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COUPE DU MONDE 2014 : PLUS QUE DEUX JOURS À ATTENDRE

 L'Article


J-2

QUE DOIT-ON ATTENDRE DE L’ÉQUIPE DE FRANCE ?

 

Deux jours après le carton infligé à la Jamaïque à Lille (8-0, c’est plus un score de rugby dans les divisions inférieures qu’autre chose), et alors que la délégation française est bien arrivée dans son lieu de résidence pour le premier tour, il est temps de se poser la question qui tue : qu’attendre de cette Equipe de France ?

 

C’est évidemment compliqué de répondre à une telle interrogation et j’essaierai de rester le plus factuel et objectif possible. Autant le dire tout de suite (mais vous le savez sans doute), je suis un éternel optimiste donc, pour moi, c’est simple, la France va gagner la Coupe du Monde en sortant première de son groupe (7 points et une meilleure différence de buts que la Suisse), en battant la Bosnie-Herzégovine, puis en réalisant un gros coup contre l’Allemagne en quarts, avant d’aller gagner chez lui contre le Brésil en demi dans une ambiance que l’on imagine de drame national. La finale, contre l’Argentine, est le point d’orgue de cette Coupe du Monde et, après un match accroché, la France s’impose grâce à un but de Patrice Evra… Le pays s’embrase, tout le monde s’aime, Christian Jeanpierre annonce sa retraite, l’économie repart, le FN perd 10% dans les intentions de sondage, … Ça a quand même du bon de rêver, non ?!

 

Souvenirs, souvenirs...

Souvenirs, souvenirs...

Revenons aux choses plus sérieuses et, avant toute analyse, il est important de fixer un objectif réaliste et raisonnable pour cette équipe en tenant compte de son niveau intrinsèque, de celui de ses adversaires et du tirage au sort. Et je ne parle ici que de résultats car, après ce que l’on a pu vivre ces dernières années, la manière comptera aussi beaucoup dans l’opinion publique. Mais, au pire, comme on dit souvent, il n’y a que le résultat qui compte. Et sur cet objectif initial, je crois que tout le monde est à peu près d’accord :

 

  • une élimination au premier tour serait une immense déception, et sortir deuxième un faux-pas,
  • une défaite en huitièmes de finale serait un relatif ratage (sauf si c’est du fait de l’Argentine, qui, en sortant deuxième de son groupe, aura mis le bazar…),
  • une défaite en quarts de finale serait un résultat assez normal, voire positif,
  • une défaite en demi-finale serait signe d’un très beau parcours,
  • un passage en finale serait exceptionnel, quelle que soit son issu même si, comme chacun sait : « Une finale ne se joue pas, elle se gagne. »

 

Une fois que l’on a dit cela, il est quand même essentiel d’analyser un peu plus les raisons d’y croire et celles qui, au contraire, peuvent nous rendre un peu moins optimistes.

 

LES RAISONS D’Y CROIRE

 

La règle de l’alternance :

Ce qui est vrai à propos de la politique en France, l’est encore plus en matière de Coupe du Monde pour l’équipe de France. En effet, selon une loi immuable depuis vingt ans, la sélection nationale enchaîne gros ratages et grandes réussites lors de cette compétition : absente en 1994, elle gagne en 1998, avant de sombrer au premier tour en 2002, puis d’atteindre la finale en 2006, avant, une nouvelle fois, de faire n’importe quoi en 2010. Selon cette succession de résultats, qui deviendrait presque une loi mathématique à elle seule, la Coupe du Monde 2014 doit être un grand cru. C’est peut-être un peu trop arithmétique, mais ça se tient quand même…

 

Les jeunes talents :

La France compte dans son effectif un nombre moyen de sélections extrêmement faible : 21,3 (je crois que c’est le deuxième plus faible des 32 équipes engagées). Cela démontre un vrai manque d’expérience et le forfait de Franck Ribéry n’a pas arrangé cela. Néanmoins, la sélection peut s’appuyer sur des joueurs qui, à l’heure actuelle, sont considérés comme les plus grands espoirs à leur poste. On pense ici évidemment à Raphaël Varane, titulaire en finale de Ligue des Champions à tout juste 21 ans ou encore à Paul Pogba, qui, depuis deux saisons à la Juventus, explose aux yeux de la planète. On peut même ajouter Antoine Griezmann, qui est l’un des joueurs les plus réguliers en Espagne depuis quelques années. On ne les a encore jamais vus dans un tel contexte mais ils semblent si faciles que l’on ne se fait pas trop de soucis pour eux.

La jeune garde

Pogba, Varane, Griezmann, la jeune garde dans laquelle on croit !

 

Didier Deschamps :

C’est simple : cet homme-là a du tomber dans une marmite quand il était petit. En effet, comme joueur ou comme entraîneur, il réussit à peu près tout ce qu’il entreprend. Il a tout gagné crampons au pied et, sur le banc, il a aussi réalisé des prouesses (avec Monaco, la Juventus ou encore Marseille). C’est le genre de personnages à qui on a l’impression que rien ne peut arriver. Si la vie n’a pas toujours été rose (et les matchs pas toujours flamboyants) en Equipe de France depuis sa prise de fonction, on sent qu’il y a une espèce de force et de refus de la défaite qui donne une confiance absolue en l’homme. Et il a fait des choix forts qui doivent nous emmener loin. Avec lui, tout devient possible…

 

LES RAISONS DE NE PAS Y CROIRE

 

La malédiction des années en « 4 » :

Il y a eu dans l’histoire quatre Coupes du Monde qui se sont déroulées lors d’années finissant par 4 et, le moins que l’on puisse dire, c’est que la France n’y a jamais brillé… En 1934, lors de la deuxième édition, la sélection perd son premier match contre l’Autriche et est donc éliminée (pas de quartier à l’époque puisqu’on débute directement en huitièmes de finale). Vingt ans plus tard, la France aura droit à deux matchs (une défaite contre la Yougoslavie et une victoire contre le Mexique) mais ça ne suffira pas pour franchir le premier tour. Et en 1974 et en 1994, c’est encore plus simple puisque la France n’est même pas qualifiée… Je ne veux pas faire l’oiseau de mauvaise augure, mais, là encore, les chiffres sont têtus…

 

Le bilan au premier tour depuis 1998 :

Ça peut sembler peut-être un peu fou mais, depuis seize ans, la France a joué neuf matchs au premier tour et n’en n’a gagné qu’un seul. Et pourtant, à chaque fois, on ne peut pas dire que l’on se trouvait dans le groupe de la mort. En 2002, le Sénégal et le Danemark avaient gagné alors que le match nul (à tous points de vue) avait été préservé contre l’Uruguay. En 2006, avant la victoire conter le Togo qui avait lancé la machine, il faut se souvenir des matchs poussifs conter la Suisse et l Corée du Sud terminés sur des scores de parité. Il y a quatre ans, après un nul inaugural contre l’Uruguay, la débandade avait commencé avec une défaite contre le Mexique avant de perdre face à l’Afrique du Sud, pays organisateur. Bilan des courses : 4 buts marqués, 8 encaissés… Tout cela n’incite pas à l’optimisme...

 

Il manque un vrai gros joueur :

On a beau avoir de très bons espoirs et des joueurs confirmés et titulaires dans des grands clubs européens (Lloris, Benzema, Matuidi, Evra…), il manque clairement une véritable star à cette équipe, de celle qui peut transformer le sort d’un match à elle seule. Le Franck Ribéry de 2013 aurait pu être celui-là : à son meilleur niveau, le milieu gauche est un joueur décisif, capable de faire basculer une rencontre. Mais, malheureusement, il a plongé depuis janvier et son mal de dos l’empêche même de se rendre au Brésil. Alors il nous reste une équipe que l’on peut qualifier de moyenne, où aucun talent n’émerge réellement mais qui possède une certaine homogénéité (on se rassure comme on peut !). Et puis, sur un mois, certains joueurs peuvent se révéler être de vrais leaders techniques. Et vu qu’il est toujours excellent quand il joue avec le maillot bleu, c’est peut-être de Mathieu Valbuena que l’étincelle peut venir. Si c’est le cas, alors…

 

Tonton Francky

On peut dire ce que l'on veut mais il va quand même nous manquer, Francky !

Maintenant, c’est à vous de vous faire une idée. Une chose est sûre, il faut encourager cette équipe. Elle fait des efforts et fera à n’en pas douter tout pour aller le plus loin possible. Après, ça reste du football, sport imprévisible par excellence, où tout peut se passer. C’est d’ailleurs pour cela qu’on l’aime…

 

TROIS ÉQUIPES-TYPE :

POUR LE COUP, ILS N’Y SERONT PAS

 

C’est la faute à ma sélection

Une équipe de joueurs qui auraient mérité d’être nés dans un autre pays pour pouvoir participer à cette Coupe du Monde. Ne pas les voir évoluer pendant un mois va en tout cas être un vrai crève-cœur…

Les absents

Petr CECH (République Tchèque) :

Le gardien de Chelsea est toujours aussi solide dans les bois. Malheureusement pour lui, c’est un peu moins le cas dans une sélection où le manque de renouvellement des talents est évident… Rosicky ne peut pas tout faire tout seul, surtout qu’il est blessé la moitié du temps !!

Branislav IVANOVIC (Serbie) :

Même s’il est loin d’être le joueur le plus sexy du continent, le défenseur de Chelsea n’en reste pas moins d’une solidité hors pair. Dommage pour lui que la Serbie n’ait pas mieux négocié ses qualifications dans un groupe pas évident (Belgique et Croatie, notamment).

Neven SUBOTIC (Serbie) :

Même remarque pour le central de Dortmund qui, s’il s’est imposé comme l’un des défenseurs les plus solides du vieux continent, n’a pas réussi à emmener son équipe au Brésil. Pourtant, le talent est là du côté serbe, mais bon, ça ne suffit pas toujours…

Daniel AGGER (Danemark) :

Le rôle du couillon, c’est pour le Danemark, qui a fini moins bon deuxième de groupe et n’a donc pas eu droit de participer au barrage. C’est dommage car, sinon, on aurait pu observer ce défenseur rugueux qui ne fait pas toujours dans la dentelle mais qui, à Liverpool, est devenu indispensable.

David ALABA (Autriche) :

Depuis deux ans au Bayern, il a explosé à la face du monde. Rapide, hyper offensif et plutôt doué de ses pieds, il arpente le couloir gauche avec délice. Mais, bon, en Autriche, il n’est pas entouré des mêmes joueurs et, forcément, les choses se compliquent quelque peu…

Aaron RAMSEY (Pays de Galles) :

Heureusement que chacun de ses buts n’est plus suivi de la mort d’une célébrité (le mythe Ramsey était quand même très amusant) car, cette année, il a cartonné avec Arsenal et, étrangement, la période de moins bien du club a correspondu exactement avec son absence. Par contre, en sélection, c’est toujours aussi compliqué…

Arda TURAN (Turquie) :

La Turquie n’a pas réussi à s’en sortir dans un groupe pourtant assez homogène derrière les Pays-Bas. C’est vraiment bête car ce joueur m’a vraiment impressionné quand j’ai vu jouer l’Atletico Madrid cette année. Physique, intelligent, très doué techniquement, il avait tout pour bien faire au Brésil…

Gareth BALE (Pays de Galles) :

Le joueur le plus cher du monde ne jouera sans doute jamais de Coupe du Monde… C’est peut-être dommage mais on ne choisit pas sa sélection. Ses déboulés à vitesse V nous manqueront cet été car, quand il met la machine en route, c’est quand même extrêmement impressionnant…

Henrikh MKHITARYAN (Arménie) :

A 25 ans, il est déjà la meilleur buteur de sa sélection. Celle-ci s’est bien battue mais n’a pas pu accrocher le bon wagon pour le Brésil. Au moins, celui qui a un nom qui est un cauchemar à orthographier ne hantera pas les nuits des journalistes présents sur place…

Zlatan IBRAHIMOVIC (Suède) :

Un mondial sans Zlatan, qu’est-ce que ça veut dire ? Demi-Dieu vivant depuis qu’il évolue en France, le deuxième symbole de la Suède après l’armoire IKEA va nous manquer pendant un mois. Mais quelque chose me dit que l’on entendra quand même parler de lui…

Robert LEWANDOWSKI (Pologne) :

Le buteur de Dortmund (et bientôt du Bayern) est une vraie machine à scorer, et cela dans toutes les positions. Il faut donc croire que l’équipe polonaise n’est pas assez douée pour lui donner des ballons au moins corrects. Et quand, en plus, on est la seule équipe du groupe à s’être pris un but du Saint-Marin, il est difficile d’envisager grand-chose…

 

C’est la faute à “pas de chance”

Un onze qui aurait de la gueule si les joueurs n’avaient pas tous des soucis physiques plus ou moins importants. En plus, on peut rajouter d’autres joueurs comme Gündogan ou Reus, les deux de Dortmund qui manqueront aussi le Brésil.

Les blessés

Victor VALDES (Espagne) :

Il aurait presque pu prétendre au poste de titulaire en équipe d’Espagne tant il est solide, saison après saison, dans les cages du FC Barcelone. Malheureusement pour lui, le genou a lâché et la fin de saison de son club s’en est aussi ressentie. Heureusement, la Seleccion est plutôt bien dotée en gardiens de buts fiables…

Gregory VAN DER WIEL (Pays-Bas) :

Gêné toute la fin de saison par des douleurs au dos, le parisien, qui sortait pourtant d’une année plutôt convaincante, a décidé lui-même de refuser le voyage au Brésil, estimant qu’il n’était pas à 100% et qu’un autre joueur méritait plus que lui. Classe.

Luis PEREA (Colombie) :

C’est peut-être ce pays qui paie le plus cher tribut aux blessures, et celle de son défenseur central emblématique est loin d’être anodine. L’ancien de l’Atletico Madrid (qui joue maintenant au Mexique) était l’âme de cette sélections qui va avoir du mal à se relever de tous ces coups durs…

Carles PUYOL (Espagne) :

Tout chevelu qu’il soit, Carles Puyol n’est pas Samson… Son corps l’a beaucoup trop trahi ces dernières saisons pour qu’il puisse encore prétendre jouer une compétition aussi exigeante qu’un Mondial. Alors, il a pris sa retraite et sera dans le staff du Barça l’an prochain. Toujours avec la même dégaine.

Marcel SCHMELZER (Allemagne) :

Une année minée par les blessures et l’humiliation suprême de voir son remplaçant en club partir au Brésil alors que lui reste dans la Ruhr. Bref, ça ne doit pas être la joie pour Schmelzer qui se consolera avec ses coéquipiers en club (j’ai l’impression que Dortmund est maudit cette année…).

Thiago ALCANTARA (Espagne) :

Avec Pep Guardiola à sa tête, le Bayern a régalé pendant au moins la première moitié de saison. Et, posté en sentinelle devant la défense, c’est Thiago, un ancien de la maison Barça, qui orchestrait le tout. Même Del Bosque commençait à en faire un élément de base de son équipe. Peine perdue puisque le genou n’a pas tenu…

Riccardo MONTOLIVO (Italie) :

Le sosie officiel de Gad Elmaleh est un joueur dont on n’entend pas trop parler mais qui a un vrai niveau de constance intéressant. Il était partant sûr dans la sélection de Prandelli avant que l’un des derniers matchs amicaux ne lui soit fatal. C’est terrible pour lui. Et pour Gad Elmaleh aussi, d’ailleurs…

Kevin STROOTMAN (Pays-Bas) :

Avec lui, les Pays-Bas avaient retrouvé une vraie plaque tournante au milieu de terrain, capable de protéger une défense en bois et de faire jouer au mieux tous les solistes devant. Mais, Louis Van Gaal va devoir trouver un Plan B car, là encore, le genou a lâché… Dommage car c’était un milieu de terrain néerlandais un peu moins brutal que de dont on avait l’habitude jusque-là !

Theo WALCOTT (Angleterre) :

On se souvient encore de sa sortie sur civière lors d’une victoire contre Tottenham, tout sourire. S’il avait su que sa blessure l’empêcherait d’aller au brésil, il aurait sans doute un peu moins rigolé. Toujours est-il que cet éternel espoir, qui peut tout casser quand il est en forme (qui sait, ça aurait pu être pendant le mois de juin ?), restera à Londres… Et continuera à chambrer le rival Tottenham…

Franck RIBERY (France) :

Depuis la déception de ne pas recevoir le Ballon d’Or en janvier, Ribéry n’est plus le même joueur. Cela est aussi dû à une blessure au dos qui lui empoisonne la vie. Pour s’éviter un feuilleton à la Zidane 2002 ou à la Vieira 2008, Didier Deschamps a du trancher dans le vif. C’est vraiment moche mais c’est peut-être mieux pour la vie de l’équipe.

Radamel FALCAO (Colombie) :

Un seizième de finales de Coupe de France entre Chasselay et Monaco, un mauvais tacle, un genou qui tourne, et voilà comment le Mondial s’échappe pour l’un des meilleurs attaquants au monde. Parfois, on se dit que le destin est cruel…

 

C’est la faute au sélectionneur

Une équipe hyper-offensive puisque tous ces joueurs, frustrés de ne pas être du voyage, auront à cœur de tout donner pour montrer leur valeur. Et puis, de ce que j’ai vu cette saison, Gabi est capable de faire le boulot de récupération tout seul s’il le faut…

Les choix du sélectionneur

Marc-André TER-STEGEN (Allemagne) :

L’an prochain, il gardera les cages du grand Barça. Il faut dire que, depuis deux ou trois ans, ce jeune gardien fait parler de lui en bien et on le considère comme l’un des très grands espoirs à ce poste. Pas assez en tout cas pour que Joachim Löw en fasse un gardien de réserve. La logique de groupe, sans aucun doute…

Daniel CARVAJAL (Espagne) :

Il a pris la place de titulaire à droite au Real Madrid mais la concurrence est terrible en Espagne ou la polyvalence d’Azpilicueta et la solidité de Juanfran ne lui ont pas permis de faire mieux qu’une place de réserviste. On peut se dire que l’avenir lui appartient, mais ce n’est même pas sûr…

Paulo MIRANDA (Brésil) :

Enorme toute la saison avec l’Atletico Madrid, le Brésilien n’est pas dans les petits papiers de Scolari. Il faut dire que son début de carrière (notamment un passage catastrophique à Sochaux) ne plaide pas pour lui, mais sur la forme du moment, ça aurait pu être un recours ultra solide dans la sélection auriverde.

John TERRY (Angleterre) :

Le vieux grognard anglais a pris sa retraite internationale il y a deux ans, mais rien n’empêchait Roy Hodgson de tout faire pour le rappeler, afin de former l’axe de Chelsea avec Gary Cahill. Car ça a beau ne pas être le footballeur le plus élégant (à tous points de vue), il est quand même assez incroyable dans le boulot qu’il a à faire… Surtout qu’à la place, en équipe d’Angleterre, ce n’est pas l’assurance tous risques…

Ashley COLE (Angleterre) :

Encore un autre ancien cadre des Three Lions qui ne verra pas le Brésil. Même si sa saison n’a pas été exceptionnelle et qu’il a souvent vu le banc, une telle expérience n’aurait pas été de trop. Mais Hodgson a clairement fait le choix de la jeunesse et de la fraîcheur pour ce côté gauche…

GABI (Espagne) :

Pour avoir vu pas mal de matchs de l’Atletico cette saison, c’est le joueur qui m’a le plus impressionné. Hyperactif, toujours bien placé, extrêmement propre, il est pour beaucoup dans l’exceptionnelle saison de son club. Malheureusement, en Espagne, des milieux de terrain de qualité, ce n’est pas ce qui manque, loin de là…

Jesus NAVAS (Espagne) :

L’homme au regard qui fait le plus peur au monde souffre aussi de la concurrence au sein de la Seleccion. Je pense que dans n’importe quel autre pays, il était du voyage. Il faut dire que, quand il s’y met, il est capable de faire de terribles différences sur son côté. Mais d’autres sont encore meilleurs en Espagne.

RONALDINHO (Brésil) :

Le choix du cœur car même si le Brésilien n’a plus le niveau qui était le sien à sa grande époque, il n’en reste pas moins qu’il est un joueur exceptionnel et, surtout, qu’il est à lui seul, une sorte de résumé de ce que peut être un footballeur brésilien. Le voir jouer une Coupe du Monde à domicile relevait sans doute du fantasme, mais quand même, qu’est-ce que ça aurait été chouette…

Carlos TEVEZ (Argentine) :

L’un des choix les plus étonnants du sélectionneur argentin qui, même s’il a plus que du matériel devant, préfère se passer de l’un des joueurs les plus intéressants sur la planète. Hyperactif, toujours en mouvement, et plutôt assez adroit devant le but, Tevez est un rêve pour un entraîneur. Pas pour Sabella, visiblement, qui lui reproche sans doute un caractère un peu trop marqué…

Landon DONOVAN (Etats-Unis) :

Si l’équipe des Etats-Unis ne devait être représentée que par un joueur, ce serait lui. C’est en fait la seule star de son pays, meilleur buteur d’à peu près tout,… Mais, à la surprise générale, il ne jouera pas au brésil puisque Klinsmann a préféré le laisser à la maison. Le gars a quand même eu la grande classe de réagir dignement sur les réseaux sociaux…

Francesco TOTTI (Italie) :

Une légende vivante du football européen qui semble ne pas vieillir et a encore réussi une saison de toute beauté du côté de la Ville éternelle. Pas assez pour que Prandelli ne décide de le rappeler en sélection. Pourtant, pour encadrer une attaque assez jeune et un groupe pas forcément très expérimenté, Totti aurait fait l’affaire. Mais il reste encore le Mondial 2018, non ?




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