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LE MOIS PROCHAIN AU CINEMA # 9 : MAI 2012

  • Actualité
  • Cinéma-Le mois prochain au cinéma

Comme très souvent ces dernières années, le mois de mai est l’un des plus intéressants de l’année en termes de films sur les écrans. Cela tient en trois mots : Festival / de / Cannes. Moi, ce qui m’intéresse dans cet évènement, ce ne sont pas les tapis rogues et les stars qui viennent se montrer. On réduit bien trop souvent Cannes à cela. Mais non, selon moi, c’est avant tout un Festival où des réalisateurs renommés viennent présenter leurs films. Et souvent, un grand nombre sortent en même temps dans les cinémas français. C’est encore le cas cette année, ce qui nous offre un mois assez gigantesque où il ne va pas falloir chômer…



· Mercredi 2 Mai
- Barbara de Christian Petzold :

Le cinema allemande traitant de la période de tension entre Allemagne de l’Ouest et Allemagne de l’Est nous a offert suffisamment de pépites ces dernières années, dans des genres différents (Good bye, Lenin ! ou La vie des autres) pour que je fasse confiance à ce réalisateur pour, au moins, faire un bon film.


- Babycall de Pal Sletaune :

Noomie Rapace, découverte dans les Millenium est de retour dans son pays pour un film paranoïaque qui a l’air assez intéressant sur une mère qui fuit avec son fils un ex-mari violent. Sans doute très prenant.


- Margin Call de J.C. Chandor :

  •  Timothée
  •  28.04.2012, 23:11

CHANSON DE LA SEMAINE #29 : DU 28 AVRIL AU 5 MAI 2012

  • Actualité
  • Musique-La chanson de la semaine

Three times and you lose de Travis (The boy with no name, 2007)

Parfois, ça me prend de réécouter du Travis, et, à chaque fois, je me dis que je fais bien. Ce groupe ne casse pas forcément des briques au niveau de l’inventivité musicale, mais ce qu’ils font (une pop anglaise sans prétention), ils le font vraiment correctement. Si leurs albums s’écoutent souvent très facilement (parfois, on n’entend pas les changements de chansons), ils ont quelques morceaux qui sont vraiment assez géniaux. C’est notamment le cas de la première piste de leur avant-dernier album (qui est d’ailleurs, lui-même, plutôt bon). C’est sans prétention mais sympa tout plein. Parfois, ça suffit largement et c’est le cas cette semaine.

Retrouvez cette chanson ici.

Bonne écoute !!!

  •  Timothée
  •  28.04.2012, 08:41

DE SI JOLIS CHEVAUX DE CORMAC MCCARTHY

  • Actualité
  • Lecture

Alors que la deuxième guerre mondiale vient de s’achever, John Grady Cole et Lacey Rawlins, deux jeunes américains avides d’aventures, quittent leur Texas à chevaux en direction de la frontière mexicaine voisine. Leur voyage sera alors une succession de péripéties où leur vie est toujours mise en danger.

Je dois avouer que j’ai mis beaucoup de temps à m’y mettre. Cela fait plus d’un an que je l’ai commencé, par petites touches, mais la lecture d’autres livres m’a toujours interrompu et j’avais souvent du mal à me remotiver pour replonger dans ce roman. J’adore Cormac McCarthy mais j’avoue qu’il me faut à la fois du temps et du courage pour attaquer ses livres. C’est en effet très dense, notamment du point de vue du style, et il faut être un minimum concentré pour (déjà) comprendre et, surtout, apprécier ses ouvrages. Mais, par contre, la plupart du temps, une fois lancé, c’est dur de se détacher de la lecture d’un de ses livres et on en ressort groggys.

C’est encore ce qui s’est passé ici, car, une fois passées les cent premières pages, on est vraiment happés dans cette histoire qui concerne deux personnages mais qui va tout de même assez vite se tourner plutôt du côté de John Grady, dont l’histoire d’amour avec la fille du fermier (attention, fermier comme propriétaire d’une grande ferme) va être au cœur de la trame du roman. Sur celle-ci, l’auteur a une vision assez incroyable puisqu’elle est au centre de tout sans être vraiment au cœur de l’écriture elle-même. En effet, il ne se passe finalement pas grand-chose entre ces deux personnages si on prend la totalité du roman. Mais c’est plutôt tout ce qui est fait autour et tout ce qui est induit par cet état de fait qui est important ici. La violence, elle, n’est jamais bien loin (comme dans...

  •  Timothée
  •  25.04.2012, 21:51

CHANSON DE LA SEMAINE #28 : DU 19 AU 26 AVRIL 2012

  • Actualité
  • Musique-La chanson de la semaine

Occupe-toi de moi de Barbara Carlotti (L’amour, l’argent, le vent, 2012)

Là, c’est une vraie découverte de cette semaine et je ne peux que remercier la chronique musicale de Marion Bernard sur France Info que, d’habitude, je n’écoute que d’une oreille. Mais là, elle parlait donc du nouvel album de cette chanteuse et je dois avouer que j’ai été un peu interloqué par les quelques extraits qui passaient. En écoutant l’album, c’est clairement une excellent surprise. Musicalement, c’est très bon et la chanteuse nous emmène vraiment dans un univers particulier, notamment grâce à sa voix assez singulière.

Plusieurs chansons sont vraiment de qualité (notamment un beau duo avec Philippe Katerine) mais, celle qui me plaît vraiment le plus est bien ce morceau assez formidable – Occupe-toi de moi. Le son est juste génial, avec cette base rythmique qui pulse le tout, et le refrain est vraiment super entraînant. Bref, c’est vraiment chouette et moi, j'en rendemande.

Retrouvez cette chanson ici, dans une version uniquement audio.

Bonne écoute !!!

  •  Timothée
  •  19.04.2012, 17:57

ANCIEN FILM #2 : OSS 117 - LE CAIRE, NID D’ESPIONS

  • Actualité
  • Cinéma-Un ancien film revu et critiqué

de Michel Hazanavicius

Hier soir, j’ai encore revu OSS 117 Le Caire, nid d’espion. Et il fallait bien que ce film culte ait droit de cité sur ce site, quand même !! Cela doit faire au moins la quinzième fois, sans rigoler et, le pire, c’est que c’est presque de plus en plus drôle à chaque fois. Ce qui est hallucinant, c’est qu’à chaque nouveau visionnage, on arrive à trouver une petite perle, soit dans les dialogues, soit, surtout, dans la gestuelle et les mimiques des personnages et notamment d’OSS 117 lui-même. Celui-ci est interprété de façon exceptionnelle par Jean Dujardin. Tous les seconds rôles sont aussi extraordinaires, du belge « de base » (l’incroyable François Damiens) à l’allemand « de base » (Richard Sammel, toujours dans les bons coups…) en passant par une galerie de personnages géniaux.

Mais si la densité en moments extrêmement drôles est bien évidemment la base de ce film, entre (très) bons mots, répliques cultes et humour de situation très bien trouvé, il ne faut pas oublier que cela fonctionne grâce à un boulot très sérieux de réalisation de Michel Hazanavicius. Pour ce qui est de la reconstitution, de la musique, des costumes, de toutes les références aux films d’époque, c’est vraiment incroyable. Il y a un vrai travail qui fait que tout l’humour s’insère dans un cadre qui s’y prête parfaitement.

Je n’ai pas besoin d’en dire beaucoup plus. Je pense que tout le monde connaît mon affection pour ce film.
Si vous ne l’avez pas encore vu, n’hésitez pas et précipitez-vous. C’est juste culte !!

  •  Timothée
  •  18.04.2012, 19:50

AVANT-HIER, UN SCÉNARISTE M’A ÉCRIT…

  • Actualité
  • Cinéma-Divers

Je ne peux pas ne pas parler de ce qui s’est passé hier à propos de ce blog et notamment de ma critique (salée, il faut le dire) du film Plan de Table. J’avoue que je n’y suis pas allé dans la dentelle mais, visiblement, cette critique a plu à certains et moins à d’autres. Au moins, elle n’est pas neutre…

En effet, avant-hier matin, voici ce que je reçois sur ma boîte mail :


« On fait de la critique quand on ne peut pas faire de l'art, de même qu'on se met mouchard quand on ne peut pas être soldat. » (Gustave Flaubert)


C'est signé du scénariste du film. Moi, tout surpris, limite euphorique – mon blog serait-il lu dans les plus hautes sphères ?, je réagis forcément. S’ensuit un mini-échange avec lui où je lui expose mon point de vue, tout en m’excusant pour la partie qui traite plus particulièrement de lui et qui n’est pour le moins pas sympathique. Sa réponse, par ailleurs assez « méprisante » est arrivée assez vite. La mienne ne s’est pas fait attendre. Je vous la livre en intégralité. Elle reste pour l’instant sans lendemain :


Re-bonjour,

Merci de prendre le temps de me répondre, bien que cette réplique sans citation soit un peu plus agressive que votre entrée en matière plus \littéraire\, dirons-nous. Je vais m'expliquer en quelques points.

D'abord, vous vous \attaquez\ à moi qui ne suis qu'un simple rédacteur de critiques des films que je vais voir et qui suis suivi par environ 100 personnes à travers la France (ma famille et mes amis en quelque sorte). C'est un peu facile. Et je ne pense pas que vous ayez écrit le même mail à Laurent Djian de Studio-Ciné Live, Pierre Vavasseur des Inrocks ou encore Philippe Jambet de Première. Ces journaux ont leurs qualités et leurs défauts mais...

  •  Timothée
  •  17.04.2012, 23:46

TANGENTE VERS L’EST DE MAYLIS DE KERANGAL

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  • Lecture

Alioucha, une jeune homme russe réquisitionné pour faire son service militaire et Hélène, une touriste française, se rencontrent de façon fortuite dans le Transsibérien. Lui veut fuir sa division et elle part vers l’est, sans trop savoir pourquoi. C’est leur voyage, où la fouille pour rechercher Alioucha est menée, qui nous est conté ici.

Tangente vers l’est est plus une nouvelle qu’un véritable roman. Plutôt court (110 pages) et surtout possédant une unité de temps (un voyage à travers la Russie) et de lieu (dans les compartiments du transsibérien), ce livre est par contre d’une extrême densité et vraiment réussi. Maylis de Kérangal a un vrai don pour décrire en quelques mots ou quelques expressions ce qu’elle veut décrire (personnages, situations, paysages). Elle a pour ainsi dire un vrai sens de la formule qui fait mouche. Et c’est de ce point de vue très agréable. Les deux personnages que l’on suit dans cet ouvrage sont très différents mais vont finalement devoir effectuer le voyage ensemble, dans une promiscuité assez compliquée. Les raisons qui poussent cette jeune française à recueillir ce soldat qui débute sa désertion restent relativement floues, mais on arrive tout de même à comprendre les mécanismes principaux qui la poussent à le cacher. La fin est plutôt belle. C’est vraiment un petit livre très intéressant et qui se lit extrêmement rapidement. Un bon rapport qualité/temps, en quelque sorte !

« Le lac est tour à tour la mer intérieure et le ciel inversé, le gouffre et le sanctuaire, l’abysse et la pureté, le tabernacle et le diamant, il est l’œil de la Terre, la beauté du monde, et bientôt, basculant à l’unisson des autres passagers, Hélène photographie elle aussi le lac avec son...

  •  Timothée
  •  13.04.2012, 12:02

CHANSON DE LA SEMAINE #27 : DU 12 AU 19 AVRIL 2012

  • Actualité
  • Musique-La chanson de la semaine

West Coast de Coconut Records (Nighttiming, 2007)

Si le film Radiostars n’est pas forcément la tuerie de l’année, il aura au moins eu le mérite de me faire découvrir cette chanson (qui est aussi dans la bande annonce) ainsi que ce projet musical dans sa globalité. Il s’agit en effet du « groupe » de Jason Schwartzman, acteur qui joue parfois (rarement en fait) mais surtout dans les films de Wes Anderson (acteur et scénariste pour A bord du Darjeeling Limited et voix pour Fantastic Mr Fox). En 2006, il a décidé de créer un projet musical, après avoir déjà fondé un label. Le principe est assez simple : il y fait tout. Il compose et joue de tous les instruments. Il a aussi la chance de pouvoir être entouré de prestigieux partenaires (Zoey Deschanel, Kirsten Dunst ou encore le chanteur du groupe Incubus).

Et il faut dire que le tout rend plutôt pas mal. Cette chanson en particulier est vraiment intéressante, même si j’ai eu un peu de mal au début avec son côté rythmiquement un peu déséquilibré. Mais une fois qu’on s’y est fait, ça lui donne même plutôt un petit charme pas désagréable. C’est plutôt du bon son et le reste de l’album est , autant que j’aie pu l’écouter, plutôt de bon niveau.

Retrouvez cette chanson avec un clip non officiel mais plutôt bien fait ici.
Bonne écoute !!!

  •  Timothée
  •  12.04.2012, 12:21

1Q84-LIVRE 3 DE HARUKI MURAKAMI

  • Actualité
  • Lecture

En plus de celles d’Aomamé et de Tengo, une troisième voix se fait entendre. C’est celle d’Ushikawa, un enquêteur chargé par les Précurseurs de retrouver Aomamé. Celle-ci ne rêve que d’une chose : aller à la rencontre de Tengo… Tout cela au cœur d’une année 1Q84 de plus en plus étrange.

Ca y est, ce troisième livre est enfin sorti en France et j’ai pu le lire, avec tout de même encore assez de mémoire des deux premiers pour ne pas être perdu. Dans ce troisième et dernier volet de ce grand roman qu’est 1Q84, Haruki Murakami nous plonge dans les derniers mois de cette année particulière qu’ont découvert les deux héros. Le lecteur en a déjà compris les principaux tenants et aboutissants et n’est donc nullement surpris de se retrouver dans ce monde où tout semble si réel mais est en fait une réalité un peu décalée. C’est une nouvelle fois ce qui fait le charme de cet auteur grandiose qu’est Murakami : une capacité à glisser du réel au fantastique assez déconcertante. On ne sait jamais trop sur quel pied danser. C’est d’ailleurs aussi visiblement le cas des principaux protagonistes ici…

Le fait qu’il ait rajouté une troisième voix permet aussi au livre de prendre plus d’ampleur dans sa construction puisque les différents chapitres se répondent, se complètent et ne forment finalement qu’un tout qui va se rejoindre et culminer dans un dernier mouvement attendu mais magnifique. Murakami garde aussi ce talent intact pour sonder les sentiments de ses personnages. Ceux-ci sont souvent poussés à l’extrême mais l’auteur réussit toujours à nous les rendre compréhensible. Après presque 1500 pages au total, on s’est vraiment attaché à Tengo et Aomamé et on ne peut que leur souhaiter le meilleur. Comme à celui qui les a créés et si bien mis en vie.

  •  Timothée
  •  06.04.2012, 19:04

UN MOIS DE SPORT #7 : MARS 2012

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  • Sport-Un mois de sport

A RETENIR

Rapidement, avant de développer plus précisément certains évènements en particulier, revenons sur d’autres qui ont marqué ce mois de mars, il faut le dire, assez riche en termes de sport.

Déjà, il y a eu le début de la saison de Formule 1 avec deux grands prix au bout du monde (Australie et Malaisie). Ca semble plutôt bien parti avec du suspense, des courses qui ont l’air assez rythmée et même si les nouvelles F1 ont un drôle d’air avec leur « nez cassé » (sauf les McLaren qui restent, évidemment, les plus classes), on semble parti pour une jolie saison. Il faut noter la présence de trois français, l’un se battant régulièrement pour le top 10 (Romain Grosjean sur Lotus), l’autre se battant pour rentrer dans les points (Jean-Eric Vergne sur Toro Rosso) et le dernier luttant pour ne pas être dernier (Charles Pic sur Marussia).

Il y a aussi le retour des gros bras et des gros tournois en tennis même si le mois de février a plutôt été agréable pour les fans de Federer avec ses deux victoires. Les deux « mini grands chelems » d’Indian Wells et de Miami avec leur semaine et demi de compétition et leur tableau de 96 joueurs ont permis à tout le monde de se retrouver. Federer a prouvé à Indian Wells qu’il était bel et bien de retour en gagnant le tournoi de main de maître avant de connaître une baisse physique la semaine suivante à Miami face à Roddick. Tous les autres joueurs ont aussi connu des hauts et des bas. Rien de bien nouveau, donc. Place maintenant à la Coupe Davis puis à la saison sur...

  •  Timothée
  •  04.04.2012, 12:13