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BILAN SPORT - DOUZE MOMENTS DE SPORT INOUBLIABLES EN 2012 : NUMÉRO 1

 L'Article


12 moments de sport

1. La victoire de Federer à Wimbledon (8 Juillet)

Federer Wimbledon

Forcément, c’est mon moment de sport préféré, celui que j’ai vécu le plus intensément et c’est donc pour moi le numéro un incontesté et incontestable de ce bilan de l’année sportive. Cela tient nécessairement à Roger Federer lui-même, mon joueur de tennis et même sportif préféré. Il est le seul qui peut me procurer de telles sensations quand je regarde du sport. Quand il pratique le tennis, on n’est jamais loin de l’art. Bref, je pense que tout le monde sait l’admiration que je voue à ce joueur et tout ce qu’elle a à la fois de totalement viscéral mais aussi, en un sens, d’absurde. Ce jour-là, Federer a tout fait puisqu’il a (re)gagné un Grand Chelem, remporté pour la septième fois Wimbledon, récupéré la première place mondiale, fait taire tous ses détracteurs et prouvé qu’un trentenaire père de deux enfants pouvait encore être plus que compétitif. Mais si ce moment reste pour moi extraordinaire, c’est aussi du aux conditions pour le moins improbables dans lesquels j’ai vécu cette finale tant attendue.

Le premier set s’est fait sur l’internet de mon portable qui ne captait plus grand-chose et qui était en bout de batterie. Autant dire que les informations étaient plus que partielles et que la perte du premier set par Federer a été vécue très durement de mon côté. Les deux heures suivantes ont été suivies dans la voiture, à travers les flash infos de France Info. Là encore, ce n’est pas le plus confortable, loin de là. Mais le deuxième set gagné par le Suisse ainsi que l’arrivée de la pluie m’avaient tout de même rassuré. La victoire dans la troisième manche et le break (presque) d’entrée de quatrième set avaient fini de me mettre en joie. C’est à 4-3 au quatrième, service à suivre pour Roger Federer, que je pouvais enfin avoir le match sous mes yeux. Et le quart d’heure qui allait suivre allait être magique puisque Federer concluait sans trop de difficultés son match, en laissant tout de même passer une première opportunité. Sur la seconde balle de match, j’explose de joie. Federer, lui, est ému comme très rarement, notamment lorsqu’il revient sur sa chaise, s’assoit et tourne les yeux son clan. Son regard, à ce moment, est magnifique et il montre tout ce qui passe dans sa tête.

Cette victoire arrive en plus au bout d’un tournoi un peu fou pour le Suisse puisqu’après deux tours facilement digérés, il s’était retrouvé mené deux sets à rien face à Benneteau et emmené dans un tie-break à très haut risque au quatrième set (un des pires moments de tension de l’année). Il s’en était sorti finalement avant d’être très en difficulté au tour suivant sur le plan physique face à Xavier Malisse et de s’en sortir presque exclusivement sur son talent naturel. Ensuite, sa demi-finale face à Djokovic avait été un modèle de maitrise et de jeu sur gazon. Bref, rien n’avait été facile pour Federer jusqu’à cette finale. Depuis, j’ai revu plusieurs fois le match (pas toujours en entier) et, au-delà du fait que Roger le gagne, c’est aussi et surtout une très grande partie jouée par deux tennismen qui avaient décidé de produire du tennis et ne pas faire que défendre. Il y a certains très beaux échanges (comme dans tout match) mais surtout une qualité d’ensemble assez incroyable. Et que dire de ses deux points qui donnent le deuxième set à Federer. Deux points magistraux où tous les coups du tennis passent du côté suisse (coups d’attaque, de défense, d’attente ; coups droits, revers, volée,…) avec une variété qui prouve que la technique pure et la capacité d’adaptation à toute situation peut encore avoir un avenir.

Bon, j’arrête sur Roger, parce que, sinon, je pourrais en écrire des pages et des pages. Jusqu’à ce que qu’il nous fasse de nouveau un tournoi du même acabit. Dès janvier à Melbourne ? Et pourquoi pas, après tout.

Federer Wimbledon




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