Parce que le sport, ce sont aussi (et parfois, surtout) des chiffres, en voici de nombreux pour illustrer la saison 2014 de Federer. Le tout est bien sûr issu de ce « fameux » fichier Excel® où tous les résultats du Maître sont consignés quasi-religieusement. C’est parfois anecdotique mais, en fait, quand on s’y intéresse de plus près, c’est souvent révélateur de tendances de fond. En voici donc vingt-cinq pour la route avec, en prime, quelques photos du Maître à Roland Garros (ce ne sont pas les miennes, je vous rassure)...

3 : Federer a du déclarer forfait lors de la finale du Masters, en raison de douleurs au dos. C’est seulement la troisième fois de sa carrière que cela lui arrive (rappelons qu’il n’a jamais abandonné en cours de match…).

4,25 : son classement moyen cette année lorsqu’il a joué ses matchs. Cela faisait 11 ans qu’il n’avait pas connu un classement moyen aussi « faible ».

10 : le nombre de tie-breaks gagnés consécutivement (entre le match contre Pospisil à Cincinnati et celui contre Chardy à Paris Bercy), soit une série quand même assez impressionnante.

12 : le nombre de prix du joueur préféré des fans remportés consécutivement avec celui obtenu en 2014. Et pour ce qui est du joueur préféré des autres joueurs (le trophée Stefan Edberg), le compteur est à 10 sur la même période…

12 : le nombre de matchs de double joués cette année (dont deux en Coupe Davis) avec 3 partenaires différents (Nicolas Mahut pour 3 matchs, Wawrinka pour 6 et Marco Chiudinelli pour 3). Le bilan : 8 victoires et 4 défaites…

Federer au service

13 : son nombre de participations consécutives au Masters de fin de saison (la série est encore en cours). C’est une de plus qu’Ivan Lendl et c’est donc un nouveau record battu cette année.

14 : le nombre de victoires consécutives entre la défaite face à Cilic à l’US Open et celle face à Raonic à Bercy. C’est la série la plus longue de l’année sur le circuit.

15 : le nombre de matchs disputés face à des joueurs français (12 victoires et 3 défaites contre 8 joueurs différents), soit le total de parties le plus élevé pour un seul pays cette année.

18 : le nombre de tournois disputés (si l’on considère que la Coupe Davis en est un), pour un total de 12 finales (11 effectivement disputées) et 6 titres, ce qui finit par faire un pourcentage tout à fait honnête.

22 : le nombre de matchs disputés face à des membres du top 10 pour 17 victoires et seulement 5 défaites. C’est quand même assez loin de la saison 2004 où, en 19 matchs face à un joueur du Top 10, il en avait remporté… 19 .

Federer et son coup droit

41,95 : le classement moyen de ses adversaires. Cela signifie qu’il a eu globalement une année plus compliquée que d’habitude (la moyenne en carrière est de 51,17).

47 : le nombre de sets remportés 6/4, ce qui apparaît donc son score préféré pour boucler une manche.

56 : le nombre de joueurs différents joués cette année, et ceux-ci proviennent de 28 nationalités distinctes.

58,85 : le pourcentage de jeux remportés avec 1 326 gagnés et 927 perdus. C’est la treizième saison d’affilée qu’il dépasse la barre des 55%.

60 : son nombre de participations consécutives dans les tournois du Grand Chelem. C'est un record et c’est lors de l’Open d’Australie de cette année qu’il a dépassé l’ancien détenteur, le Sud-Africain Wayne Ferreira…

Federer se prépare à taper un beau revers

63,41 : le pourcentage de tie-breaks gagnés soit 26 remportés et 15 perdus. C’est un peu en dessous de sa moyenne en carrière (65,19%) mais apparaît comme la médiane de ses 17 saisons passées sur le circuit professionnel.

70,71 : le pourcentage de balles de break sauvées sur le circuit ATP (soit 78 matchs), ce qui le place au troisième rang cette année derrière Isner et Karlovic.

73 : son nombre de victoires. C’est un total qu’il n’avait plus atteint depuis 2006 et son année cosmique à 92 matchs remportés. Et cela fait le quatrième total le plus élevé de sa carrière (derrière, donc, 2006 mais aussi 2005 – 81 victoires – et 2003 – 78 succès).

77,92 : le pourcentage de sets remportés avec 180 sets gagnés et 51 perdus. C’est (assez étrangement) seulement le neuvième meilleur pourcentage de sa carrière, loin derrière les 86,28% de 2005 même si c’est un peu au-dessus de sa moyenne en carrière (75,62%).

85 : son nombre de matchs joués. Cela constitue son troisième total (à égalité avec 2005) et derrière les années 2006 (97) et 2003 (95).

Federer et sa volée magique

85,88 : son pourcentage de victoires, bien supérieur à sa moyenne en carrière qui se situe à 81,44%. Il n’avait plus atteint un tel niveau depuis 2007.

627 : le nombre d’aces qu’il a tapés cette année (sans compter les matchs de Coupe Davis), soit, en moyenne, 8,04 par match. Cela le place à la neuvième position au total, loin des 1185 d’Ivo Karlovic…

5 570 : le nombre de points ATP supplémentaires par rapport à l’année 2013, soit une progression de 132% de son total. Maintenant, il va s’agir de rester au même niveau…

8 994 : le temps en minute passé par Federer sur les courts cette année, soit, en moyenne,1h45'49'' par match (et presque 39' par set).

9 393 122 : en dollars, la somme gagnée uniquement en jouant au tennis cette année. Quand même…

Federer salue la foule