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2016 : UNE ANNÉE DE CINÉMA - PARTIE 1

 L'Article


2016 au cinéma

Année bissextile oblige, 2016 a été une année très remplie au niveau sportif. En effet, entre un Euro joué en France et où le pays hôte a atteint la finale et des Jeux Olympiques qui ont vu la France battre son record historique de médaille, sans oublier les inamovibles Wimbledon et Tour de France, l’été, notamment, a pour le moins été rempli en heures passées devant la télévision… Et comme, en plus, je suis parti plus de trois semaines assez loin entre juillet et août, on ne peut pas dire que la période estivale aura été propice au cinéma, même si, le temps de vol m’a permis de voir une petite dizaine de longs métrages dans des conditions assez correctes… Malgré tout,  j’ai quand même réussi à me rattraper sur les autres mois, et notamment en cette fin d’année, pour finalement atteindre un total relativement honnête de quarante films visionnés

Premier contact

Premier Contact - Denis Villeneuve


Dans ce contexte sportif et étant donné mon lieu d’habitation, et la programmation qui va avec (même si je tiens ici à féliciter le cinéma Le Dauphin de Morestel qui s’efforce d’avoir toujours des longs métrages pas forcément grand public dans sa programmation hebdomadaire), ça me semble pas si mal. Evidemment, il y a certains longs métrages que je n’ai pas réussi à visionner, et pour certains, ça a même été avec beaucoup de regrets (La tortue rouge, Divines ou encore Baccalauréat dernièrement) mais il faut bien que je m’y fasse. Quarante films, c’est à la fois énorme (quand on sait que la moyenne est à peine supérieure à trois par habitants en France) mais très peu pour moi qui suis notamment allé presque 400 fois au cinéma entre 2012 et 2014. Cela m’empêche en tout cas d’effectuer un bilan vraiment complet comme je pouvais le faire précédemment, même si j’ai tout de même « décerné » quelques récompenses, pour le plaisir.

Sully

Sully - Clint Eastwodd

Ce cru 2016 n’aura pas été marqué par un ou deux longs métrages qui m’ont clairement ébloui et qui seraient tellement puissants qu’ils entreraient immédiatement dans mon « Panthéon personnel » (que j’estime à environ vingt films cultes). Néanmoins, j’ai apprécié la belle densité de beaux, voire très beaux films. Trois longs métrages ressortent quand même du lot et, ce qui est assez intéressant, c’est que les trois sont issus de genres avec lequel je n’ai pas forcément d’immenses affinités au départ. Mais, dans les trois cas, les réalisateurs parviennent à faire de leurs films un objet difficile à rentrer dans une case bien définie. Ainsi, Sully est un biopic qui interroge un nombre incalculable de sujets connexes, Midnight Special un long métrage de science-fiction qui est autant un thriller qu’un drame familial et, enfin, Premier Contact part là-encore d’une base de science-fiction pour finalement être un véritable drame où la réflexion sur l’homme et son environnement est au cœur de tout. Trois long-métrages marqués également par une adéquation entre mise en scène, scénario et interprétation parfaitement réussie.

Midnight Special

Midnight Special - Jeff Nichols




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