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TimFaitSonCinema
En 1967, Yves Saint Laurent est déjà bien installé dans le milieu de la mode et il est même une star à part entière. Pendant dix ans, on va le suivre, notamment dans sa vie privée, de sa relation de toujours avec Pierre Bergé à la rencontre avec Jacques de Bascher. Au cours de ces années, on comprend aussi ce que cela lui coûte d’être ce qu’il représente.

La date de sortie du film:

24.09.2014

Ce film est réalisé par

Bertrand BONELLO

Ce film est tagué dans:

Biopic

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TOP 5 - BIOPIC



Le biopic est un genre un peu à part au cinéma même si on le retrouve de plus en plus (faut-il y voir un manque d’inspiration des scénaristes ?). Et, personnellement, je suis toujours très méfiant avec ce genre de films, notamment parce qu’ils peuvent vite devenir très neutres, et donc, inintéressants. Mais certains réalisateurs ont réussi à faire sortir le biopic de ses codes et ainsi à livrer des œuvres de grande qualité.

Voici donc un Top 5 des biopics qui m'ont le plus marqué.

1. JACKIE

Pablo Larrain fait le pari de raconter la vie de Jackie Kennedy en partant d’une interview qu’elle a (vraiment) donné. Cela donne une construction assez impressionnante, faite d’allers-retours incessants, qui lie de façon intime histoire et Histoire. Le résultat est impressionnant. Saisissant.

2. SULLY

  •  Timothée
  •  17.12.2018, 21:00

CÉSAR 2015 : BILAN DE LA CÉRÉMONIE

Vous avez sans doute remarqué que, cette année, je n’ai pas joué à mon petit jeu des pronostics que je faisais les années précédentes (2012, 2013 et 2014). Certains m’en ont quasiment fait le reproche, ce qui me rassure car ça montre que certaines chroniques sont suivies année après année. J’avais pas mal de travail ces temps-ci, je savais que je ne regarderais pas la cérémonie (parents à la maison, quand même…) et, honnêtement, la sélection globale ne me faisait pas sauter au plafond : en gros, tous mes films français préférés de l’année n’étaient pas (ou très peu) représentés et il y a même certaines incongruités que je ne comprenais absolument pas.

Voici donc un petit bilan sur les récompenses attribuées uniquement (sur la cérémonie, paraît-il loin d’être exceptionnelle, je passe donc mon tour) :

- Timbuktu est le très grand vainqueur de l’année avec pas moins de sept César sur huit nominations. A un tel niveau, on peut donc parler de plébiscite. Je suis d’accord pour dire que c’est un joli film (d’où un César mérité pour la meilleure photographie et pas immérité pour la meilleure musique) mais j’ai du mal à m’expliquer un tel engouement des votants (meilleur scénario original ? meilleur montage ? meilleur son ?). Je me dis quand même que l’actualité globale en France a dû pas mal joué. Franchement, en tant que réalisateur, Bertrand Bonello et sa vision assez radicale de Saint Laurent aurait mérité mieux qu’une simple...

  •  Timothée
  •  21.02.2015, 11:30

BILAN CINÉMA 2014 – L’ABÉCÉDAIRE 2014 – PARTIE 2



N comme NYMPHOMANIAC :
Pendant tout le mois de janvier, on n’a presque parlé que du diptyque du sulfureux Lars von Trier : plus de quatre heures répartis en deux volumes (I et II) sortant à quatre semaines d’écart. Si la deuxième partie est moins convaincante, l’ensemble est quand même assez loin de tout ce que l’on avait pu nous annoncer. Ces deux longs métrages confirment surtout que ce réalisateur est capable du meilleur comme du pire, et cela en moins de cinq minutes…

O comme OSÉ :
Si le résultat n’est pas à la hauteur de l’idée de départ et du projet dans son ensemble, il n’en reste pas moins qu’avec Jacky au Royaume des filles, Riad Sattouf est sans doute celui qui a le plus osé au cinéma cette année. C’était impertinent, parfois même un peu limite mais quand même sacrément culoté. Et, ça, il faut quand même le souligner.

P comme PLUSIEURS RÉALISATEURS :
J’aurai vu cette année quatorze films (soit plus d’un sur dix) officiellement réalisés à plusieurs mains (jusqu’à trois). Que ce soient des frères (comme les Dardenne ou les Larrieu), des collègues de promo (l’équipe de Party...

  •  Timothée
  •  14.01.2015, 21:30

BILAN CINÉMA 2014 – UN … AU CINÉMA EN 2014 – PARTIE 1



Petit « jeu » qui permet de revivre l’année cinéma de manière un peu différente.



Un film : La Cour de Babel car c’est celui qui m’a le plus remué cette année. Alors que j’y étais allé un peu « par dépit », ne trouvant rien d’autre à aller voir, j’ai été happé par cette classe, la progression de ces élèves et l’émotion qui s’en dégage. Je l’ai revu une deuxième fois pour vérifier, et l’impression a été la même. La très grande surprise de 2014.

Un film étranger : Mommy de Xavier Dolan. Tout a beau ne pas être parfait, il n’en reste pas moins une énergie dingue, une créativité de tous les instants, une direction d’acteurs au top, quelques séquences magistrales. Un véritable torrent d’émotions fortes.

Un titre :
Her qui fait d’emblée la voix qui accompagnera Theodore pendant tout le film un personnage à part entière, qui a sa propre conscience et donc son existence propre. C’est sur cette idée de base assez inquiétante, il faut bien le dire, que toute l’intrigue va se développer. 

Un film sous-estimé : Marie Heurtin, sorti dans l’indifférence générale, alors que c’est une très belle histoire, pleine...

  •  Timothée
  •  08.01.2015, 19:00

BILAN CINÉMA 2014 – RÉCOMPENSES TOTALES

Voilà les récompenses que j’attribuerais à la fin de cette année cinéma. Quatorze catégories où il y a à chaque fois cinq nominés (excepté pour les rôles d'imitation). Le « gagnant » est indiqué en première position et en gras. Les nominés ne sont, eux, pas classés par ordre de préférence mais bien de façon alphabétique.


Meilleurs films :
- La Cour de Babel (J. Bertuccelli)
- 12 Years a slave (S. McQueen)
- Deux jours, une nuit (J.P. et L. Dardenne)
- Mommy (X. Dolan)
- Philomena (S. Frears)

Meilleurs réalisateurs :
- Xavier Dolan (Mommy)
- Bertrand Bonello (Saint Laurent)
- Stephen Frears (Philomena)
- Steve McQueen (12 Years a slave)
- Spike Jonze (Her)

Meilleurs scénarios :
- Boyhood...

  •  Timothée
  •  06.01.2015, 19:00

LES TROIS FILMS DE LA SEMAINE - 24 SEPTEMBRE 2014



SAINT LAURENT (Bertrand Bonello)


Réalisateur :

Au fil des années, Bertrand Bonello s’est construit une image assez particulière dans le cinéma français, mélange entre une certaine provocation dans les sujets et la recherche d’une esthétique très pointue. Son dernier film (L’Apollonide : Souvenirs de la maison close) ne m’avait pas particulièrement plu (des longueurs assez incroyables par moments) mais je lui avais reconnu de vraies qualités dans la réalisation. En signant pour la première fois un scénario avec une autre personne (Thomas Bidegain : Un prophète, De rouille et d’os), il peut sans doute se concentrer davantage sur l’aspect formel de son œuvre.

Casting :

Grâce à ce film, Gaspard Ulliel revient un peu sur le devant de la scène cinématographique puisqu’on l’avait un peu oublié depuis quelques années et après des débuts assez fracassants. On peut espérer qu’il livre une performance de qualité, surtout que Pierre Niney a placé la barre assez haute il y a neuf mois… Face à lui, on retrouve Jérémie Renier, souvent dans les bons coups et tout une galerie de seconds rôles, dont certains ne me motivent pas trop (Louis Garrel, Léa Seydoux) et d’autres me semblent plus intéressants (Helmut Berger, Jasmine...

  •  Timothée
  •  22.09.2014, 19:00