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UN MOIS DE SPORT #3 : OCTOBRE 2011

 L'Article


A RETENIR

logo coupe du monde

Ce mois d’octobre a été marqué par la fin (ou le véritable début, c’est selon…) de la Coupe du Monde de Rugby. Trois week-ends riches en émotions, mais pas forcément en essais… La France a échoué d’un souffle en finale face aux immenses favoris néo-zélandais mais ils n’ont vraiment pas à rougir de cette défaite. Si vous voulez plus d’infos sur cette Coupe du Monde, retrouvez mon bilan ainsi que mon équipe type.
Le reste du mois n'aura pas forcément été folichon au niveau sportif. Ah si, peut-être tout de même l'arrivée de Tony Parker dans le championnat de France de basket. J'étais à son premier match avec l'ASVEL et il est vrai qu'il a montré qu'il était clairement au-dessus du lot quand il décidait de s'y mettre.

LE TOP : NBA 2K12

jaquette

Une fois n’est pas coutume, c’est de sport virtuel dont il va s’agir puisque début octobre est sorti NBA 2K12, un jeu vidéo de basket. En cette période un peu trouble pour ce sport puisque la NBA n’a toujours pas repris (et visiblement, ce n’est pas encore gagné pour que cela arrive rapidement), le fan de basket a besoin de voir du basket. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce jeu procure un vrai plaisir à n’importe quel amateur. Il est considéré par pas mal de gens comme la meilleure simulation de sports jamais réalisée. Pourtant, l’opus précédent était déjà d’excellente facture mais là, la barre est placée encore plus haut. Les graphismes sont d’une qualité incroyable et surtout, la durée de vie du jeu est à peu près illimitée.

nowitzki

Entre les différents modes de jeu (saison, mon joueur, légendes,…), il y a de quoi passer de bonnes heures devant son écran d’ordinateur. Quand on joue, on a vraiment l’impression d’être dans l’ambiance de ce basket américain si spectaculaire (même si ce n’est pas mon basket préféré, loin de là). Il y a une foule de petits détails qui donnent un vrai réalisme au jeu. Tous les joueurs importants ont leur spécificité (shoot, déplacement,…). Le mode « mon joueur » est addictif et que dire du mode « légendes » qui permet de prendre en main les plus grandes équipes de l’histoire de la NBA. Le graphisme et les règles s’adaptent en fonction de l’époque, pour un rendu visuel vraiment époustouflant. Ça ne remplacera jamais une vraie saison de basket mais ça a le mérite de faire patienter…

LE FLOP : L'affaire Tony Vairelles

Vairelles

Depuis plus d’une semaine maintenant, Tony Vairelles dort en prison. Il est accusé, avec ses frères, d’être à l’origine de coups de feu contre les videurs d’une boite de nuit. Je suis triste car c’est en grande partie grâce à ce joueur (et à tous ses coéquipiers du titre lensois de 1998) que je suis aujourd’hui un supporter à vie du Racing Club de Lens. C’était un joueur assez atypique, mais un attaquant de talent qui a tout de même joué six fois pour l’équipe de France et qui aurait pu (du ?) être de la fête lors de la Coupe du Monde 1998. Après ses belles années lensoises, il a connu une longue descente aux enfers dans le monde sportif (passages ratés à Lyon, Bordeaux, Bastia, puis au Luxembourg) puis judiciaire avec cette affaire qui met aussi en lumière la relation assez étrange qu’il a toujours entretenue avec sa famille.
Ce genre d'histoire rappelle toujours l’immense fragilité de joueurs lancés très tôt dans le monde professionnel, avec des sommes qui peuvent leur faire tourner la tête et un environnement pas forcément en phase avec tous ces changements. Il est vraiment important qu’il y ait, dans les centres de formation, un vrai travail autour de toutes ces questions. Pour le bien des joueurs et celui du football en général.

LE FOCUS DU MOIS : Les duos de commentateurs sportifs

jeanpierre

Ce mois-ci, presque autant que le déroulement de la Coupe du Monde de rugby, ce sont les commentaires sur TF1 qui ont fait l’actualité. Il faut dire que Christian Jeanpierre a presque tout fait pour se rendre insupportable au cours des deux mois de compétition. Ca a commencé très fort le premier week-end lorsqu’il a cru pendant plus d’un quart d’heure que le Pays de Galles était en tête face à l’Afrique du Sud. Le reste a été à l’avenant avec de nombreuses imprécisions sur le nom des joueurs, ou, plus grave, sur des règles clés. Le summum a sans doute été atteint lors de la finale où il a affublé pendant toute la deuxième mi-temps l’ouvreur black Stephen Donald du nom de Stephen Jones (qui, de fait, est un ouvreur gallois assez mythique). Je suis bien sûr conscient que commenter sur une chaîne comme TF1 (chaîne qui se veut la plus fédératrice possible) des matchs d’un sport où les règles ne sont pas toujours évidentes ne doit pas être un exercice aisé mais Christian Jeanpierre a tout de même un peu dépassé la limite lors de cet évènement.

Jammot

Par contre la présence de Jeanpierre en Nouvelle-Zélande me faisait « plaisir » car elle permettait à Christophe Jammot de prendre sa place pour commenter le foot en prime-time (Equipe de France et Ligue des Champions). Mais lui qui est si bon avec l’excellent Jean-Luc Arribart sur Eurosport a visiblement été touché du virus TF1 qui rend insupportable tout commentateur ou consultant qui s'occupe d'un sport (la palme revenant sans doute à Lizarazu, le roi de l’avis définitif ou bien au trio qui ne voit rien de la F1). C’est un peu triste de voir qu’il y a de moins en moins de duos de qualité dans l’audiovisuel sportif. En voulant rester le plus possible « grand public », les commentaires se perdent assez vite dans quelque chose de creux non constructif et donc inutile. Ils sont même parfois nuisibles au spectacle.

Cozette-Monclar

Selon moi, seuls deux tirent vraiment leur épingle du jeu. Il s’agit d’abord du duo rugby de chez France 2 (Lartot-Ibañez), très complémentaire, plutôt posé et fin connaisseur de leur sport. Il est vrai qu’ils ont le loisir d’être plus technique et moins « grand public » puisqu’ils s’adressent à des connaisseurs. Enfin, la deuxième paire, considérée de façon unanime comme la meilleure en France à l’heure actuelle est celle que forme pour le basket David Cozette (à gauche) et Jacques Monclar (à droite). D’abord la voix de ce dernier est vraiment exceptionnelle et donne un vrai charme. Il y a ensuite une quantité d’expressions absolument mythiques employées par le duo. C'est même visiblement devenu un jeu entre eux. Surtout, il y a une connaissance extrêmement fine du basket et un propos qui s’adresse vraiment au connaisseur, qui apporte une plus-value et c’est vraiment agréable. De plus, lorsqu’ils ont du faire vivre au « grand public » les derniers matchs de l’Equipe de France à l’Euro en direct sur Canal+, ils ont été tout à fait capables de garder leur spontanéité, leur humour, tout en expliquant de façon très pédagogique ce qui pouvait se passer sur le terrain. Bravo à eux.




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