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COUPE DU MONDE 2014 : JOUR J

 L'Article


Jour J

QUELS SONT LES 11 MATCHS DU PREMIER TOUR À NE SURTOUT PAS RATER   ?

 

Au premier tour, ce sont pas moins quarante huit matchs qui vont avoir lieu, et cela sur une période de quinze jours. Ensuite, les seize matchs de phase finale en seize jours vont semble bien plus digestes ! Autant dire qu’il va falloir quand même être pour le moins efficace car on ne pourra pas tout regarder (même si on espère toujours pouvoir faire le « Grand Chelem »), même si, comme moi, on a BeInSports, qui offre l'intégralité de l'événement. Evidemment, tous les matchs de la France sont impératifs et ne font même pas partie de cette liste et, à partir des huitièmes de finale, on ne rate plus rien, c’est aussi simple que cela. Il reste donc quarante-cinq matchs qui, tous, n’attisent pas la curiosité et l’envie de l’amateur de ballon rond de la même manière. Pour dire les choses franchement, le Iran-Nigéria du 16 juin ou le Honduras-Equateur du 20 juin ne me feraient pas lever la nuit… Après il y a des matchs qui intriguent car ils mettent aux prises des équipes aux styles très différent. On peut penser ici au Mexique-Cameroun du 13 juin ou encore au Japon-Grèce du 19 juin. Enfin, il y a des rencontres qui valent par les petites histoires qu'elles vont charier comme la rencontre des deux frères Boateng le 21 juin (Ghana-Allemagne) ou encore le fait que Klinsmann, sélectionneur des Etats-Unis, rencontre son pays d'origine (l'Allemagne), tout cela le 26 juin. Bref, il y a toujours de quoi trouver un intérêt si tant est qu’on soit un peu motivé…

Calendrier

Le genre de tableaux qui fait peur aux femmes...

Mais quand même, si vous n’avez pas beaucoup de temps et que vous n’avez droit qu’à onze matchs (pourquoi onze ? parce qu’il y a onze joueurs sur un terrain de foot et que ça fait un quart des matchs restants, ratio honnête), voici ce qu’il faut regarder en priorité. Etant donné qu’il y a deux « groupes de la mort » (le B avec Espagne, Pays-Bas et Chili) ainsi que le D avec Italie, Angleterre et Uruguay), ce sont les matchs concernant ces équipes qui vont plus particulièrement nous intéresser. Ce sont des matchs qui, je le sens, vont être de qualité. Mais, si ça se trouve, je me plante complètement et ce seront de terribles purges…

 

Espagne Pays-Bas

CONTEXTE :

Ce n’est jamais arrivé dans l’histoire que les deux équipes finalistes de la précédente édition se rencontrent lors de leur premier match de la compétition. Alors, c’est sûr que ça a un côté très excitant de retrouver ces deux grands forces européennes face à face. Et si, du côté espagnol, l’équipe n’a que très peu changé, c’est différent pour les Pays-Bas où Louis Van Gaal a sérieusement renouvelé son équipe, notamment en défense. C’est jeune, peu expérimenté et visiblement un peu lourd…

LE JOUEUR CLÉ : Nigel de Jong (Pays-Bas)

Lors de la finale 2010, il avait brillé par une agressivité de tous les instants (tout le monde a encore en tête son coup de kung-fu sur Xabi Alonso). Il est présent dans l’équipe hollandaise et va encore apporter toute sa science de joueur batailleur au milieu de terrain. Il pourrait bien dérégler la machine bien huilée de l’Espagne.

PRONOSTIC :

L’Espagne a toujours du mal lors des premiers matchs de ses compétitions donc je vois un nul 1-1

Italie Angleterre

CONTEXTE :

En 2012, ces deux formations s’étaient rencontrées en quart de finale de l’Euro, dans ce qui est sans doute le meilleur 0-0 qu’il m’ait été donné de voir. Cette année, c’est dès les phases de poule qu’ils se rencontreront et même lors du premier match, si important pour la suite de la compétition. C’est donc importantissime pour les deux sélections de bien lancer son tournoi. Autre facteur important : la pelouse du stade de Manaus dans lequel se déroule le match. Elle a l’air dans un très piteux état, sans que l’on sache qui cela avantage vraiment…

LE JOUEUR CLÉ : Andrea Pirlo (Italie)

Face à une équipe dont la vitesse de la charnière centrale n’est pas fondamentalement le point fort, la précision de ses balles en profondeur pourrait être une arme absolue. La qualité de ses coups de pieds arrêtés pourrait aussi faire des dégâts.

PRONOSTIC :

La défense anglaise risque de souffrir devant la vitesse italienne et les passes millimétrées de Pirlo donc je vois l’Italie gagner 2-1

 

Allemagne- Portugal

CONTEXTE :

Placés dans le même groupe, ces deux monstres du football européen vont se rencontrer dès le premier match, ce qui n’est jamais évident. Normalement, le reste du groupe (Ghana et Etats-Unis) devrait être à leur portée. Ces deux sélections sont très différentes dans leur conception avec un Portugal porté par une immense star (Cristiano Ronaldo) mais une équipe moins équilibrée. L’Allemagne, elle, s’appuie sur un collectif hyper-solide dont aucune tête ne dépasse vraiment.

LE JOUEUR CLÉ : Cristiano Ronaldo (Portugal)

Blessé au dos pendant la préparation, la star portugaise n’arrivera pas forcément au meilleur de sa forme pour ce premier match. Mais avec ce genre de champions, il faut toujours se méfier et il est capable de sortir un match exceptionnel. Il faudra juste qu’il pense qu’il n’est pas seul dans l’équipe…

PRONOSTIC :

Cristiano Ronaldo a beau être un joueur exceptionnel, le collectif de la Mannschaft reste supérieur à celui des Portugais donc je vois une victoire 2-1 de l’Allemagne

 

Italie Uruguay

CONTEXTE :

Les quatre premières Coupe du Monde ont été remportées par ces deux pays (Uruguay en 1930 et 1950, Italie en 1934 et 1938) mais, depuis ce temps, les Italiens ont réussi à en remporter deux autres (1982 et 2006) alors que la Celeste a connu une période de vaches maigres. Aujourd’hui, elle est redevenue une puissance qui compte et a l’intention de faire quelque chose au Brésil. C’est donc un vrai choc auquel on assistera avec du talent des deux côtés.

LE JOUEUR CLÉ : Edinson Cavani (Uruguay)

Le buteur uruguayen a l’occasion de se rappeler aux bon souvenirs du pays qui lui a permis d’atteindre ce niveau. En effet, c’est à Palerme puis à Naples que Cavani a enchainé les buts pour devenir le joueur qu’il est aujourd’hui. De fait, les défenseurs italiens le connaissent bien et le surveilleront comme le lait sur le feu.

PRONOSTIC :

J’ai dans l’idée que, étant donné que c’est le dernier match, un match nul sera suffisant pour que les deux équipes se qualifient donc je vois un bon vieux 0-0 des familles



Uruguay Angleterre

CONTEXTE :

Aussi fou que cela puisse paraître, ces deux grands pays de football ne se sont rencontrés qu’une seule fois dans leur histoire et c’était en 1954, en quarts de finale, match remporté par l’Uruguay sur le score de 4 à 2. Depuis, aucune confrontation entre les deux. Il était donc temps de réparer cette anomalie et le sort a fait que ce soit dès le premier tour de la Coupe du Monde. Un gros choc en perspective, absolument décisif pour le passage dans cette poule.

LE JOUEUR CLÉ : Luis Suarez (Uruguay)

S’il s’est fait connaître aux Pays-Bas, c’est bien à Liverpool que, depuis 2011, Luis Suarez terrorise les défenses du Royaume. Enchaînant buts sur buts, il est devenu là-bas une véritable star, autant adulée que détestée pour son comportement parfois limite. Il a là l’occasion de faire très mal à son nouveau pays d’adoption.

PRONOSTIC :

La solidité défensive de l’Uruguay devrait suffisamment résister aux attaques anglaises pour s’en tirer avec un nul 1-1



Brésil - Croatie

CONTEXTE :

Un match d’ouverture, ce n’est jamais facile pour le pays organisateur. Mais là, au Brésil, ça pourrait prendre des dimensions encore plus importante tant le pays est sur les dents (à tous les niveaux). La pression va donc être énorme sur les Auriverde mais ils ont suffisamment de joueurs de talent et d’expérience pour surmonter cela.

LE JOUEUR CLÉ : Neymar Jr. (Brésil)

On nous le vend depuis des années comme le nouveau Pelé et sa première année à Barcelone n’a pas franchement été à la hauteur du buzz. Mais, chez lui, il pourrait quand même bien être la grande star du Mondial et nous régaler avec ses dribles venus d’ailleurs. C’est du moins ce que l’on espère.

PRONOSTIC :

Le Brésil me semble quand même trop largement supérieur à cette équipe du Mexique pour vraiment trembler. C’est pourquoi je vois une victoire 3-1 des Brésiliens



Espagne Chili

CONTEXTE :

Il y a quatre ans, l’Espagne avait joué sa qualification lors d’un match décisif contre le Chili et, autant que je m’en souvienne, le couperet n’était pas tombé si loin que cela car les Chiliens avaient produit du très beau football ce jour-là. Cette année, c’est lors du deuxième match que cette confrontation aura lieu, ce qui change un peu la donne. Sur le papier, cette équipe chilienne est en tout cas très excitante et a pas mal d’arguments pour enquiquiner l’Espagne.

LE JOUEUR CLÉ : Alexis Sanchez (Chili)

Depuis trois ans à Barcelone, il va retrouver ici une bonne partie de ses coéquipiers. Il va sans doute avoir à cœur de faire du mieux qu’il peut, surtout qu’un transfert est visiblement dans les tuyaux pour lui. Le genre de joueurs qui peut faire basculer un match.

PRONOSTIC :

Comme en 2010, je vois une victoire de l’Espagne 2-1 avec une belle résistance de cette équipe chilienne



Chili Pays-Bas

CONTEXTE :

Ce sera le troisième match de poule pour les deux équipes qui, on peut le penser, n’auront pas gagné contre l’Espagne et auront pris les trois points contre l’Australie. Dans ce cas-là, l’équipe qui s’imposera  sera qualifiée pour les huitièmes de finale. Un match qui pourrait donc sentir la poudre et, connaissant le sang chaud de certains joueurs des deux équipes, ça pourrait bien être la rencontre la plus électrique du premier tour.

LE JOUEUR CLÉ : Robin Van Persie (Pays-Bas)

Si les Hollandais veulent bien figurer dans cette Coupe du Monde, il sera impératif que leurs stars soient au top de leur forme. On pense notamment ici à Robin Van Persie, qui a connu une saison complexe à Manchester United, entre crise de résultats et blessures à répétition. Cette Coupe du Monde doit lui redonner un second souffle.

PRONOSTIC :

D’après moi, les Pays-Bas n’auront besoin que d’un point pour se qualifier et réussiront à le tenir en faisant 1-1



Argentine - Bosnie

CONTEXTE :

Selon moi, l’Argentine arrivera en finale (pour perdre contre la France, évidemment) et, pour son entrée dans la compétition, elle affronte une équipe de Bosnie-Herzégovine qui regorge de talents offensifs (Pjanic, Dzeko ou Ibisevic). Je ne sais pas trop pourquoi mais c’est un match que j’attends particulièrement et qui, je pense, conclura bien un premier week-end gargantuesque.

LE JOUEUR CLÉ : Lionel Messi (Argentine)

Bien qu’il ait déjà joué deux Coupes du Monde (et huit matchs), Messi n’a inscrit qu’un but dans cette Compétition. C’est bien trop peu pour un joueur de sa classe. En 2014, il n’a pas le choix, il doit faire un véritable carton pour prouver à tout le monde qu’il reste le joueur le plus impressionnant sur cette planète.

PRONOSTIC :

La Bosnie-Herzégovine, c’est talentueux devant mais moins rassurant derrière et contre la force offensive de l’Argentine, ça devrait faire mal : 3-1 pour l’Albiceleste



croatie cameroun

CONTEXTE :

Alors là, c’est le match par excellence qui fait envie sans que je sache trop pourquoi. C’est deux équipes dont j’ai l’impression qu’elles vont vouloir faire du beau jeu et se donner à fond pour accéder aux huitièmes. Et puis il y a un côté un peu romantique dans ce match. Bref, tout un je ne sais quoi qui le rend attrayant.

LE JOUEUR CLÉ : Samuel Eto’o (Cameroun)

Il fait la pluie et le beau temps depuis une dizaine d’années chez les Lions indomptables. Sorti de la retraite internationale un nombre incalculable de fois, il vit là sa dernière grande compétition et voudra se donner à fond. S’il est très en forme, alors le Cameroun pourra espérer quelque chose. Sinon,…

PRONOSTIC :

Bien que les deux équipes ne soient pas connues pour leur rigueur défensive, je vois une petite victoire de la Croatie 1-0



Colombie-Côte d'Ivoire

CONTEXTE :

Un autre match du même genre avec deux équipes qui, dans un groupe plutôt équilibré (avec Japon et Grèce en plus) et qui devrait être plus intéressant qu’il en a l’air, ont un vrai rôle à jouer pour aller en huitièmes de finale. C’est typiquement le genre de rencontres qui peut faire des étincelles ou être au contraire bien ennuyeuse. En tout cas, il faudra s’y intéresser de près.

LE JOUEUR CLÉ : James Rodriguez (Colombie)

En l’absence de Falcao, c’est lui qui, avec Jackson Martinez, porte tous les espoirs du peuple colombien. Il devra se montrer à la hauteur et mener offensivement son équipe. Il en est capable mais on ne sait jamais trop comment un joueur réagit dans le contexte particulier de la Coupe du Monde…

PRONOSTIC :

Je ne sais pas pourquoi mais je ne sens pas particulièrement la Colombie sur ce Mondial et je pense que c’est la Côte d’Ivoire qui va s’imposer 2-1

 

Mon calendrier

Voici donc ce que vous n'avez pas le droit de rater, et cela sous aucun prétexte !



Avec ça, vous êtes armés pour affronter ce mois qui s'annoncent palpitant à tous les niveaux. Il faut juste espérer que le beau jeu sera au rendez-vous et que les polémiques ne seront pas trop nombreuses pour que la fête soit belle et totale…

 

TROIS ÉQUIPES-TYPE :

EN MODE RANDOM

 

La LIGUE 1 à l'honneur

Avec ses nouveaux investisseurs, notre Ligue 1 nationale présente bien à l'heure d'attaquer la Coupe du Monde avec une équipe plus que solide alliant talent, intelligence de jeu et puissance physique. On n'aurait pas pu en dire autant il y a seulement quatre ans...

Ligue 1

Salvatore SIRIGU (Italie, Paris Saint Germain) :

Arrivé un peu sur la pointe des pieds à Paris il y a trois ans, il s’est imposé comme l’un des meilleurs gardiens de la Ligue 1. Rarement pris en défaut sur sa ligne, plutôt sobre à défaut d’en faire des tonnes, plus personne ne remet aujourd’hui en cause son niveau à Paris. Par contre, il est encore derrière en équipe d’Italie, Buffon oblige…

Serge AURIER (Côte d’Ivoire, Toulouse) :

A Toulouse cette saison, il a absolument tout cassé sur le côté droit. Il pourrait bien en faire de même avec les Ivoiriens, avant de certainement partir vers de nouveaux horizons. Arsenal est par exemple particulièrement chaud sur le dossier, ce qui veut bien dire ce que ça veut dire…

Nicolas N’KOULOU (Cameroun, Marseille) :

Il y a trois ou quatre ans, il était annoncé comme le futur au poste de défenseur central. Deux saisons bien moins convaincantes à l’OM ont sérieusement fait baisser sa côte. Mais il doit bien reste du défenseur classe et tout en anticipation de ces premières années marseillaises. Et s’il était de retour lors du Mondial ?

Thiago SILVA (Brésil, Paris Saint Germain) :

Que dire de celui qui est considéré par beaucoup comme le meilleur défenseur central du monde. Un monstre d’anticipation, de force physique, de qualité technique avec ses pieds ou sa tête (aussi bien défensivement qu’offensivement). Sans lui, le PSG n’est plus vraiment la même équipe…

Henri BEDIMO (Cameroun, Lyon) :

Avant d’exploser à Montpellier et de confirmer la saison dernière à Lyon, Henri Bédimo a connu les joies du RC Lens. Un de plus qui mérite donc toute notre attention au Brésil et qui, sur son côté gauche, pourrait bien débouler plus d’une fois pour adresser des bons ballons à Eto’o et compagnie

Thiago MOTTA (Italie, Paris Saint Germain) :

La sobriété incarnée, c’est aussi simple que cela. Pour réguler le rythme d’un match, récupérer les ballons et les donner proprement, il n’y a pas beaucoup mieux aujourd’hui. Alors c’est sûr que ça ne fait pas se lever les foules, mais c’est là qu’est la vraie force de Motta : l’efficacité avant tout.

Marco VERRATTI (Italie, Paris Saint Germain) :

On a parfois l’impression que c’est l’exact contraire avec Verratti, un habitué des grigris dans sa propre surface ou des passes en plein centre du terrain. Parfois tellement facile qu’il en devient énervant pour tout le monde, Verratti doit apprendre de son aîné et épurer son jeu. A partir de là, il sera quasi-intraitable.

Blaise MATUIDI (France, Paris Saint Germain) :

Le marathonien le plus doué avec ses pieds, c’est lui. Toujours à fond pendant 90 minutes (ou plus si besoin), il compense quelques carences techniques par une activité insensée. Et en plus, s’il se met à marquer des buts avec l’Equipe de France, il va devenir encore plus indispensable.

James RODRIGUEZ (Colombie, Monaco) :

S’il a eu un peu de mal à s’adapter au championnat, il a ensuite démontré toute sa classe, dans une position de vrai N°10. En l’absence de Falcao, c’est principalement sur lui que tous les espoirs de la Colombie vont se reporter. Et il est tout à fait capable d’assumer cette pression.

Salomon KALOU (Côte d’Ivoire, Lille) :

Mine de rien, aussi décrié qu’il soit, il a sacrément planté cette saison à Lille (16 buts en championnat) et prouvé qu’il n’était pas seulement un joueur un peu concept (ce que j’ai longtemps cru), toujours un peu juste pour tutoyer les sommets. Avec la Côte d’Ivoire, il va devoir encore élever son niveau de jeu…

Edinson CAVANI (Uruguay, Paris Saint Germain) :

Malgré un exil qui le déplait sur le côté droit de l’attaque parisienne, Cavani a quand même fait une saison plus qu’honnête à Paris. C’est juste dommage qu’il n’ait pas vraiment assumé pendant la blessure de Zlatan. Mais quand on sait que la maillot de la Celeste a plutôt tendance à le sublimer, ça pourrait bien faire mal au Brésil…

 

On n'en parle pas beaucoup, et pourtant...

Ce sont tous ces joueurs de grand talent mais qui n'ont peut-être pas le côté glamour ou la côte dans les médias. Pourtant, pour leurs équipes, ils sont absolument essentiels et pourraient bien profiter du tournoi pour se révéler encore plus.

sous côtés

Fernando MUSLERA (Uruguay) :

Il joue à Galatasaray depuis maintenant un sacré bout de temps et je ne comprends pas vraiment pourquoi ce gardien n’est pas dans un plus grand club européen. A chaque fois que je l’ai vu jouer, je l’ai trouvé excellent. Il doit y avoir quelque chose qui m’échappe.

Maxi PEREIRA (Uruguay) :

Rien que sa tête fait un peu peur mais, surtout, quelle activité pour ce joueur de couloir capable aussi d’évoluer un peu plus haut sur le terrain. A Benfica, il est le véritable poumon de l’équipe et, au sein de la Celeste, c’est aussi devenu un joueur cadre. Pourtant, les très grands clubs européens semblent un peu plus réticents. Pourquoi, ça je ne sais pas.

Ezequiel GARAY (Argentine) :

Le Bayern Munich s’y intéresse de près en vue de renforcer son axe central l’an prochain. Il faut dire que le bonhomme est d’une solidité sans faille et sa saison avec Benfica a encore démontré un potentiel qui s’était un peu perdu lors de ses trois saisons au Real Madrid où il n’a jamais eu vraiment sa chance. Même en équipe d’Argentine, il est loin d’être indiscutable…

Pablo ZABALETA (Argentine) :

Le défenseur de Manchester City ne fait pas de bruit du tout. Pourtant, il enchaine les matchs et les bonnes performances avec le champion d’Angleterre, étant même le deuxième joueur le plus titularisé de la saison en championnat. Pas forcément génial techniquement, il est très sobre et toujours disponible…

FERNANDINHO (Brésil) :

Si Manchester City a été champion cette année, c’est aussi en grande partie grâce à lui. Arrivé en direction du Chakhtior Donetsk où il s’était déjà fait repérer, il a formé avec Yaya Touré (lui plus dans le rôle de la sentinelle) un duo de choc au milieu de terrain. Pour le Brésil aussi, il sera une sorte d’assurance tous risques.

Ivan RAKITIC (Croatie) ) :

Vu qu’il vient de signer au Barça, il va être davantage connu par les moins spécialistes du football mais ce Croate sort de deux saisons énormes avec le FC Séville qu’il a même conduit au titre en Europa League (meilleur joueur de la finale). Né en Suisse, il a choisi de défendre les couleurs du pays de ses parents, déclenchant une vive polémique dans le pays le plus neutre au monde.

Arturo VIDAL (Chili) :

A la Juve, avec Pirlo et Pogba, il forme ce qui ressemble à l’un des meilleurs milieux du monde. Lui joue le rôle de celui qui récupère les ballons et se projette très vite vers l’avant pour apporter le danger. Il est ainsi capable de mettre un sacré nombre de buts pour un milieu de terrain. Malgré une blessure, il devrait tenir sa place au Brésil.

Luka MODRIC (Croatie) :

Maintenant, il est un titulaire à part entière au Real après une année d’adaptation un peu plus compliquée avec Mourinho. Il faut dire que l’on ne peut pas se passer d’un tel joueur : très fin techniquement, doté d’une vision du jeu laser, il m’avait émerveillé lors du dernier Euro. Je suis absolument fan de ce joueur qui, pour le coup, ne paie pas de mine…

Shinji KAGAWA (Japon) :

Ce n’est pas parce qu’il s’est oublié depuis deux ans à Manchester que le Japonais n’en reste pas moins une menace. Il pourrait bien profiter de cette Coupe du Monde pour (re)prouver au monde entier sa valeur et son talent, peut-être afin de connaître un nouveau départ dans sa carrière en club.

PEDRO Rodriguez (Espagne) :

Au Barça, on ne parle presque jamais de lui, et il est même souvent sur le banc. Pourtant, c’est un ailier hyper rapide, bon techniquement et pas maladroit devant le but. Sa capacité de provocation apporte un peu de variété au jeu de l’Espagne qui a parfois tendance à ronronner. Lui apporte des éclairs qui peuvent faire très mal.

Thomas MÜLLER (Allemagne) :

L’un des mystères du football moderne qui, depuis quatre ans maintenant, maintient un vrai niveau de performance, marque des buts, fait des passes et garde une intelligence de jeu (dans les déplacements notamment) hors du commun. Et pourtant, il apparaît toujours comme la dernière roue du carrosse. L’anti-star par excellence.

 

Le Onze de rêve

Ce sont ceux que toute la planète attend : les meilleurs joueurs du monde à leur poste, ceux qui peuvent transformer un match, et même un tournoi dans sa globalité, ceux qui nous feront sans doute rêver… Bref, la Coupe du Monde est à eux !

Les Stars

Iker CASILLAS (Espagne) :

Est-ce vraiment un hasard si les deux compétitions auxquelles a participé cette année Casillas en club ont été remportées par le Real (Coupe du Roi et Ligue des Champions) ? S’il n’est plus San Iker dans son club de toujours, ça reste selon moi l’un des tous meilleurs gardiens au monde et il va se charger de le rappeler au Brésil où sa place de titulaire ne fait aucun doute.

Daniel ALVES (Brésil) :

A droite, il reste encore le joueur dont on parle le plus, même si son niveau semble s’être un peu effrité depuis une paire d’années. Il faut dire qu’il peut être très impressionnant tant il multiplie les allers-retours sur son côté et tant il participe au jeu offensif de son équipe (centres, frappes, dribles). Une sorte de quatrième attaquant toujours prompt à prendre le couloir. Parfois au risque de se faire contrer dans son dos.

Thiago SILVA (Brésil) :

Le Brésil, ce ne sont pas que des attaquants de grand talent et, cette année, on a même l’impression que la principale force de la Selecao se trouve dans son quatuor de derrière avec, pour patron, le parisien Thiago Silva. Sûr de lui, irréprochable techniquement, il est le symbole même du défenseur moderne.

Sergio RAMOS (Espagne) :

Sa fin de saison en Ligue des Champions a été complètement folle sur le plan offensif (un doublé en demi-finales et le but salvateur en finale) mais, derrière, il reste un sacré roc, difficilement franchissable et doté d’un jeu de tête exceptionnel. Seule son impétuosité lui joue encore des tours et peut parfois le faire disjoncter.

Phillip LAHM (Allemagne) :

Même s’il a joué toute la saison au milieu de terrain avec le Bayern Münich, Lahm reste selon moi l’un des meilleurs latéraux au monde (à droite comme à gauche d’ailleurs). Capitaine de la Mannschaft, il va tenter de les mener à un titre qui commence à les fuir depuis trop longtemps.

Andres INIESTA (Espagne) :

Le héros de la dernière finale est resté le joueur qu’il était : hyper discret dans la vie mais d’une diabolique efficacité sur le terrain. C’est sans doute le joueur le plus impressionnant à voir jouer à l’heure actuelle, tant il est capable de faire des différences phénoménales dans des espaces extrêmement réduits. L a Roja ne pourra pas se passer d’un Iniesta en grande forme.

Yaya TOURE (Côte d’Ivoire) :

Dans la zone entre les trente mètres de chaque côté, c’est aujourd’hui le meilleur joueur du monde. On dit donc de lui qu’il est un vrai milieu box-to-box, capable de ressortir le ballon très proprement mais aussi de percées phénoménales. Cette année, en plus, il a marqué bien davantage que les autres. Bref, c’est un vrai danger pour les adversaires même s’il arrive visiblement un peu diminué.

NEYMAR Jr. (Brésil) :

Tout le pays hôte ne parle que de lui, ce qui va lui mettre une pression absolument monstre sur les épaules. Sa première saison à Barcelone a été assez contrastée puisqu’il a enchaîné les très bons passages et les matchs bien plus insipides. Techniquement déroutant, il doit arriver à garder une vraie efficacité pour ne pas faire n’importe quoi. Il peut quand même faire très mal si ça tourne bien…

Lionel MESSI (Argentine) :

Le meilleur joueur de ce début de décennie (voire même depuis 2000, c’est à voir) sort d’une saison à peine plus compliquée au Barça entre blessures, problèmes extra-sportifs et disette de titres. Il n’en reste pas moins une arme presque absolue quand il est en forme et cette Coupe du Monde pourrait bien être la sienne si l’Argentine arrive vraiment à jouer pour lui.

Cristiano RONALDO (Portugal) :

Je n’aime pas vraiment l’homme (et sa célébration du quatrième but en finale de Ligue des Champions ne risque pas de me faire changer d’avis), mais il faut reconnaître que le joueur est assez impressionnant. Physiquement d’abord car il court très vite et saute très haut mais aussi techniquement. Depuis quelques années, il s’est même transformé en buteur. Un danger de tous les instants.

Luis SUAREZ (Uruguay) :

De lui, on a tout entendu sur l’homme et son côté parfois complètement fou mais il faut aussi reconnaître que c’est un vrai joueur de classe mondiale qui, cette année, a enchaîné les buts avec une régularité proprement stupéfiante à Liverpool. S’il pouvait éviter de tricher, d’insulter et de mordre ses adversaires, ça serait quand même mieux…




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