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TFSC EN MODE COUPE DU MONDE 2018 : PREMIER TOUR - BILAN GROUPE PAR GROUPE

 L'Article


Groupe par groupe

Honnêtement, à part la sortie de piste de l'Allemagne qui est une énorme surprise et à un degré moindre celle de la Pologne, il n'y a pas eu de bouleversements majeurs dans ce premier tour de Coupe du Monde. D'ailleurs, la preuve en est que seule trois équipes qui n'étaient pas dans les deux premiers chapeaux ont réussi à s'extraire de leurs poules (Danemark, Suède et Japon).

Mais le résultat de ce premier tour donne un drôle de tableau où la Colombie sera seule représentante du reste du Monde face à l'Europe en bas et où le haut ressemblera vraiment à une Coupe du Monde avec des pays d'un peu partout dans le Monde (enfin surtout Europe et Amérique du Sud).

Groupe par groupe, il est donc intéressant d'analyser ce qui a pu se passer pour en arriver là. Etant donné que je n'ai pas pu voir tous les matchs (surtout quand ils se déroulaient en même temps !) même si j'ai vu jouer au moins une fois chaque équipe, ça reste un bilan forcément partiel mais je pense qu'il est tout de même assez fidèle à ce qui a pu se passer pendant ces deux semaines vraiment intenses.

 

Groupe A

On pensait bien que ce groupe ne serait pas forcément le plus folichon de la Coupe du Monde avec quatre équipes pas très excitantes sur le papier. Et, dans les faits, ça s’est vérifié puisque l’Uruguay a tranquillement tenu son rang de favori en remportant ses trois matchs sans encaisser de buts, mais sans être vraiment challengé non plus. La Russie a assuré derrière et, de leur côté, l’Egypte et l’Arabie Saoudite se sont battus dans un dernier match, remporté à la dernière seconde par les Saoudiens.

La surprise : La faiblesse égyptienne

 Qualifiée très tôt dans la zone africaine, la sélection égyptienne retrouvait la Coupe du Monde après vingt-huit ans d’absence. Et avec Mohamed Salah, étincelant cette saison en fer de lance, et un groupe pas si compliqué a priori, elle pouvait espérer pourquoi pas atteindre les huitièmes de finale. Patatras… Après un premier match perdu à la dernière minute contre l’Uruguay, les Pharaons se sont écroulés, finissant même avec trois défaites au compteur… La blessure de Salah et l’incertitude sur ses réelles capacités n’ont pas aidé, mais quand même…

Le match : Russie-Uruguay (0-3)

Evidemment, ce match ne revêtait pas un enjeu capital puisque seule la première place du groupe était en jeu et, d’ailleurs, le sélectionneur russe avait fait le choix de largement faire tourner. Après deux victoires sur la plus petite des marges, l’Uruguay a haussé le ton et a facilement disposé d’une Russie bien trop inoffensive et rapidement réduite à dix. Dans un groupe loin d’être spectaculaire, c’est peut être ce qu’on a vu de mieux, notamment techniquement. Mais pas de quoi non plus sauter au plafond…

Le joueur : Aleksandr Golovin

Golovin

Il n’aura joué que deux rencontres, puisqu’il a été mis au repos par son entraîneur pour la rencontre face à l’Uruguay. Mais il les a éclaboussées de sa classe, notamment la première. Déjà sur les tablettes de pas mal de bons clubs européens, il a démontré que sa pate droite était très bien réglée. Il faudra qu’il soit au top si les Russes veulent passer l’obstacle espagnol.


Groupe B

Si le résultat final ressemble à celui qui était attendu, avec l’Espagne et le Portugal qui sortent du groupe, la manière, elle, a énormément surpris puisque l’Iran et le Maroc ont fait bien plus que s’accrocher, poussant les deux pays ibériques dans leurs derniers retranchements dans des minutes finales un peu folles sur les deux terrains.

La surprise : La densité du groupe

Trois nuls et trois victoires 1-0, voici donc le bilan de ce groupe. Et, franchement, je pense que peu de monde aurait pu prévoir que tous les résultats seraient aussi serrés. Evidemment, l’Iran et le Maroc s’étaient fait remarquer en qualification par leurs dispositions défensives mais, face à deux grosses équipes européennes, on pouvait penser que ça ne tiendrait pas autant. Eh bien si ! Et, finalement, Espagne comme Portugal ont eu un mal fou pour se dépêtrer de ces outsiders qui ont plus que donné le change.

Le match : Espagne-Portugal (3-3)

C’était le deuxième jour du Mondial, un match forcément attendu et, le moins que l’on puisse dire, c’est que l’on n’a pas été déçu du tout ! Une intensité de tous les instants, des buts magiques (celui de Nacho, notamment), des rebondissements (avec ce coup-franc dans les dernières minutes de Cristiano Ronaldo) et une qualité technique très au-dessus de la moyenne. Sans aucun doute le plus beau match de ce premier tour.

Le joueur : Cristiano Ronaldo

Ronaldo

Avec ses quatre buts, il a porté son équipe. Relativement absent dans le jeu, il a su surgir quand il le fallait, que ce soit sur penalty, sur coup franc ou encore de la tête sur corner. Le signe, évidemment, d’un très grand joueur. Mais le dernier match aurait pu lui coûter très cher avec ce penalty manqué et, surtout, ce carton jaune qui, d’après moi, ressemblait plutôt à un rouge, suite à un coup de coude porté à un joueur iranien.



Groupe C

Le Pérou avait une bonne petite tête d’outsider dans un groupe promis aux équipes européennes. Mais leurs deux défaites 1-0 les ont plombés malgré un jeu relativement excitant, et, surtout, une véritable envie de jouer. Parce que, dans ce groupe, c’est principalement ce qui a manqué… Entre une équipe de France à côté de ses pompes (nous avons déjà pu le voir), un Danemark au jeu restrictif et une Australie intrinsèquement faible, ce n’était pas la fête du jeu, loin de là…

La surprise : Le peu d'écart entre les équipes

C’est un peu une constante de ce premier tour car, mis à part quelques matchs bien précis, la majorité des rencontres aura été serrée. Dans ce groupe, mis à part le dernier match où il y a deux buts d’écart (pour le Pérou face à l’Australie), tous les matchs ont été très tendus et auraient pu franchement tourner différemment. C’est notamment le cas pour le Pérou qui a manqué un penalty face au Danemark avant de dominer (et de frapper la barre transversale) face à la France. Alors, évidemment, toute équipe qui se qualifie à la Coupe du Monde ne peut être prise à la légère mais il me semble qu’il y avait de plus importantes différences de niveau dans le temps…

Le match : Danemark-Pérou (1-0)

Deuxième match du groupe par ordre chronologique, il m’a vraiment étonné par son côté fortement débridé, notamment en première mi-temps. Une grosse intensité, du jeu, des courses, bref, ce qu’on aime voir dans un match de foot. Sans vouloir faire de mauvais jeu de mots, ce n’était pas le Pérou, mais par rapport à ce qu’on a pu voir d’autre, ça valait largement le coup de s’y intéresser… Mais, paradoxalement, c'est sans doute également ce résultat qui a empêché les autres matchs de vraiment s'enflammer. Un nul, résultat mérité au vu de la rencontre, aurait sans doute davantage débridé ce groupe.

Le joueur : Tim Cahill

Cahill

C’est un peu par défaut que je mets un joueur qui n’aura finalement joué que 37 minutes dans cette Coupe du Monde mais il est presque devenu l’objet d’une affaire d’état en Australie puisque l’opinion publique demandait la titularisation de la légende des Socceroos (106 sélections et 50 buts). Il est finalement rentré lors du dernier match alors que l’affaire était bien mal embarquée. C’était la dernière occasion de voir ce drôle de joueur en Coupe du Monde…


Groupe D

A première vue, c’est ce groupe qui ressemblait le plus au fameux « groupe de la mort » que l’on cherche à chaque compétition. Avec une Argentine portée par le meilleur joueur du monde, une Croatie toujours aussi excitante, un Nigeria solide et une Islande qui avait marqué l’Euro, on pouvait s’attendre à des surprises. Finalement, ce sont les deux favoris logiques qui s’en sont sortis, l’un sans aucune difficulté, l’autre au bout du suspense…

La surprise : Les difficultés argentines

Evidemment, la qualification avait été plus que compliquée, et Messi avait sauvé la patrie en inscrivant un triplé lors du dernier match, mais quand même… Quand on possède une telle brochette d’attaquants de classe mondiale et des joueurs référencés en Europe, on ne devrait pas se faire autant peur au premier tour de la Coupe du Monde. Mais il y a visiblement un vrai souci avec les choix parfois lunaires du sélectionneur Sampaoli (lui aussi plutôt réputé), certains postes sinistrés (notamment du côté défensif) et un jeu collectif quasi-inexistant. Reste plus qu’à espérer que tout cela ne s’imbrique pas correctement lors de leur huitième de finale…

Le match : Nigéria-Argentine (1-2)

Au pur point de vue footballistique, la démonstration croate face à l’Argentine est sans doute plus intéressante mais, en termes d’intensité et d’émotion, ce match qui ressemblait furieusement à un seizième de finale a tout emporté. Dans une ambiance absolument délirante (près de 50 000 argentins dans le stade), l’Argentine a étalé toutes ses faiblesses, notamment derrière ou dans la construction du jeu, mais également ses talents (ou plutôt SON talent, à savoir Lionel Messi) et sa grinta. Ça passe tout juste pour les Argentins, mais ils sont encore en vie.

Le joueur : Luka Modric

Modric

On connaît le talent du bonhomme, évidemment, mais ses deux premiers matchs l’ont encore confirmé, et de quelle manière. Indispensable dans le jeu croate, il a régalé avec sa justesse technique, ses passes millimétrées et sa manière de contrôler le rythme des rencontres. Et que dire de son but face à l’Argentine, une vraie petite merveille de frappe ! Avec un Modric à ce niveau, la Croatie peut voir loin. Pour faire le même coup qu’il y a vingt ans ?


Groupe E

C’est sans doute le groupe où les résultats globaux ont été le plus conforme à ce qui était attendu avec une première place pour le Brésil (qui a tout de même fait un nul), une qualification de la Suisse qui a été solide, et une élimination pour les deux équipes supposées les plus faibles, à savoir le Costa Rica (pourtant quart de finaliste il y a quatre ans) et la Serbie. Pour autant, la plupart des matchs ont été serrés et plutôt intéressants.

La surprise : Peut-être qu'il n'y en ait pas eu de véritable

Evidemment, tout le monde (ou presque) pensait que le Brésil se baladerait dans cette poule et, franchement, ça n’a pas été le cas. Pour autant, les Auriverde ont maitrisé ce premier tour, n’étant jamais véritablement en danger, sur la base d’une défense centrale de haut niveau (Tiago Silva, notamment, semble être au top) et des éclairs de ses stars de devant. Derrière, la Suisse a fait le travail en neutralisant le Brésil, en battant la Serbie puis en assurant contre le Costa Rica. La Serbie, elle, pourra regretter de ne pas avoir su maitriser les Suisses en deuxième mi-temps. Et le Costa Rica, lui, a prouvé que faire la surprise deux éditions de suite n’est pas chose aisée… Bref, que des choses attendues…

Le match : Suisse-Serbie (2-1)

Un duel intense où chacune des équipes a véritablement eu sa mi-temps avec une Serbie qui a attaqué très fort, avec notamment la présence imposante aux avant-postes d’un Mitrovic qui prenait tout de la tête. Les Serbes auraient même pu bénéficier d’un penalty pour un accrochage dans la surface. Mais, après la mi-temps, ils ont sérieusement baissé physiquement, laissant la Suisse développer son jeu et finir par les achever à la toute dernière minute. Franchement sympathique.

Le joueur : Philippe Coutinho

Coutinho

Plus qu’un Neymar qui a eu tendance parfois à s’enferrer dans des dribles, c’est actuellement le joueur du Barca Philippe Coutinho qui porte l’attaque du Brésil. Placé dans un rôle de milieu de terrain très offensif, il est au cœur de toutes les actions et c’est lui qui est le véritable patron du Brésil de ce début de Mondial. Deux buts, une passe décisive et l’impression qu’il contrôle à lui tout seul le rythme de l’attaque brésilienne. Même si sa présence apporte un certain déséquilibre à l’ensemble du milieu de terrain, il semble aujourd’hui incontournable…


Groupe F

Quatre équipes qui peuvent encore se qualifier avant la dernière journée, seulement trois points d’écart entre le premier du groupe et le quatrième, un immense favori au tapis… Ce groupe F nous en aura fait voir de toutes les couleurs, avec la plupart des matchs vraiment intéressants car très intenses. Le tout pour un résultat franchement inimaginable il y a deux semaines à peine.

La surprise : L'élimination de l'Allemagne

Même s’il on peut maintenant parler d’une sorte de malédiction du tenant (quatrième éliminé dès les phases de poule en cinq éditions), voir la Mannschaft se faire sortir dès le premier tour, en finissant dernière de son groupe, a quelque chose d’assez extraordinaire. D’abord parce que ses résultats depuis de nombreuses années en grande compétition étaient exceptionnels mais aussi parce que les joueurs qui la composent sont de grande qualité. Sans doute une forme d’usure pour certains cadres, et les difficultés à se réinventer pour l’entraîneur ont plombé une équipe d’Allemagne qui a eu l’air perdue la plupart du temps.

Le match : Allemagne-Suède (2-1)

Après une défaite inaugurale un peu folle contre le Mexique, on a bien cru que l’Allemagne avait définitivement lancé son Mondial avec cette victoire à l’arrachée face à une équipe de Suède qui a parfaitement joué le coup. Hyper regroupés, les Scandinaves ont profité de contres pour faire très mal à une arrière-garde allemande inquiétante. Ils auraient même dû bénéficier d’un penalty assez tôt dans le match. Mais l’Allemagne a réussi à percer le coffre-fort en deuxième mi-temps en égalisant puis en s’imposant sur ce coup franc indirect devenu mythique de Toni Kroos après cinq minutes d’arrêts de jeu. Une fin de match complètement folle !

Le joueur : Hirving Lozano

Lozano

Alors qu’il était annoncé sur les tablettes des plus grands clubs européens l’été dernier, le jeune Mexicain avait décidé de signer aux Pays-Bas, au PSV Eindhoven. Après une saison déjà réussie, cette Coupe du Monde est pour le moment une réussite absolue et devrait de nouveau attiser les convoitises. Intenable sur son aile gauche lors des deux premiers matchs, il a été buteur face à l’Allemagne et passeur face à la Corée du Sud. Avec son visage poupin et ses dribles déroutants, il est devenu la nouvelle star de cette équipe mexicaine plutôt séduisante.


Groupe G

C’est vrai que sur le papier, on pouvait se dire qu’avec deux grosses sélections européennes, et deux pays bien moins habitués à ce genre de compétition, ce groupe H ne serait pas forcément le plus serré. De fait, au bout de deux journées, l’affaire était entendue avec les qualifications de la Belgique et de l’Angleterre. Si les premières rencontres avaient pu être un peu serrées, la deuxième journée a bien prouvé la différence de niveau énorme entre les quatre sélections.

La surprise : Le retour de la défense à trois

Allez, un petit point tactique parce que, honnêtement, ces six matchs de groupe n’ont pas offert d’énormes surprises à se mettre sous la dent. C’est assez amusant de voir que la Belgique et l’Angleterre évoluent – pour le moment, en tout cas – avec une défense à trois et des latéraux qui couvrent tout le couloir. C’est revenu un peu à la mode ces dernières années alors que ça avait été complètement mis de côté au début des années 2000. Je ne suis pas certain que ça continue en cours de compétition mais, au moins, ça fait quelque chose à dire !

Le match : Angleterre-Panama (6-1)

Dans un groupe où aucun match n’a véritablement été enthousiasmant (surtout que le choc Angleterre-Belgique a largement été escamoté avec des équipes bis et pas une folle envie de l’emporter), c’est sans doute le carton de l’Angleterre face au bizuth panaméen qui ressort du lot. Au cours d’une première période à sens unique, les Anglais ont complètement fait exploser la défense panaméenne avec cinq buts. La suite a été moins réjouissante puisque les Anglais n'ont plus poussé...

Le joueur : Harry Kane

Kane

Quand, en moins deux matchs de Coupe du Monde, on marque pas moins de cinq buts, c’est qu’on est plutôt en forme. Evidemment, il y a trois penaltys et un but plus que chanceux face au Panama, mais tout de même… Celui qui a été propulsé capitaine des Three Lions et sur qui repose une grande partie des espoirs anglais semble être au rendez-vous. Il faudra maintenant voir s’il tient la même cadence lors des matchs à élimination directe.


Groupe H

Avec ses quatre équipes de continents et de styles de jeu différents, ce dernier groupe avait tout pour être l’un des plus difficiles à cerner. Et, de fait, ça l’a été puisque, mise à part la Pologne éliminée après deux défaites en deux matchs, les trois autres équipes ont joué la qualification jusqu’au bout, le Japon et le Sénégal se départageant même au nombre de cartons reçus. C’est une première et cela montre la densité de la poule.

La surprise : L'élimination rapide la Pologne

Avec sa technique un peu « fourbe » pour être bien classé au classement FIFA (jouer très peu de matchs amicaux), la Pologne avait réussi à être dans le premier chapeau et, donc, s’éviter une très grosse pointure. Le groupe où elle était tombée était dense mais largement à la portée du dernier quart-de-finaliste de l’Euro (défaire aux tirs aux buts face aux futurs vainqueurs portugais). Mais, plombés par des erreurs défensives et, surtout, par sa pauvreté offensive (avec un Lewandowski hors du coup) lors des deux premiers matchs, la Pologne n’a pas fait long feu… L’une des déceptions de ce premier tour.

Le match : Japon-Sénégal (2-2)

Evidemment, après trois journées, quand on sait que les deux équipes ont été finalement départagées au nombre de cartons reçus, cette rencontre (la deuxième du groupe) prend un tout autre relief. Mais, de ce que j’ai vu, ça a surtout été le meilleur match de la poule avec un Sénégal entreprenant et un Japon qui a réussi à plier sans rompre et qui aurait même pu/dû s’imposer avec un peu plus de réussite. Un vrai match de Coupe du Monde, plaisant à souhait !

Le joueur : Yerry Mina

Mina

Resté sur le banc lors de la première rencontre, perdue par la Colombie face au Japon, le défenseur central du Barça (recruté en janvier dernier) a remplacé son compère Murillo pour solidifier l’arrière-garde, ce qu’il a très bien fait, étant plutôt propre dans ses interventions et solide sur l’homme. Ce qui n’était sans doute pas prévu au programme, c’est qu’il inscrive un but à chaque match, les deux fois de la tête et sur corner. Le facteur X de cette sélection colombienne…



Maintenant, place aux matchs à élmination directe, là où le football prend toute sa saveur, surtout au vu des affiches proposées dès les huitièmes de finale ! Je vous en dirai des nouvelles !




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