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TimFaitSonCinema

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14  CAPTAIN FANTASTIC

affiche_du_film Ben vit avec ses six enfants au fond d’une forêt reculée et les éduque à sa façon, faisant tout pour les rendre adultes bien avant l’âge. Mais quand leur mère décède, ils vont devoir revenir au monde réel et la transition ne sera pas des plus évidentes, à la fois pour les enfants, mais aussi pour Ben, qui voit ses méthodes éducatives remises en question…

Un peu trop stéréotypé dans son mécanisme narratif et dans sa réalisation, Captain Fantastic reste un long métrage charmant, porté par un Viggo Mortensen en très grande forme, et une bande-son vraiment chouette. Mais il manque trop d’éléments et une bonne dose d’originalité pour en faire le vrai bon film que l’on nous avait promis. Ce réalisateur laisse quand même de belles promesses pour l’avenir…

10  L’ODYSSÉE

affiche_du_film En 1948, le Lieutenant Cousteau se lance dans un grand projet. Depuis qu’il a inventé un scaphandre autonome, il ne rêve plus que d’explorer les fonds marins. Au fil des années, son idée va prendre de plus en plus d’importance, au risque de la couper de sa propre famille mais aussi du but véritable de ce qu’il considère comme une véritable conquête.

Un peu sauvé par ses belles images sous-marines, L’Odyssée est surtout plombé par un scénario indigent, où tout est plus que surligné, et de trop grandes facilités de mise en scène. Les vraies questions que soulèvent la relation entre le Commandant Cousteau et son fils sont, elles, complètement éludées. Alors, d’accord, c’est beau, mais qu’est-ce que c’est vain…

14  RÉPARER LES VIVANTS

affiche_du_film Alors qu’il vient de faire du surf avec des amis, Simon est victime d’un accident de la route. En état de mort cérébral, son cœur fonctionne encore et ses parents doivent alors prendre une décision concernant le don de cet organe. Dans le même temps, une femme attend la greffe de cœur qui pourra lui permettre de continuer sa vie.

D’un roman magnifique, Katell Quillévéré n’arrive pas à un tirer un long métrage dans la même veine. En diluant un peu trop le récit, elle perd beaucoup de ce qui fait la puissance du livre : l’urgence absolue autour de ce cœur. Ca reste un film tout à fait correct, traversé de très beaux moments, mais qui a peiné à véritablement me satisfaire. Si vous avez le choix, préférez plutôt l’ouvrage de Maylis de Kérangal…

16  MOI, DANIEL BLAKE

affiche_du_film Daniel est proche de la soixantaine et, suite à de graves problèmes de santé au cœur, il doit quitter son poste de menuisier et se voit contraint à faire appel à l’aide sociale. Même si son médecin lui interdit de travailler, il est obligé de chercher de l’emploi pour toucher ses aides. Sa rencontre avec Katie, jeune mère de famille, va-t-elle redonner un sens à une vie de plus en plus absurde ?

Avec sa ligne narrative très claire et parfois un peu trop manichéenne, Moi, Daniel Blake a un côté un peu agaçant. Mais on finit par se faire entraîner par la dignité du personnage principal et la fraternité qui est au cœur de l’histoire de cet homme qui tente de se débattre dans un système de plus en plus déshumanisé, tout en aidant son prochain. Une belle Palme d’Or, qui fait aussi beaucoup réfléchir. 

14  JUSTE LA FIN DU MONDE

affiche_du_film Après plus de dix ans d’absence, Louis revient dans sa famille car il a une grande annonce à faire : il va mourir bientôt. Le temps d’une journée, autour d’un repas, les souvenirs et les rancœurs vont revenir à la surface et bouleverser sa mère, son frère et sa sœur, chacun à leur manière…

Avec Juste la fin du monde, Xavier Dolan prouve une nouvelle fois qu’il peut être un magnifique faiseur d’images, capable de séquences magnifiques et magnétiques. Mais, ici, l’ensemble ne suit pas forcément, du fait notamment d’un côté hystérique bien trop marqué, jusque dans certaines performances d’acteurs caricaturales et d’une mise en scène trop théâtralisée. Le talent est là, c’est certain, mais le réalisateur peine encore un peu à réellement le maitriser.  

13  VICTORIA

affiche_du_film Victoria Spick est une avocate qui est dans une période compliquée de sa vie, aussi bien professionnellement que personnellement. Alors qu’elle se rend à un mariage, elle fait la rencontre de Sam, un ex-dealer dont elle s’était occupée quelques années auparavant. Le lendemain, un de ses amis présent ce soir-là est accusé de tentative de meurtre sur sa compagne. A contrecœur, elle accepte…

Comédie dramatique, à la fois grinçante et loufoque, Victoria est typiquement le genre de films sur lequel j’ai du mal à me faire un véritable avis. Je n’arrive pas à lui trouver de défauts rédhibitoires mais, en même temps, mis à part le jeu de Virginie Efira, que l’on redécouvre ici, rien ne m’a réellement convaincu non plus. Un long métrage facilement oubliable, en somme…

13  UNE VIE ENTRE DEUX OCÉANS

affiche_du_film Tom, un Australien qui revient de la Grande Guerre et qui veut se reconstruire, décide d’accepter le poste de gardien de phare sur une île perdue. Sur la terre ferme, il fait la rencontre d’Isabel, qui va devenir sa femme et l’accompagner sur ce caillou isolé. Mais alors qu’elle ne parvient pas à avoir d’enfant, un canot s’échoue avec un homme mort et un bébé qui, lui, est bien vivant…

Vrai mélo, avec tout ce que ça implique en termes d’événements dramatiques et d’émotions en tout genre, Une vie entre deux océans a le mérite de remplir avec application son programme initial : l’image est travaillée, la musique poignante et les acteurs par moments bouleversants. Mais le souci, c’est que tout est presque trop calibré et un peu trop long pour vraiment émouvoir le spectateur. Comme si le réalisateur ne savait pas vraiment quoi faire de son matériau de départ.

12  ÉTERNITÉ

affiche_du_film Sur plusieurs générations, de la fin du dix-neuvième siècle jusqu’à aujourd’hui, on suit le destin des femmes d’une même famille, de leurs mariages à leurs morts, on voit leurs joies et leurs malheurs, leur amour pour les hommes et leurs enfants…

Si le travail de mise en scène est vraiment soigné et que quelques séquences sont plutôt émouvantes, Eternité reste un drôle d’objet cinématographique dont j’ai eu du mal à vraiment percevoir la finalité et qui ne m’a pas vraiment transporté et même agacé par moments. Globalement élégant mais franchement vain.

15  STILL ALICE

affiche_du_film Alice Howland est un professeur de linguistique très renommé. Mère de trois enfants et mariée, elle commence à oublier des choses et à perdre ses mots. On lui diagnostique alors une forme très précoce de la maladie d’Alzheimer. Elle va devoir lutter pour continuer à vivre le plus dignement possible et rester celle qu’elle est.

Si le long métrage frappe par son sujet extrêmement fort et par la performance incroyable de Julianne Moore, il n’en reste pas moins qu’il reste une certaine déception tant l’histoire de cette femme aurait pu s’élever dans de bien plus hautes sphères en ayant un traitement cinématographique marqué et une mise en scène vraiment assumée. Ce n’est pas vraiment le cas et Still Alice ne parvient ainsi pas à dépasser le statut de beau film. 

14  UN PETIT BOULOT

affiche_du_film Jacques est dans une sacrée panade : il a été licencié de l’usine où il travaillait, sa copine l’a quitté et les dettes se font toujours de plus en plus importantes. Quand Gardot, le truand local, lui propose de gagne beaucoup d’argent en tuant sa femme, il n’hésite pas longtemps. Mais il ne sait pas encore qu’il se lance dans un drôle d’engrenage…

Si tout n’est pas vraiment maîtrisé, notamment dans le dernier tiers, et qu’on ne sait pas toujours dans quelle direction veut vraiment aller le film, il n’en reste pas moins qu’Un petit boulot est un film pas déplaisant à regarder, vraiment drôle par moments, porté par des dialogues au cordeau et des acteurs en forme. Une petite réussite, quoi…