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FAUTE DE PREUVES DE HARLAN COBEN

 L'Article


Harlan Coben

Wendy est journaliste et son émission phare consiste à piéger des pédophiles. Avec Dan Mercer, éducateur pour jeunes en difficulté, ça marche encore come sur des roulettes. Il faut dire que tout accable ce dernier. Mais les preuves tangibles se font bien rares et, assez vite, les choses vont déraper et obliger Wendy à une enquête plus approfondie qui fera ressortir des vieilles histoires bien enfouies et que certains n'avaient pas intérêt à faire remonter à la surface…

Commencer un Harlan Coben, ça fait partie de ces petits plaisirs de la vie. C’est aussi simple que cela. Pourtant, c’est loin d’être de la grande littérature, on sait exactement ce que l’on va y trouver et, tellement ses livres se ressemblent, j’ai vraiment du mal à savoir lesquelles j’ai déjà lu ou non… Mais, à chaque fois, on se fait tout de même « avoir » de la même façon. En effet, l’auteur a quand même un vrai talent pour créer un gros rythme et accrocher le lecteur pour que celui-ci ne puisse plus lâcher son livre. Evidemment, ça a encore marché et, en deux jours, je l’avais terminé. Normal, quoi…

Néanmoins, Faute de preuves n’est pas le meilleur livre qu’il ait pu écrire et on a vraiment le sentiment qu’à force de sortir un nouveau roman par an, il a du mal à se renouveler et fait un peu toujours la même chose. En effet, ses personnages se ressemblent et les histoires aussi avec une construction autour de plusieurs petites histoires qui se rejoignent (procédé aussi beaucoup utilisé par Mary Higgins Clark). Quand on connaît le procédé, on se doute bien que tout ce qui est dit n’est pas le fruit du hasard et que, donc, il faut prêter attention à tous les détails. C’est encore le cas ici et si les rebondissements sont nombreux, il n’y a pas non plus de quoi être émerveillé, ni par l’histoire, ni même par un style qui, lui, non plus, ne se renouvelle pas beaucoup.


Je suis critique mais, en même temps, quand je devais lâcher le livre des mains, je n’avais qu’une envie : le reprendre. C’est donc que ça fonctionne et, pour ce type de roman, on ne demande pas beaucoup plus…



« J’ai enfin compris ce qui se passait, et mon sang s’est glacé. D’autres gens ont envahi la pièce. Le réalisateur peut-être. Un second cameraman. Deux flics. Les caméras se sont rapprochées. L’éclat des lumières s’est intensifié. Le front constellé de sueur, je me suis mis à bafouiller, à me justifier.

Mais j’étais déjà fichu.

Deux jours plus tard, l’émission est passée à l’antenne. Tout le monde l’a vue.

Et la vie de Dan Mercer, ainsi que je l’avais pressenti en arrivant devant cette porte, a basculé.  »

C’est un vrai Harlan Coben et on a donc l’impression de toujours un peu lire la même chose avec cet auteur : les personnages principaux se ressemblent, la construction est identique, le style (avec ses petites pointes d’humour) ne change pas. Bref, on sait à quoi s’attendre. Mais, en même temps, une fois qu’on l’a dans les mains, on n’arrive pas à le lâcher, preuve de sa terrible efficacité. Pas génial mais prenant. C’est un Coben, quoi....



Faute de preuves



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mht 15.09.2014, 10:12

Tim,
Tu l'as acheté le livre ? Si oui, tu pourras le ramener fin octobre ? Je le lirais bien pendant les vacances car je suis à 100 pour 100 d'accord avec ton point de vue sur l'auteur mais pourquoi bouder un vrai bon petit plaisir de temps en temps ? On n'est pas obligé de lire Emmanuel Carrère en boucle, non ?
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Tim Fait Son Cinema 15.09.2014, 10:30

Et non, pas acheté mais emprunté à la bibliothèque de Morestel ! Donc pas vraiment de possibilité de le ramener en octobre !!!


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