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BILAN CINÉMA – UN … AU CINÉMA EN 2013 – PARTIE 2

 L'Article


Le cinéma en 2013


Suite du petit « jeu » qui permet de revivre l’année cinéma de manière un peu différente.


Un plaisir coupable : White House Down, totalement débile mais terriblement jouissif. Ça pète dans tous les sens, ça n’a aucune cohérence mais c’est tellement assumé par le réalisateur que ça passe finalement très bien. A voir en débranchant le cerveau quand même…

Un regret : Ne pas être allé voir Cloud Atlas. Je pense que ça ne m’aurait pas vraiment plu mais il aurait quand même fallu que je me fasse une idée par moi-même puisque c’est un long métrage que l’on peut qualifier de « clivant ».

Une absurdité : Des gens qui s’embrassent car il n’y a absolument rien qui tient debout. C’est pathétique de bout en bout et le plus grave, c’est que ça empire sur la fin… Honnêtement, on a rarement vu une telle catastrophe industrielle…

Un choc : Celui du container contre le voilier dans All is lost. C’est lui qui va conditionner toute la suite du film et qui va transformer cette traversée en voyage d’une vie.

Un dégoût : Devant la dernière scène des Salauds. On croit qu’on a tout vu mais les images finales nous plongent vraiment dans quelque chose de terrible…

Un méli-mélo d’émotions : Les garçons et Guillaume, à table ! qui réussit à parler avec beaucoup d’humour mais aussi de tendresse de questions compliquées. On rit et on pleure devant ce film vraiment intelligent et sensible.

Un torrent de larmes : Pas vraiment de très grands moments d’émotion cette année mais quelques films qui m’ont quand même un peu troublés (Suzanne, Le Passé, À la merveille,…).

Un fou rire : Toute la reconstitution du meurtre dans 9 mois ferme. C’est tellement gros, redondant et drôle que même moi qui ne suis pas fan (pour dire les choses gentiment) de l’hémoglobine, je n’ai pu que regarder et rire à gorge déployée.

Une bande originale : Danny Elfman signe une vraie réussite avec la bande originale du Monde Fantastique d’Oz. Le film en lui-même n’est pas génial mais la musique, elle, est parfaite. Avec un gros faible pour le thème principal, féérique et magnifique.

Une bande son : Celle des Gamins car l’idée est vraiment géniale (faire chanter des titres pop-rock récents par un chœur d’enfants) et c’est en plus très réussi. Ca donne beaucoup de reliefs à des titres déjà connus (ou moins, c’est selon).

Une chanson : La saga Kick-Ass s’est spécialisée dans les très bonnes chansons originales puisqu’après Mika pour le premier opus, c’est Jessie J. qui offre dans le deuxième un titre que je trouve assez génial (Hero). En plus, ça colle vraiment bien avec le film !

Une danse : Celle autour de laquelle tourne tout le film Hapiness Therapy puisque c’est un concours de danse entre deux cabossés de la vie qui va leur permettre de se retrouver eux-mêmes mais aussi de croire de nouveau en l’amour.

Une poursuite : Les très nombreuses dans Rush qui raconte la rivalité entre deux pilotes d’exception et très différents dans leur approche de la course. Toutes les séquences automobiles sont d’une grande puissance.

Une relation : Guillaume et sa mère dans Les Les garçons et Guillaume, à table ! car c’est à partir de celle-ci que le film (et l’histoire personnelle du réalisateur-acteur) se construit. Et quand on sait qu’il a plutôt édulcoré les choses…

Une histoire d’amour : Celle au cœur de À la merveille puisque le long métrage dans son ensemble est une réflexion sur la notion même d’amour. Ce n’est pas à proprement parler une histoire d’amour mais bien une « sensation » d’histoire d’amour.

Un baiser : Celui qui se répète de nombreuses fois entre Suzanne et son copain dans le film du même nom. La caméra surplombe une place où les deux se séparent avant de se retrouver plusieurs fois à la suite.

Une scène érotique : Cameron Diaz qui fait l’amour à une voiture dans Cartel. A la fois totalement lunaire (comment l’ami McCarthy a pu avoir une telle idée) et complètement fou dans la manière dont c’est montré…

Un couple : Je dirais bien Adèle et Emma car c’est le plus évident, mais bon… Celui formé par Fanny Ardant et Laurent Lafitte dans Les beaux jours est aussi assez incroyable et fait se poser des questions vraiment intéressantes sur l’âge et l’amour en général.

Un regard : L’homme dans All is lost quand il regarde son radeau s’éloigner de son voilier. Détresse absolue dans ses yeux. Où encore tous ceux de Suzanne dans le film du même nom : Sara Forestier les module avec grand talent.

Un silence : Celui de l’espace dans laquelle le Docteur Stone se retrouve prisonnier dans Gravity. Aucun son ne peut y être transmis et c’est l’ambiance qui est très bien rendue pendant tout le long métrage.

Un sourire : Celui du nouvel employé qui vient remplacer Saajan dans The Lunchbox. Quoi qu’on lui dise et quoi qu’il ressente, il le garde toujours accroché à son visage. Symbole sans doute d’une Inde qui croit que tout est possible avec de la motivation et de l’énergie.

Un personnage improbable : Olaf, le bonhomme de neige qui rêve de soleil dans La Reine des Neiges. Il est extrêmement drôle et surtout tendre à souhait. On en rêverait tous d’un compagnon comme lui.

Un monstre : Ceux de Monstres Academy, si mignons qu’ils ne peuvent pas faire peur à grand monde. C’est juste dommage que le film dans lequel ils se trouvent ne soit pas aussi drôle et inventif que le premier dont celui-ci est une suite plutôt poussive.

Un méchant : Le prophète Josiah dans Shérif Jackson. Jason Isaacs donne à ce personnage déjà barré à la base un côté encore plus déjanté. Pas forcément le plus méchant mais sûrement celui qui est le plus inquiétant…

Un fou : Le policier justicier dans Only God Forgives. Il est presque encore plus flippant lorsqu’il se met à chanter que lorsqu’il découpe au sabre ou qu’il torture aux baguettes…

Un manipulateur : Elizabeth l’hypnothérapeute dans Trance car on se rend peu à peu compte qu’elle tire véritablement toutes les ficelles et qu’elle contrôle au mieux tout ce qui se passe.

Un super-héros : Iron Man car il reste quand même le plus drôle et celui avec le plus d’autodérision des héros auxquels on aura eu droit cette année. On attendait beaucoup de Superman, peut-être un peu trop d’ailleurs…

Un animal : Etant donné que le Belle est « maltraitée » dans Belle et Sébastien, je vais me rabattre vers l’abeille, au cœur du documentaire Des abeilles et des hommes et que l’on ne regarde plus de la même façon après. Elle est en fait absolument essentielle à la vie humaine.

Une maladie : Celle de la jeune fille dans Tirez la langue, mademoiselle car c’est à partir de celle-ci que se construit le triangle amoureux entre les deux frères médecin et la jeune maman.

Une naissance : La première du couple dans Il était temps, qui menace d’être « modifiée » par le personnage principal lors de l’un de ses retours dans le temps…

Une mort : Celle de JFK dans Parkland puisque c’est à partir de cet événement tragique que tout ce qui va suivre va nous être montré en impliquant autant de personnages différents.




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