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2016 : UNE ANNÉE DE CINÉMA - PARTIE 2

 L'Article


2016 au cinéma

2016 : UNE ANNÉE DE CINÉMA - PARTIE 1


Au rayon des jolies réussites de l’année, on trouve un nombre assez importants de longs métrages qui, sans être parfaits, ont réussi à me séduire, et ceci de différentes manières. Il y a ceux qui m’ont davantage marqué par leur beauté formelle (les très belles images des Innocentes, des Délices de Tokyo ou encore de Frantz), ceux qui m’ont touché par leur force émotionnelle (Moi, Daniel Blake ou encore Manchester by the sea), ceux qui m’ont intrigué par leur audace cinématographique (Room ou Ma Loute), ceux qui m’ont faire rire (Zootopie ou Nous trois ou rien) et enfin d’autres qui ont réussi une habile synthèse d’un peu tout cela (The Revenant, Elle ou encore Le Client). Cette diversité montre bien le charme du cinéma : pouvoir satisfaire le spectateur dans des styles particulièrement variés.

Zootopie

Zootopie - Walt Disney

Même si je fais de plus en plus attention quand je sélectionne un film à voir, on ne peut malheureusement pas toujours être satisfait des longs métrages que l’on visionne. Et au-delà des œuvres largement oubliables (Joy et Money Monster par exemple) ou des « petits » crus de réalisateurs qui reviennent chaque année ou presque (les frères Coen avec Ave, César ! ou encore Woody Allen avec Café Society), les déceptions de 2016 sont de deux ordres. Il y a d’abord ces films que j’ai trouvés largement insuffisant, et cela pour différentes raisons. Je n’ai pas forcément envie de m’étendre dessus mais L’Odyssée, Le fondateur, Iris ou encore Adopte un veuf en sont, chacun à leur manière, un symbole.
 

L'Odyssée

L'Odyssée - Jérôme Salle

Et puis, un peu plus embêtant, on a tous ces films que l’on attendait avec impatience et qui, sans être vraiment mauvais, se révèlent bien moins intéressant que ce que l’on pouvait espérer au départ. Soit parce que le réalisateur est de grande qualité et qu’il se rate un peu (Juste la fin du monde de Dolan ou Une vie entre deux océans de Cianfrance), soit parce qu’on connaît le matériau de départ et que le passage en film se révèle bien moins convaincant (Réparer les vivants). Dans les deux cas, ça laisse un sacré sentiment d’inachevé… La déception est forcément plus grande quand on a une forte attente, et le jugement surement plus sévère également…

Réparer les vivants

Réparer les vivants - Katell Quillévéré

2016 reste tout de même une belle année de cinéma, au cours de laquelle je n’aurai pas été complètement renversé par un long métrage mais où les bonnes surprises auront été suffisamment nombreuses pour me combler. Il faut maintenant espérer que 2017 s’inscrive dans la même logique…




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