L'Article
Avant un bilan plus détaillé qui devrait arriver un peu plus tard dans la soirée, voici mon équipe-type de ce mondial après plus d’une vingtaine de matchs vus (uniquement les plus importants). C’est bien sûr sujet à discussions mais voici les joueurs qui m’ont marqué pendant cette coupe du monde :

15. DAGG (NZL)
- des appuis de grande qualité et une vitesse d’exécution hors-norme
- une demi-finale incroyable contre l’Australie où il met le feu à chacune de ses accélérations
- une finale où il est plus discret, bien muselé par la défense française

14. CLERC (FRA)
- une justesse dans les choix qui ne se dément pas : toujours là au bon endroit au bon moment
- un triplé contre le Canada en poules qui donne un bonus important à la France et six essais au total
- plus effacé en finale où les espaces étaient très réduits et où il a du céder sa place sur blessure

13. ROBERTS (WAL)
- une puissance phénoménale au centre du terrain. C’est simple, il avance toujours…
- un quart de finale incroyable contre les Irlandais où il a martyrisé la mythique paire O’Driscoll- Darcy
- un match contre les Français plus en dedans, sans véritables occasions de s’exprimer

12. TUILAGI (ENG)
- un premier ou deuxième centre qui joue comme un perce-muraille en ouvrant les brèches dans les défenses
- le seul Anglais à surnager lors de la défaite face à la France
- attention tout de même à ne pas toujours garder le ballon et à diversifier un peu son jeu

11. JANE (NZL)
- impresionnant dans les airs, notamment en demi-finale face aux Australiens
- des appuis et une vitesse d’exécution hors pair
- pas forcément décisif statistiquement (un seul essai) mais essentiel à a ligne de trois-quarts
10. LE GRAND FLOU : il ya eu un véritable mystère autour de ce poste puisque entre les blessures (Carter), les méformes (Cooper) ou les choix d'entraîneur (Trinh-Duc)aucun demi d’ouverture ne s’est vraiment imposé…

9. PHILLIPS (WAL)
- un demi de mêlée moderne : physique et capable d'aller jouer au ras des regroupements comme le montre ses essais en quarts et en demi
- a parfaitement réussi à alterner le jeu d'avants et d'arrières de son équipe galloise très jeune
- une excellent recrue pour Bayonne cette saison en Top 14, capable d'amener un vrai plus

8. FALETAU (WAL)
- un jeune de vingt ans à peine à l’avenir vraiment prometteur
- un premier match contre l’Afrique du Sud où l’on a vu presque que lui
- moins en vue lors des phases finale, où la pression était plus forte

7. BONNAIRE (FRA)
- un troisième ligne ultra-complet : touche, attaque, défense sont autant de phases de jeu qu’il maîtrise à merveille
- une partition incroyable contre les Anglais en quarts de finale où il a complètement explosé la troisième ligne adverse
- deux derniers matchs dans la continuité avec un très haut niveau de jeu

6. KAINO (NZL)
- une puissance brute qui fait très mal dans toutes les phases de combat
- quatre essais dans la Coupe du Monde, ce qui est intéressant pour un troisième ligne
- forme avec McCaw et Read une troisième ligne qui n’a d’égale que celle de la France

5. WHITELOCK (NZL)
- la surprise du paquet d’avants néo-zélandais qui a réussi à mettre sur le banc Ali Williams
- une présence rassurante en touche où il a presque tout pris
- là encore, le futur d’une équipe black en perpétuel renouvellement

4. HORWILL (AUS)
- un match où il a été omniprésent en quarts de finale contre les sud-africains
- un deuxième ligne moderne qui participe le plus possible au jeu
- emporté tout de même, comme tout son pack par la puissance all-black en demi-finale

3. HEALY (IRL)
- un pilier hyper dynamique et puissant qui a fait beaucoup de mal aux australiens
- une vraie constance en mêlée et une participation active aux phases de jeu mobiles
- le renouveau d’une équipe d’Irlande séduisante mais rattrapé par son âge et par la fin de la génération historique des O’

2. SERVAT (FRA)
- c’est simple, à l’impact, il avance constamment
- très sûr en touche où la France a finalement perdu très peu de ballons
- une vraie tronche du rugby comme on l’aime, celui qui se joue devant et qui a permis à la France d’arriver en finale

1. WOODCOCK (NZL)
- marque l’essai décisif pour les All-blacks en finale contre la France
- participe grandement à la très bonne tenue de la mêlée all-black pendant toute la coupe du monde
- l’un des symboles de cette équipe néo-zélandaise qui sait aussi s’appuyer sur les fondamentaux du rugby et notamment la mêlée et la touche
Au final : 5 Néo-zélandais, 3 Français, 3 Gallois, 1 Anglais, 1 Irlandais et 1 Australien. Cela est donc assez représentatif du tournoi dans son ensemble. J'attends maintenant de voir quelle équipe va plébisciter mon journal préféré (j'espère ne pas en être trop loin !)