Près de vingt ans après la fin des aventures du sorcier le plus célèbre du Monde, nous retrouvons Harry Potter en père de famille, alors qu’il travaille au Ministère de la Magie. La relation avec son fils Albus est de plus en plus compliquée, d’autant que ce dernier a de plus du mal à gérer l’héritage familial et que ses premiers pas à Poudlard ne se passent pas très bien. Les choses se compliquent encore quand le danger d’un retour des Forces du Mal devient de plus en plus imminent...
Soyons clairs d’entrée, si j’ai mis dans le titre le nom de JK Rowling, c’est vraiment par facilité, et aussi pour faire suite au plan de communication qui a été mis en place autour de cette œuvre. Car, dans les faits, l’auteur de la saga initiale n’est pas réellement à l’origine de cette pièce de théâtre, écrite par Jack Thorne, et à laquelle elle a participé dans un rôle de « consultante ». D’accord, on s’en moque un peu de savoir qui a vraiment tenu le crayon, même si, selon moi, cela explique sans doute une partie des réserves que j’ai pour ce texte. Car si je l’ai lu très rapidement (parce qu’on a quand même envie de savoir ce qu’il va se passer), on ne peut pas dire que ce Harry Potter et l’enfant maudit m’ait convaincu. Déjà, le fait de lire du théâtre est toujours quelque chose qui m’a profondément agacé. Je trouve qu’on ressent bien plus la frustration de ne pas voir le texte s’animer que le plaisir de le parcourir. Et là, rien n’est fait pour nous aider car les didascalies sont assez peu nombreuses et, surtout, sont la plupart du temps ridicules (je ne sais pas si c’est un problème de traduction, mais franchement…). Là où l’écriture de JK Rowling était intéressante car nous plongeait véritablement dans un univers, avec de nombreux détails, cette retranscription...
- Timothée
- 14.11.2016, 18:00