Toggle navigation
TimFaitSonCinema

CHANSON DE LA SEMAINE #20 : DU 5 AU 12 FÉVRIER 2012

  • Actualité
  • Musique-La chanson de la semaine

What you know de Two Door Cinema Club (Tourist History, 2010)

Allez, encore un petit souvenir, même si celui-ci est beaucoup plus récent. Il s’agit de cette chanson du groupe Two Door Cinema Club. Cette chanson n’est sans doute pas la plus connue de leur album mais c’est de loin la mieux et celle qui représente d'après moi le plus le style de ce groupe. Je les ai vus en concert cet été (ceux qui y étaient s’en souviendront et notamment de la bataille de coussins mouillés...) et ils envoyaient plutôt !

C’est typiquement le style de chanson qui donne du peps au réveil. Exactement ce qu’il faut en ces périodes de froid « polaire »…

Retrouvez la chanson et son clip ici.

Bonne écoute !!!

  •  Timothée
  •  05.02.2012, 08:47

AUTOPSIE D'UNE MISE À MORT : POUR UN CONSERVATISME TENNISTIQUE

  • Actualité
  • Sport-Divers

Voilà la première contribution extérieure sur mon blog. Elle me vient d’un bon camarade d’internat, amateur de tennis, et qui a décidé de réagir lui-aussi devant le match d’hier. Son texte mérite vraiment une lecture attentive, pour les fans de tennis mais aussi pour les autres, ceux qui aiment tout simplement les très jolis textes.

30 janvier 2012, Melbourne, aux alentours de deux heures du matin, Novak Djokovic vient de remporter son troisième Open d'Australie, en disposant en finale de Rafael Nadal au terme d'un combat dantesque de près de six heures et cinq sets. Alors qu'il reçoit son trophée au centre de la Rod Laver Arena, le Serbe lance à son adversaire : \Nous avons écrit l'histoire.\

Sans doute a t-il raison, mais pas dans le sens où il l'entend. Il est vrai que cette conclusion du premier Majeur de l'année fait date en tant qu'elle concentre toutes les structures essentielles du tennis moderne. Ce dont nous avons perçu les prémisses depuis 2007 et la performance extraordinaire de Rafael Nadal à Wimbledon où il atteignit la finale et ne céda qu'au cinquième set face à Roger Federer, toutes ces mutations qui se font plus prégnantes depuis lors, tous ces éléments ont triomphé dans la nuit de dimanche à lundi dans cette rencontre qui est comme une cristallisation de ce que semble devoir devenir le tennis dans les années 2010. Que penser de cette nécessité, de cette irrévocabilité de l'avènement du paradigme Nadal-Djoko sur l'ensemble des courts du circuit ATP ?

Dressons brièvement la cartographie de cette nouvelle cosmogonie tennistique. Les caractéristiques principales émergent de manière suffisamment saillante pour qu'on puisse les lister. Avant tout, le style de jeu des meilleurs s'uniformise....

  •  Clément
  •  30.01.2012, 20:01

LE JOUR OÙ UN MATCH DE TENNIS…

  • Actualité
  • Sport-Divers

... M’A FAIT PERDRE BEAUCOUP (TROP) DE MES ILLUSIONS

Je l’avoue d’emblée : je n’ai regardé la finale d’aujourd’hui que par bribes. Deux ou trois points par-ci, par-là. J’ai vu du bon (des échanges assez dantesques) et du moins bon (beaucoup de fautes directes). Je n’avais pas six heures de suite à passer pour regarder ça, désolé… Presque tout le monde s’accorde à dire que cette finale a été immense sur le plan de l’intensité et du physique mais aucunement sur le plan tennistique pur. Le problème est que cela confirme un mouvement amorcé depuis quelques années, qui ne me plaît pas du tout et qui préfigure sans doute maintenant l’évolution du tennis. Celle-ci, si elle se confirme n’est bonne ni pour l’image ni pour la crédibilité de ce sport qui peut être parfois si magique. Je m’en explique plus en détail avant qu’on me taxe de rabat-joie pro-Federer (ce que je suis sans doute).

Ce match a duré presque six heures, soit le record de la plus longue finale en Grand Chelem de l’histoire. Il est tout de même nécessaire de rappeler ici que cette finale opposait quelqu’un qui dit ne pas s’être entraîné pendant un mois avant le tournoi et qui avait le genou bloqué – au point de ne pas pouvoir bouger – il y a deux semaines (Nadal pour ne pas le nommer) et un autre qui avait déjà presque cinq heures de tennis dans les jambes deux jours auparavant (Djokovic) après un combat du même acabit face à Andy Murray. Bien sûr, les exploits physiques hors-normes sont possibles mais, honnêtement là, ce match est peut-être allé un peu trop loin.

A ce niveau-là d’intensité pendant une telle durée, il y a forcément des questions à se poser. Jamais un moment de déconcentration ou presque, toujours la même lourdeur de balle, la même...

  •  Timothée
  •  29.01.2012, 20:32

CÉSAR 2012 : MES PRONOSTICS

  • Actualité
  • Cinéma-Divers

Ce vendredi ont eu lieu les nominations pour les César de 2012 qui auront lieu dans un mois, le vendredi 24 février. Si je n’ai que peu d’espoir pour la qualité globale d’une cérémonie qui se dégrade d’années en années, je suis tout de même attentif aux prix remis eux-mêmes et cette année encore, j’ai presque vu tous les films en compétition pour les différentes catégories. Je vais donc me permettre de donner mon avis, totalement subjectif. Je mets aussi la probabilité de voir mon souhait se réaliser et le nominé qui, d’après moi, va gagner le prix… Après vous pourrez toujours vous amuser au petit jeu du « il a raison, il n’a pas raison » qui vous amuse tant. C’est parti !!!

MEILLEUR FILM


Les nominés :

La guerre est déclarée (Valérie Donzelli) / Le Havre (Aki Kaurismäki) / The Artist (Michel Hazanavicius) / Polisse (Maïwenn) / L'Exercice de l'État (Pierre Schoeller) / Pater (Alain Cavalier) / Intouchables (Eric Toledano et Olivier Nakache)

Pas vraiment de surprises dans les nominations de ce côté-là même si on pouvait espérer les...

  •  Timothée
  •  29.01.2012, 10:48

POURQUOI JE N’IRAI PAS VOIR #6 : GHOST RIDER : L’ESPRIT DE VENGEANCE

  • Actualité
  • Cinéma-Pourquoi je n'irai pas voir...

de Mark Neveldine et Brian Taylor (sortie le 15 Février 2012)

Ce mois-ci, il y avait un vrai match avec Underworld : Nouvelle ère, autre suite (même si là, ils en sont quand même au quatrième, ce qui n’est pas rien…) pour désigner le film que je n’irais pas voir (sachez de toute façon que je n’irai voir aucun des deux) mais j’ai été poussé par je ne sais quel instinct à me tourner vers ce deuxième opus des aventures de Ghost Rider.


1. Je n’ai pas vu le premier, mais en même temps, il avait reçu un tel accueil à son époque que je voulais pas risquer à perdre du temps avec ça. Puis, au pire, je ne suis pas vraiment persuadé que l’avoir vu soit absolument indispensable. Je ne sais pas, une intuition qui me porte à penser que le scénario se comprend assez bien et n’est pas trop compliqué…


2. Quand on voit le casting, on a vraiment l’impression qu’ils ont mis tout le budget sur leur acteur principal, Nicolas Cage, et que pour les rôles secondaires, il n’y avait vraiment plus aucun rond… Au premier opus, il y avait Eva Mendes mais, visiblement, elle ne garde pas un souvenir impérissable de cette expérience. Dernièrement, quand on lui a demandé si elle participerait à cette suite, elle a réponde par un magique : «Non, malheureusement…» qui veut à peu près tout dire…


3. Ils s’y sont mis à deux pour réaliser ce film : une sorte de duo qui fonctionne ensemble depuis une dizaine d’années mais qui n’a pas vraiment créé de grandes œuvres. Mais le plus drôle, c’est d’aller voir la description de Mark Neveldine, un des deux réalisateurs...

  •  Timothée
  •  28.01.2012, 09:00

CHANSON DE LA SEMAINE #19 : DU 27 JANVIER AU 2 FÉVRIER 2012

  • Actualité
  • Musique-La chanson de la semaine

Erbarme Dich, Mein Gott de Jean-Sebastien Bach (Passion selon Saint Matthieu, 1736)

En cette semaine où je n’ai pas eu beaucoup de nouveautés à me mettre sous la dent, je vais faire un petit saut dans le passé et revenir presque trois siècles en arrière en vous faisant découvrir (ou pas) un de mes morceaux de musique classique préféré. Il se situe au cœur d’une œuvre tout à fait impressionnante, la Passion selon Saint Matthieu, que j’ai eu la chance de voir exécutée l’an dernier (même si ce n’était pas parfait). Cet aria est vraiment magnifique, d’une pureté sans nom et me donne la plupart du temps de vrais frissons. On le trouve aussi, pour ceux qui connaissent ce film, dans L’armée du crime de Robert Guédiguian.
Allez, promis la semaine, je mets du moderne, mais quand même, la musique classique, ça a quand même du bon parfois…

Retrouvez la chanson ici dans une version qui me semble assez honnête, puisque dirigée par Phillipe Herreweghe, un des maîtres du baroque et plus particulièrement de Bach.

Bonne écoute !!!

  •  Timothée
  •  27.01.2012, 19:24

LE MOIS PROCHAIN AU CINEMA # 6 : FEVRIER 2012

  • Actualité
  • Cinéma-Le mois prochain au cinéma

Le premier et le dernier jour du mois sont des mercredi, ce qui implique qu’il y aura en cette année bissextile pas moins de cinq semaines de sortie de films. Février est, de coutume, la période des différentes récompenses pour l’année 2011 (Césars, BAFTA, Oscars) mais c’est aussi un mois qui s’annonce plutôt sympathique avec des films de réalisateurs connus, des longs métrages faits par des acteurs ou actrices et des surprises à découvrir. Bref, un bon mois de cinéma…


· Mercredi 1 Février
- Another Happy Day de Sam Levinson :

Première réalisation pour ce jeune home et une comédie qui a l’air assez réjouissante sur la famille en général. Avait fait son petit effet au Festival du Film américain de Deauville en 2011. Ca peut se laisser regarder…


- Detachment de Tony Kaye :

Là encore, un film remarqué au dernier festival de Deauville don’t il était reparti avec le Prix de la critique internationale. Le réalisateur de American History X plonge un professeur remplaçant dans les affres d’un lycée difficile de banlieue. Le grand retour d’Adrian Brody dans un vrai rôle intéressant.



· Mercredi 8 Février
- La Taupe de Thomas Alfredson :

Un...

  •  Timothée
  •  26.01.2012, 19:01

NAISSANCE D’UN PONT DE MAYLIS DE KERANGAL

  • Actualité
  • Lecture

Dans la ville californienne fictive de Coca, un grand projet va voir le jour : la construction d’un pont qui relie les deux rives d’un très large fleuve. A travers la vision de différentes personnes qui vivent ce chantier, le lecteur va suivre ce gigantesque travail et les histoires qui l’accompagne.

Encore un roman contemporain français, espèce que je lis très rarement d’habitude, trop occupé que je suis à lire ou relire mes auteurs favoris… Mais, une nouvelle fois, j’ai beaucoup apprécié ce livre, très intéressant pour plusieurs raisons. C’est surtout un sujet vraiment ambitieux : raconter la construction d’un édifice à travers les yeux de nombreux personnages différents et faire adhérer le lecteur à ce chantier. Le pari est complètement tenu car on s’attache vraiment à ce qui se passe dans cette ville fictive, et notamment sur ce chantier. Les personnages décrits sont, eux-aussi, dans leur style, attachants et pas uniquement dans leur lien au pont en construction.

La structure du livre – enchaînement de la vie des personnages, de parties plus descriptives ou de pensées plus générales – permet de garder un vrai rythme et un intérêt toujours plus fort sur ce chantier où il se passe toujours quelque chose. L’auteure a un vrai talent pour décrire des situations, des personnages ou des scènes. Son style, fait d’une succession de petits bouts de phrases où les mots s’enchevêtrent pour se compléter, lui permet de détailler vraiment ce qu’elle souhaite montrer, avec des images souvent parlantes, parfois amusantes. Quelques passages sont vraiment bluffants, notamment cette quinzaine de pages sur l’histoire de la ville. Vraiment un roman à découvrir.

« C’est le premier jour du pont, le premier...

  •  Timothée
  •  21.01.2012, 20:51

CHANSON DE LA SEMAINE #18 : DU 20 AU 26 JANVIER 2012

  • Actualité
  • Musique-La chanson de la semaine

Immigrant Song de Trent Reznor and Karen O. (Bande Originale «The Girl With The Dragon Tatoo », 2012)

Chanson qui était en partie sortie pour le premier trailer du film, il y a presque six mois, c’est bien sûr une reprise d’un des titres mythiques de Led Zeppelin. Elle accompagne ici le générique inaugural du film. Avec une base rythmiqeu renforcée, cette reprise, sans être plsu rapide, est beaucoup plus punchy. La voix de Karen O. chanteuse du groupe des Yeah Yeah Yeahs convient parfaitement à la tonalité quelque peu sombre et crépusculaire de la musique. Bref, c’est plutôt du bon son !! Et la bande originale dans sa globalité est fascinante puisqu’il y a près de trois heures de musique, ce qui est assez unique.

Retrouvez la chanson et son clip officiel (et pas génial) ici.

Bonne écoute !!!

  •  Timothée
  •  19.01.2012, 18:10

LE CAS SNEIJDER DE JEAN-PAUL DUBOIS

  • Actualité
  • Lecture

Paul Sneijder est victime d’un terrible accident d’ascenseur dont il est l’unique rescapé. Sa fille, elle, meurt dans l’accident. Après une période de coma, il cherche à se reconstruire en remettant toute son existence en question. Sa nouvelle profession va alors l’aider dans une quête de sens de plus en plus désespérée.

J’avoue que si ce livre m’a d’abord intrigué et intéressé, c’est pour son titre : Sneijder, pour moi, c’est le nom d’un joueur de foot (Wesley de son prénom) et ça m’a fait quelque peu rire de voir ce nom associé à un livre. Après, quand on se plonge dans le livre, on rit un peu moins… En effet, c’est la déchéance de la vie d’un homme qui nous est donné de lire. Avant son accident, sa vie n’a pas l’air vraiment folichonne non plus, mais avec ce qui lui arrive, tout est remis en question de plus en plus violemment. L’auteur a un vrai talent pour nous faire suivre l’évolution de ce personnage qui s’enfonce de plus en plus. On s’y attache, car on essaie de le comprendre ou au moins de l’accompagner dans des sentiments de plus en plus complexes. Jean Paul Dubois a un style assez vif, qui rend parfaitement compte de la manière dont le personnage central réfléchit. L’écrivain a aussi un véritable don pour brosser des personnages secondaires assez fantastiques en quelques lignes (que dire de ce Charistéas absolument génial). Tout cela donne un livre qui se lit rapidement, car on a vraiment envie de voir comment l’histoire de cet homme va pouvoir continuer. La fin est assez terrible mais parfaitement « logique » par rapport au reste du roman.

« Je devrais être mort depuis le mardi 4 janvier 2011. Et pourtant je suis là, chez moi, dans cette maison qui m’est de plus en plus étrangère, assis,...

  •  Timothée
  •  14.01.2012, 09:18