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TFSC EN MODE COUPE DU MONDE 2018 : J-3

 L'Article


J-3

C’est pareil tous les quatre ans pour les amateurs de football… Pendant toute la saison, on regarde des matchs de championnats, de Coupes d’Europe, de sélections, avec une seule chose vraiment en tête : le mois de juin et la Coupe du Monde qui se profile. Maintenant qu’on y est, il faut en profiter…

UN ENJEU BIEN PLUS QUE SPORTIF POUR LA RUSSIE

Lorsqu’en décembre 2010, c’est la Russie qui a obtenu le droit d’organiser la Coupe du Monde – un peu à la surprise générale –, je n’avais pas vraiment d’avis sur la question, d’autant que la désignation dans le même temps du Qatar pour 2022 avait davantage retenu l’attention et provoqué l’indignation. Près de huit ans plus tard, je dois bien avouer que cette attribution me pose davantage de questions. Depuis quelques années, la Russie, sous l’impulsion de son « Président » Vladimir Poutine, (re)prend une place importante dans le concert des nations mondiales, et pas forcément pour de bonnes raisons. Entre la guerre en Ukraine et l’annexion de la Crimée ou encore le soutien sans faille apporté au régime de Bachar el-Assad en Syrie, la politique extérieure russe est plutôt dans une logique de défiance par rapport à l’Europe notamment. Si l’on ajoute au tableau une corruption toujours présente dans le pays, des droits de l’homme qui peinent à vraiment s’imposer en Russie, et de hooligans qui ont fait régner la terreur sur Marseille lors de l’Euro 2016, le tableau de la nation hôte n’est pas des plus réjouissants… Alors, oui, comme il y a quatre ans à l’occasion des Jeux Olympiques d’hiver à Sotchi, Vladimir Poutine fait de cet événement une vitrine pour son pouvoir et s’en sert à des fins de propagande, à la fois interne et externe. S’il risque d’avoir du mal à s’appuyer sur les résultats sportifs de sa sélection, il cherchera plutôt à mettre en valeur la qualité des infrastructures et de l’organisation…

UN CADRE  À METTRE DE CÔTÉ PENDANT UN MOIS

Malheureusement, ce n’est pas la première fois qu’une compétition sportive de premier ordre se déroule dans des pays qui ne sont pas forcément en accord avec nos principes et qui se « servent » de cet événement à des fins politiques (la Coupe du Monde 1978 en Argentine ou encore les Jeux Olympique à Pékin en 2008 par exemple) et, à chaque fois, revient dans le débat le rôle que pourraient avoir les sportifs en donnant leur avis sur cette situation, voire, en boycottant la compétition. Personnellement, j’ai toujours trouvé cette position absurde au possible puisque les sportifs sont là pour faire leur métier et leur passion, pas pour commenter ce qui se passe dans tel ou tel pays. Heureusement, ces discours se sont faits très discrets ces derniers mois et, de toute manière, ils seront oubliés quand la compétition aura débuté. Sans complètement occulter ces aspects politiques et en ayant tout à fait conscience de ce qui se joue du côté du pouvoir russe, il me semble essentiel de replacer au cœur de cette Coupe du Monde la dimension sportive et c’est bien à celle-ci que je m’intéresserai en priorité pendant un mois.

UN ARBITRAGE MODIFIÉ

C’est la grande nouveauté de cette Coupe du Monde et, autant le dire d’entrée de jeu, elle est très loin de me satisfaire. Ceux qui me connaissent un peu savent l’aversion que j’ai pour l’arbitrage vidéo et, pourtant, lors de cette compétition, on va devoir subir ce qui est considéré comme une avancée mais qui, à mon sens, va apporter bien plus de problèmes de que de solutions. L’idée n’est pas ici de me lancer dans un argumentaire contre l’usage de la vidéo dans le football. Ce serait trop long et, de toute façon, ça ne sert déjà plus à grand-chose. Non, ce qui me dérange ici, c’est le fait d’appliquer l’assistance vidéo (le VAR, comme il se nomme officiellement) dans la compétition la plus importante au Monde, sans qu’elle ait véritablement été testée et approuvée par tous les acteurs du jeu. Elle a fait son apparition en matchs officiels il y a moins de deux ans et a été utilisé lors de quelques matchs amicaux depuis. Mais ça ne peut pas être assez pour maitriser un outil finalement bien plus compliqué que ce que l’on veut nous faire souvent croire. Le football est un sport de contact et l’arbitrage est forcément source d’interprétation. A celle de l’arbitre sur le terrain, on va en rajouter une autre, celle d’un homme en régie, bardé d’images et de ralentis qui trompent la perception, mais qui n’est pas présent pour « sentir » le match. Je suis prêt à prendre les paris que les polémiques ne s’éteindront pas avec l’assistance vidéo à l’arbitrage mais plutôt que de nombreux acteurs favorables à cette nouveauté au départ, reviendront sur leur position dans un mois…

UN PLATEAU AVEC QUELQUES ABSENTS DE MARQUE

Profitons encore de ce qui est l’avant-dernière Coupe du Monde à 32 équipes, puisque, à partir de 2026, ce seront 48 sélections qui chercheront à soulever le trophée le plus convoité du sport mondial. Et, selon moi, cela n’aura plus aucun sens… Bref, cette année encore, on a droit à un plateau « habituel » (enfin, pour moi, qui ai toujours connu ce format-là). Et, comme toujours, quelques nations phares du football mondial manquent à l’appel. Cette année, il s’agit principalement de l’Italie, seul pays Champion du Monde absent, des Pays-Bas, deuxièmes en 2010 et troisièmes en 2014 mais déjà absents il y a deux ans à l’Euro, et du Chili, double vainqueur de la Copa America mais incapable d’âtre dans les cinq premiers du mini-championnat sud-américain… Cela fait forcément un peu bizarre de voir une Coupe du Monde sans ces sélections-là mais c’est le jeu des qualifications et, chacune à leur façon, ces nations se sont bien pris les pieds dans le tapis et ne méritaient sans doute pas d’être présentes en Russie. En termes de renouvellement, plus d’un tiers des sélections n’étaient pas là en 2014 et deux – Islande et Panama – participent même à leur première Coupe du Monde. De ce côté-là, on est dans des standards habituels et il est à noter que, comme souvent (sauf entre 2010 et 2014), c’est en Afrique que le changement est le plus fort avec seulement le Nigéria qui était présent en 2014 et en 2010 alors que les autres nations du continent font leur retour après de longues absences.

UN TRIO CLAIREMENT FAVORI POUR LE TITRE

De façon assez nette, trois équipes émergent au rang des favoris et elles sont plutôt clairement au-dessus de la concurrence. En plus, si tout se passe bien pour elles (et, donc, qu’elles sortent premières de leur groupe), elles ne peuvent pas se croiser avant les demi-finales. Je pense vraiment que ça se jouera entre ces trois grandes nations du football et que les chances de voir un vainqueur inédit sont minces. Mais ça reste une Coupe du Monde et les surprises ne sont jamais à exclure. Et le football a ceci de magnifique que, sur un match, tout peut se produire…

5 ÉTOILES

 Allemagne     ALLEMAGNE     Allemagne

La Mannschaft est quand même Championne du Monde en titre et n’a été éliminée qu’en demi-finale lors de l’Euro 2016, le tout après avoir dominé assez franchement la France au cours de ce match. Depuis, ils ont continué sur le même rythme, gagnant leurs dix matchs de qualification et remportant la Coupe des Confédérations l’an dernier avec un équipe mixte. Et quand on voit la liste des joueurs qui ne participeront pas à l’aventure, on peut se dire que le réservoir est presque sans fin dans cette sélection et, donc, que leur avenir assuré. Le seul bémol vient de l’état de santé de leur gardien du temple. En effet, Manuel Neuer n’a joué qu'un match amical depuis le mois de septembre et rien ne dit qu’il soit vraiment à son meilleur niveau…

Brésil     BRÉSIL      Brésil

Après des années de vaches maigres sous le commandement de Dunga, marquées notamment par une piteuse élimination au premier tour de la Copa America en 2016 et sauvées par le titre olympique la même année, le Brésil semble s’être franchement relevé avec l’arrivée de Tite sur le banc. Solide à tous les postes – le milieu de terrain Casemiro-Fernandinho ne fait pas rire – et portée par le génie de ses attaquants – Neymar Jr en tête –, la Seleção possède a priori toutes les armes pour retrouver un trophée qui la fuit depuis seize ans.

Espagne     ESPAGNE     Espagne

Les éliminations lors de la dernière Coupe du Monde (au premier tour) puis à l’Euro (en huitième de finale) ont semblé marquer la fin d’un cycle et Julen Lopetegui, le sélectionneur nommé il y a deux ans, l’a bien compris. Car, s’il peut toujours s’appuyer sur quelques cadres de l’ancienne génération (Ramos, Piqué, Busquets, Iniesta ou Silva), il a largement offert les clés de l’équipe à de nouvelles stars comme Isco, Thiago Alcantara ou encore Marco Asensio. Bien lui en a pris car les derniers gros matchs ont montré une équipe assez impressionnante. Est-ce le retour de la Furia Roja ?

3 ÉTOILES

Argentine     ARGENTINE     Argentine

Même si la qualification a été obtenue au forceps – on a même cru un moment que ça ne passerait pas – et que le niveau de jeu est parfois déplorable (défaite 6-1 en Espagne en mars), on ne peut pas complètement écarter du jeu une équipe qui compte en son sein le meilleur joueur du Monde (Lionel Messi) et d’autres joueurs de talent (Di Maria, Agüero, Higuain ou encore Dybala). Le souci, pour le sélectionneur Jorge Sampaoli, c’est de réussir à faire jouer tout ce beau monde ensemble et de trouver un équilibre dans une équipe où la défense n’est pas le point fort, loin de là…

France     FRANCE      France

Finaliste du dernier Euro à domicile, l’équipe de France souffle le chaud et le froid depuis deux ans, alternant les très bonnes prestations (en Allemagne ou aux Pays-Bas) et les autres bien plus inquiétantes (face au Luxembourg ou à la Colombie dernièrement). Cela est sans doute dû à sa relative « jeunesse » et à un manque de véritables tauliers. Le talent offensif est indéniable - et même exceptionnel - mais c’est rare qu’une telle compétition se gagne sans une défense hermétique. Et de ce côté-là, les interrogations sont bien plus nombreuses…

Je pousserai la réflexion sur l'équipe de France dès demain dans un nouveau billet.

2 ÉTOILES

Angleterre     ANGLETERRE     Angleterre

Eternel outsider avec ses nombreux talents annoncés, les Three Lions finissent toujours par se ramasser devant la réalité de la compétition (élimination au premier tour en 2014 et en huitièmes en 2016). Pourquoi cette année serait la bonne alors que, par rapport aux équipes précédentes, il semble manquer de véritables patrons, notamment au milieu de terrain ? Peut-être parce l’Angleterre possède avec Harry Kane un attaquant de classe mondiale et que, dans un bon jour, Dele Alli ou Raheem Sterling peuvent faire des différences folles. Mais ça risque quand même d’être juste…

Belgique     BELGIQUE     Belgique

Il y a peu d’équipes qui ont autant de joueurs capables de retourner un match que les Diables Rouges. Avec Hazard, De Bruyne, Mertens ou même Lukaku, il y a du talent à revendre. Même derrière, c’est plutôt solide avec des valeurs sûres de la Premier League comme Alderweireld, Kompany ou Vertonghen. Alors, pourquoi ne pas faire de la Belgique un plus sérieux candidat au trophée ? Parce que, comme d’habitude, il va y avoir des soucis en interne et ils ne vont pas réussir à tenir sur la durée de la compétition. Si tout le monde tire dans le même sens, par contre, attention aux dégâts !

Colombie     COLOMBIE     Colombie

Belle surprise en 2014 – quart de finaliste et franchement dangereux contre le Brésil – sous la conduite de James Rodriguez, les Colombiens seront davantage attendus en Russie. Avec l’apport d’un Falcao plutôt en forme devant et l’éclosion de défenseurs centraux de qualité (Davinson Sanchez ou Yerry Mina), les Cafeteros n’ont semble-t-il pas vraiment perdu au change en quatre ans. Parviendront-ils à rééditer la même performance ? Rien n’est moins sûr mais ça serait déjà le signe d’une Coupe du Monde réussie.

Croatie     CROATIE     Croatie

Il y a deux ans, la Croatie avait enchanté l’Euro au premier tour (avec une magnifique victoire sur l’Espagne) avant de tomber dans un match de piètre qualité contre le futur vainqueur portugais. Cette année, ils reviennent avec leur force – un milieu de terrain brillant emmené par Modric – et leurs faiblesses – une défense peu rassurante. C’est le genre d’équipes qui, dans un bon jour, peut embêter vraiment tout le monde. Mais qui peut aussi imploser assez rapidement si ça ne tourne pas dans le bon sens pour eux…

Portugal     PORTUGAL     Portugal

Forcément, une équipe qui a remporté l’Euro deux ans auparavant se doit de figurer dans une liste d’outsiders au titre mondial. Mais j’ai peine à croire que les Portugais referont le coup d’une compétition très moyenne conclue victorieusement deux fois de suite. Bien sûr, ils possèdent avec Cristiano Ronaldo une arme atomique, mais, à côté de cela, j’ai l’impression que tous les autres joueurs n’ont pas vraiment progressé en deux ans. Et les derniers matchs amicaux n’ont rien eu de rassurant…

Uruguay     URUGUAY     Uruguay

Défense de fer (menée par la charnière de l’Atletico Godin-Gimenez), milieu très travailleur et attaquants de grand talent (Suarez et Cavani), c’est la formule de l’Uruguay depuis des années maintenant et ça ne marche plutôt pas si mal avec une demi-finale en 2010 et une qualification dans le groupe de la mort en 2014 (devant Italie et Angleterre). Ça risque d’être encore la même recette pour cette année et attention à cette équipe qui a un premier tour plutôt abordable (Egypte, Arabie Saoudite et Russie) et pourra ainsi monter tranquillement en rythme.

 

ÉQUIPE-TYPE :

LES ABSENTS
 

Leur sélection ne s’est pas qualifiée, leur sélectionneur n’a pas voulu d’eux, le sort de la blessure s’acharne sur eux… Autant de raisons qui font que l’on ne pourra pas les voir évoluer cette année pendant la Coupe du Monde. Et on peut le regretter car ce sont autant de joueurs qui ont un réel talent et qui manqueront nécessairement…

Titulaires

Les absents

Gianluigi BUFFON (Italie) :

S’il n’est sans doute plus, à quarante ans, parmi les tous meilleurs gardiens de la planète, ne pas voir l’Italien lors de cette Coupe du Monde est un déchirement. Mais l’Italie n’a pas été capable de battre la Suède en barrage et ne peut s’en prendre qu’à elle-même. Pour lui, c’est une fin de carrière internationale un peu tristounette et pas forcément méritée, alors qu’il espérait disputer une sixième Coupe du Monde, vingt ans après avoir été présent en France !

DANI ALVES (Brésil) :

Malgré une saison en dents de scie, il en avait fait suffisamment pour conserver sa place de titulaire sur le flanc droit de la défense brésilienne. Mais le dernier match important de la saison parisienne, à savoir la finale de Coupe de France, lui a été fatal puisqu’il s’est blessé tout seul au genou, anéantissant ainsi tous ses espoirs. Son apport offensif manquera  à la Seleção même si, physiquement, il semble de plus en plus près de la rupture et donc défensivement friable.

Leonardo BONUCCI (Italie) :

Comme pour Buffon, c’est triste de ne pas voir l’un des tous meilleurs défenseurs centraux du monde jouer cette compétition. Même si son transfert surprise de la Juventus au Milan AC n’a pas, pour l’instant, été couronné de succès, avec une saison au mieux moyenne de sa part, il n’en reste pas moins un central de très grande qualité, doté d’une qualité de relance exceptionnelle !

Laurent KOSCIELNY (France) :

Sans doute l’absence que je trouve personnellement la plus douloureuse. Assuré de figurer dans la liste des vingt-trois bleus (et méritant selon moi un poste de titulaire), le natif de Tulle a vu son rêve s’effondrer du fait d’une vilaine blessure à deux matchs de la fin de la saison (rupture du tendon d’Achille). Ce joueur, bien trop souvent décrié à mon goût, méritait vraiment une autre sortie en bleu que celle-ci. En espérant qu’il puisse revenir à son niveau avec son club d’Arsenal dans les prochains mois.

ALEX SANDRO (Brésil) :

Il faut dire qu’avec Marcelo à ce poste, la sélection brésilienne a son titulaire indiscutable. Mais, pour le remplacer, Tite a plutôt choisi de s’appuyer sur la fiabilité de Filipe Luis (malgré sa fin de saison difficile à l’Atletico Madrid) plutôt que sur la « folie » du latéral turinois, davantage porté sur l’avant et sans doute moins sûr défensivement. C’est un choix qui peut évidemment se comprendre mais pour celui que tous les grands clubs d’Europe s’arrachent, la pilule doit être difficile à avaler.

Radaj NAINGGOLAN (Belgique) :

Le sélectionneur Roberto Martinez a décidé de frapper fort en ne sélectionnant pas le « Ninja », milieu de terrain de la Roma. Sans doute agacé par ses frasques extra-sportives (le joueur fume et ne s’en cache pas vraiment), l’Espagnol se prive d’un combattant exceptionnel, qui n’est pas pour rien dans la « Romontada » de la Roma contre Barcelone il y a deux mois. Si le talent ne manque pas côté belge, j’espère pour eux qu’ils ne pêcheront pas par manque d’impact au milieu de terrain. Si c’est le cas, ce choix fort refera forcément parler.

Arturo VIDAL (Chili) :

Il ne sort pas de la meilleure saison de sa carrière, lui qui n’est plus un titulaire indiscutable au Bayern Munich, mais ce n’est pas pour cela qu’il ne sera pas du voyage en Russie. C’est juste que le Chili n’a pas réussi à terminer dans les cinq premiers de ce mini-championnat concernant dix équipes pour les éliminatoires en Amérique du Sud. C’est seulement à la différence de buts que la Roja a été devancé par le Pérou mais ça fait tache pour le double tenant du titre de la Copa America.

Miralem PJANIC (Bosnie-Herzégovine) :

La Bosnie Herzégovine n’a pu faire mieux que troisième dans son groupe lors des éliminatoires, ratant ainsi une deuxième qualification d’affilée après son apparition en phase de poules au Brésil. C’est dommage car l’équipe a quelques talents, dont le milieu de terrain de la Juventus. Remarqué principalement pour sa qualité sur coup de pied arrêté, il est aussi un formidable manieur de ballon, capable de trouver des passes dans tous les espaces. Il ne pourra pas le démontrer cet été…

Gareth BALE (Pays de Galles) :

On l’avait un peu oublié au cours d’une saison difficile mais sa formidable entrée en finale de Ligue des Champions (deux buts dont un devenu légendaire) a rappelé quel joueur il était. Il aura sans doute besoin de changer d’air en club pour pouvoir de nouveau exprimer tout son talent. Tout comme son compatriote Ryan Giggs, il risque d’avoir du mal à jouer un jour une Coupe du Monde avec une sélection qui reste assez faible, malgré sa demi-finale lors du dernier Euro.

Alexis SANCHEZ (Chili) :

Son passage à Manchester United il y a six mois est pour l’instant un échec mais le Chilien n’en reste pas moins l’un des attaquants les plus excitants au monde. Hyperactif, il a sans doute une petite tendance à trop en faire, mais c’est le type de joueur capable de débloquer un match sur une ou deux inspirations géniales. Du genre que l’on veut voir dans une compétition comme une Coupe du Monde.

Pierre-Emerick AUBAMEYANG (Gabon) :

Tombé avec sa sélection du Gabon dans une sorte de groupe de la mort (avec le Maroc, le Mali et la Côte d’Ivoire), l’attaquant d’Arsenal n’avait que peu de chances d’être présent à la Coupe du Monde. Il fait partie de ces joueurs qui risquent de passer leur vie à courir derrière une participation à la plus prestigieuse des compétitions… Et c’est bien dommage car avec sa vitesse et son sens du but, il est l’un des attaquants les plus spectaculaires du moment !

Remplaçants

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