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BILAN CINÉMA – L’ABÉCÉDAIRE 2012

 L'Article


Le cinéma en 2012


A comme ANIMAL :
Entre le cheval de Cheval de guerre, le tigre de L’Odyssée de Pi, la souris et l’ours d’Ernest et Célestine et le zoo de Nouveau départ, 2012 aura été marqué par de nombreux films avec des animaux en tous genres.

B comme BLANCHE NEIGE :
Le célèbre conte des frères Grimm a connu cette année deux adaptations. Leur différence fondamentale : le traitement qui est fait de l’histoire (l’une est plus fleur bleue et l’autre guerrière). Leur point commun : toutes deux sont ratées…

C comme CONFLUENCE :
UGC a ouvert en avril dernier un nouveau complexe de 14 salles. Depuis que j’habite à moins de dix minutes à pied, c’est devenu mon repère préféré. Il faut dire que les avant-premières sont nombreuses et que les salles sont plutôt agréables…

D comme DESPLAT :
Le célèbre compositeur français de musique de films devenu chouchou d’Hollywood depuis quelques années a encore fait très fort en 2012 puisqu’il a composé pas moins de cinq musiques de films que j’ai vu avec, notamment, celle d’Argo qui est vraiment très réussie.

E comme EASTWOOD:
Il a plus fait parler de lui pour une apparition politique que pour son film annuel, ce qui n’est pas forcément une bonne chose pour le cinéma. En même temps, J. Edgar ne méritait pas une plus grande exposition, trop ambitieux et balayant une période trop importante. Je souhaite le retour d’Eastwood à quelque chose de plus intimiste.

F comme FIN DU MONDE:
On nous la prédisait pour le 21 décembre dernier mais rien n’est venu. Au cinéma, par contre, divers réalisateurs l’ont évoqué, de manière toujours différente mais intelligente (comédie pour Jusqu’à ce que la fin du monde nous sépare, film catastrophe pour Perfect Sense ou drame plus intimiste pour Take Shelter).

G comme GOUT:
Le jeune réalisateur mexicain, répondant au prénom d’Everardo, frappe très fort pour son premier film avec un Dias de Gracia plus qu’ambitieux, parfois un peu surfait mais tout de même terriblement excitant. J’attends avec impatience la suite d’un réalisateur qui me semble déjà très prometteur et qui, s’il se canalise un peu, est capable de grandes choses.

H comme HANEKE :
Trois ans après Le ruban blanc, Michael Haneke a de nouveau frappé très fort en remportant la Palme d’Or au dernier Festival de Cannes. Et après visionnage du film, on ne peut que se dire que c’est mérité tant son film est d’une maitrise rare.

I comme IMITATION:
Le biopic devenant de plus en plus présent, les rôles d’imitation se développent aussi. C’est une performance si différente d’un jeu plus classique que j’estime qu’elles ne doivent pas être jugées de la même façon, notamment dans le grand jeu des récompenses. Cette année, d’ailleurs, dans mes récompenses, j’en ai fait une catégorie différente.

J comme JAMES BOND:
2012 marquait les cinquante ans du plus célèbre des agents secrets de Sa Majesté. Anniversaire fêté en grande pompe puisque le vingt-troisième opus, réalisé par Sam Mendes, envoie plutôt du lourd et permet une forme de retour aux sources salutaire…

K comme KAÏRA:
Film pas déplaisant en lui-même, cette comédie illustre surtout comment, aujourd’hui, une web-série qui fait du buzz peut très vite devenir un long-métrage qui remporte un certain succès. C’est tout à la fois vivifiant mais aussi un peu inquiétant sur le manque d’idées et d’originalité du cinéma actuel.

L comme LARRIVAZ :
Après une petite carrière d’actrice arrêtée il y a dix ans, cette jeune femme a décidé de passer de l’autre côté de la caméra. Bien lui en a pris car son Paradis des bêtes est un film fort sur un sujet pas évident et particulièrement casse-gueule. Beaucoup de maîtrise pour une réalisatrice que l’on devrait retrouver très prochainement…

M comme MARTHA MARCY MAY MARLENE:
Cette succession de prénoms commençant par la lettre M est sans doute le titre le plus étrange depuis pas mal de temps au cinéma (et aussi un des plus durs à retenir…). Et le pire, c’est qu’il fait plutôt sens pour définir rapidement un film plutôt prenant et intéressant.

N comme NAVET:
Cela faisait quelques années que je n’avais pas vu un si mauvais film que Plan de table. Tout y est raté, de l’idée de départ au scénario en passant par le jeu d’acteurs. Le grotesque est atteint et pas qu’un peu…

O comme OST:
OST = Bande Originale dans le jargon. En 2012, aucune ne m’a véritablement éblouie même si celle des Bêtes du sud sauvage mérite plus qu’une écoute, notamment après avoir vu le film. Au niveau de la densité globale, Alexandre Desplat reste le maitre avec cinq compositions toujours réussies.

P comme PUBLIC:
Cette année 2012 ne restera pas dans les annales en termes de fréquentation des salles, c’est le moins que l’on puisse dire… Ce qui est surtout marquant sur les douze derniers mois, c’est le nombre de comédies annoncées comme des grands succès et qui se sont pris des claques assez monumentales. Le public est donc toujours aussi complexe à appréhender…

Q comme QUARANTE-SIX:
C’est le nombre de films français vus cette année, soit à peine moins d’un par semaine. Et comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire, je ne peux que me féliciter de la qualité d’ensemble des longs métrages hexagonaux en 2012. Il y a bien sûr eu des ratés mais aussi et surtout beaucoup de beaux ou très beaux films.

R comme RÉCOMPENSES:
Le cinéma, c’est aussi un nombre impressionnant de récompenses, que ce soit dans des Festivals ou lors de cérémonies annuelles. A ce petit jeu, cette année, je pense que c’est Les bêtes du sud sauvage qui a remporté la « palme » du plus grand nombre de trophées. Et c’est peut-être dans les deux prochains mois qu’il peut accrocher les plus prestigieux…

S comme SCHOENAERTS :
Grande découverte de l’année, cet acteur belge éclabousse de son talent Bullhead et De Rouille et d’Os. Sa force physique brute, couplée à la sensibilité de son jeu en font l’une des futures stars de demain.

T comme TROIS DIMENSION:
La 3D est-elle en train de se démocratiser ? En tout cas, cette année, j’aurai vu une quinzaine de films avec cette technologie, certains y gagnant vraiment (notamment L’Odyssée de Pi) alors que pour la plupart, ce n’était pas forcément utile. Mais, au moins, la 3D ne vient pas dénaturer certains longs-métrages.

U comme UGC:
Grâce à leur carte illimité, j’ai pu beaucoup aller au cinéma sans me ruiner outre mesure et je les en remercie donc. De plus, je trouve que, maintenant, sur Lyon, avec des salles supplémentaires, ils programment avec un éclectisme plutôt intéressant. Et leur effort sur la présence d’artistes pour les avant-premières est plus que louable.

V comme VINTERBERG:
Depuis presque quinze ans et sa première vraie réussite (Festen), il était retombé dans l’anonymat mais, cette année, Thomas Vinterberg revient en force avec un film prenant et dérangeant, La chasse. Il y dirige un Mads Mikkelsen excellent et il nous prouve qu’il peut encore faire de grands longs-métrages.

W comme WALLIS:
Cela faisait très longtemps qu’un enfant ne m’avait pas autant impressionné que cette jeune américaine, sortie de nulle part et qui est hallucinante dans [url=]Les bêtes du sud sauvage[/url]. Sans doute parce que, malgré ses sept ans, elle joue véritablement comme une adulte. Une performance remarquable et déjà remarquée par tout Hollywood. A star is born.

X comme PROJET X:
On tient sans doute là le film le moins intelligent de l’année puisqu’il raconte comment, dans un quartier d’ordinaire calme, une fête non maitrisée va tout faire dégénérer. C’est, paraît-il, le film le plus téléchargé de l’année et il a eu un retentissement à cause de fêtes organisées selon le même principe à différents endroits du globe et notamment en France…

Y comme YEUX:
Allez trouver un mot qui commence par cette lettre !!! J’ai choisi celui-ci car le regard est toujours très important au cinéma. Dans certains films, il peut même en dire beaucoup plus long qu’un dialogue. Et cette année, ce sont les yeux de la toute jeune Quvenzhané Wallis qui m’ont vraiment fasciné.

Z comme ZEITLIN:
Ce jeune réalisateur aura été l’un des animateurs de cette année 2012 puisqu’au cours des douze mois derniers, il a fait le tour de très nombreux Festivals, glanant des prix à ne plus savoir qu’en faire. Tout cela pour une sortie officielle en France et, surtout, un film de très grande qualité.




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