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TimFaitSonCinema
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AVATAR

En 2154, Jake Sully, ancien marine tétraplégique, est envoyé en mission sur la planète Pandora, peuplée d’un peuple étrange, les Na’vis, et qui regorge d’une pierre que les humains recherchent avec ardeur. En devenant par substitution un Na’vi, il retrouve goût à la vie et va peu à peu changer sa façon d’être par rapport à ce peuple mais aussi par rapport aux humains.
Verdict:
Lors de certaines scènes, on ne peut se dire que : « Whaou ! », tellement les images sont magnifiques. Le scénario et certaines idées sont un peu plus discutables. Mais il faut aller le voir parce qu’on a quand même l’impression d’assister à une révolution dans l’histoire du cinéma.
Coup de coeur:

La beauté visuelle globale du film

La date de sortie du film:

16.12.2009

Ce film est réalisé par

James CAMERON

Ce film est tagué dans:

Science-fiction 3D

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 La Critique


Depuis le temps que l’on en parle de cet Avatar, sorte de projet ultime du réalisateur de Titanic, il commençait à se faire vraiment désirer. Pourtant, la bande annonce et l’histoire générale ne me donnaient guère envie parce que moi, les histoires dans le futur, avec des grands schtroumpfs bleus de trois mètres qui parlent une langue inventée pour l’occasion, ce n’est pas vraiment mon truc (c’est pour ça que Le Seigneur des Anneaux, c’est « très peu pour moi »). Et puis, les jours de la sortie approchant, l’excitation a commencé à monter, petit à petit et je me suis arrangé pour aller le voir le jour de sa sortie, en VO et en 3D (Lyon me permet ça, la chance). Alors ?

La première chose qui est vraiment chouette, c’est que par rapport au précédent film de Cameron, on rentre directement dans le vif du sujet (la demi heure inaugurale de Titanic m’a toujours paru interminable…) avec un survol de cette planète que l’on va apprendre à connaître au cours de 160 minutes d’immersion complète dans un nouveau monde. En effet, il ne nous est jamais donné à voir notre terre, qui est décrite comme étant un véritable dépotoir que les humains fuient. Cette planète Pandora, qu’a-t-elle de particulier ? Elle est peuplée de créatures plus étranges les unes que les autres, mais c’est surtout un lieu où la nature est préservée et tellement belle (c’est tout simplement splendide visuellement : les jeux de couleurs, les formes,…) qu’il apparaît comme un crime de la détruire. En ce sens, le message écologique sous-tendant ce film passe plutôt bien car il s’inscrit dans une logique que l’on ne peut pas contredire, éblouis que nous sommes par cette nature. Les êtres qui peuplent cette planète sont aussi d’une beauté et d’un réalisme confondants. Leurs expressions, leurs sentiments, tout se voit avec précision. Finalement, ce qui touche le plus dans ce film, c’est bien la beauté visuelle absolument ébouriffante. Et cela de façon globale. Mais elle est plus marquée dans des scènes de type très différentes : celles qui sont très calmes de découverte de la planète par le personnage principal aidé par une autochtone, moments de poésie très réussis. Mais les différentes scènes d’action sont tout bonnement exceptionnelles : la première poursuite dans la forêt, la bataille finale,… C’est du très très très grand spectacle. Et rien que pour ca, on en a clairement pour son argent. Ce qui est réellement impressionnant, c’est que, la plupart du temps, on ne sait plus vraiment si on est dans la réalité ou dans le virtuel. C’est une grande réussite et sans doute la nouvelle forme du cinéma de demain.

En ce sens, on peut parler d’une vraie révolution et de l’ouverture d’un nouvel âge dans l’histoire du cinéma. Un petit mot sur le scénario tout de même, qui est tout de même le prétexte de toute cette beauté. Il constitue pour moi le bémol principal de ce film : il est cousu de fil blanc, emmené par des personnages trop caricaturaux. Le duel final est presque annoncé depuis le début et on sait comment ca va se finir. Mais, n’est-ce pas mieux car cela permet de se laisser porter sans trop réfléchir. De plus, la comparaison très explicite avec la guerre en Irak (le général reprend même textuellement les mots de Bush Jr.) n’est pas assez subtile et pas forcément utile. Finalement, tout est dans cette phrase, qui se trouve sur l’affiche du film : « entrez dans un nouveau monde ». C’est vrai que pendant presque trois heures, on est obligé d’y entrer, même les plus réfractaires comme moi, et on n’a pas envie d’en sortir et on ne souhaite qu’une chose : y retourner le plus rapidement possible, ce qui devrait bientôt être le cas…

REVU LE 22/12/2009



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