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TimFaitSonCinema

14  TU NE TUERAS POINT

affiche_du_film La guerre éclate en Europe et Desmond Doss, un jeune américain décide de servir son pays. Mais ses principes religieux et moraux lui interdisent de tuer et même de tenir une arme. Après une longue bataille avec la hiérarchie militaire, il obtient le droit de partir à la guerre sans fusil. Il deviendra même un héros…

Tu ne tueras point est un bien drôle de film où à une première heure hyper classique et presque un peu mièvre, répond une deuxième absolument dantesque visuellement. Jamais sans doute un réalisateur n’était allé aussi loin dans la représentation de la violence des combats de la Deuxième Guerre Mondiale. Le bilan est donc forcément contrasté mais, quand même, quelle claque on prend…

14  CAPTAIN FANTASTIC

affiche_du_film Ben vit avec ses six enfants au fond d’une forêt reculée et les éduque à sa façon, faisant tout pour les rendre adultes bien avant l’âge. Mais quand leur mère décède, ils vont devoir revenir au monde réel et la transition ne sera pas des plus évidentes, à la fois pour les enfants, mais aussi pour Ben, qui voit ses méthodes éducatives remises en question…

Un peu trop stéréotypé dans son mécanisme narratif et dans sa réalisation, Captain Fantastic reste un long métrage charmant, porté par un Viggo Mortensen en très grande forme, et une bande-son vraiment chouette. Mais il manque trop d’éléments et une bonne dose d’originalité pour en faire le vrai bon film que l’on nous avait promis. Ce réalisateur laisse quand même de belles promesses pour l’avenir…

HARRY POTTER ET L’ENFANT MAUDIT DE J.K. ROWLING

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Près de vingt ans après la fin des aventures du sorcier le plus célèbre du Monde, nous retrouvons Harry Potter en père de famille, alors qu’il travaille au Ministère de la Magie. La relation avec son fils Albus est de plus en plus compliquée, d’autant que ce dernier a de plus du mal à gérer l’héritage familial et que ses premiers pas à Poudlard ne se passent pas très bien. Les choses se compliquent encore quand le danger d’un retour des Forces du Mal devient de plus en plus imminent...

Soyons clairs d’entrée, si j’ai mis dans le titre le nom de JK Rowling, c’est vraiment par facilité, et aussi pour faire suite au plan de communication qui a été mis en place autour de cette œuvre. Car, dans les faits, l’auteur de la saga initiale n’est pas réellement à l’origine de cette pièce de théâtre, écrite par Jack Thorne, et à laquelle elle a participé dans un rôle de « consultante ». D’accord, on s’en moque un peu de savoir qui a vraiment tenu le crayon, même si, selon moi, cela explique sans doute une partie des réserves que j’ai pour ce texte. Car si je l’ai lu très rapidement (parce qu’on a quand même envie de savoir ce qu’il va se passer), on ne peut pas dire que ce Harry Potter et l’enfant maudit m’ait convaincu. Déjà, le fait de lire du théâtre est toujours quelque chose qui m’a profondément agacé. Je trouve qu’on ressent bien plus la frustration de ne pas voir le texte s’animer que le plaisir de le parcourir. Et là, rien n’est fait pour nous aider car les didascalies sont assez peu nombreuses et, surtout, sont la plupart du temps ridicules (je ne sais pas si c’est un problème de traduction, mais franchement…). Là où l’écriture de JK Rowling était intéressante car nous plongeait véritablement dans un univers, avec de nombreux détails, cette retranscription...

  •  Timothée
  •  14.11.2016, 18:00

10  L’ODYSSÉE

affiche_du_film En 1948, le Lieutenant Cousteau se lance dans un grand projet. Depuis qu’il a inventé un scaphandre autonome, il ne rêve plus que d’explorer les fonds marins. Au fil des années, son idée va prendre de plus en plus d’importance, au risque de la couper de sa propre famille mais aussi du but véritable de ce qu’il considère comme une véritable conquête.

Un peu sauvé par ses belles images sous-marines, L’Odyssée est surtout plombé par un scénario indigent, où tout est plus que surligné, et de trop grandes facilités de mise en scène. Les vraies questions que soulèvent la relation entre le Commandant Cousteau et son fils sont, elles, complètement éludées. Alors, d’accord, c’est beau, mais qu’est-ce que c’est vain…

14  RÉPARER LES VIVANTS

affiche_du_film Alors qu’il vient de faire du surf avec des amis, Simon est victime d’un accident de la route. En état de mort cérébral, son cœur fonctionne encore et ses parents doivent alors prendre une décision concernant le don de cet organe. Dans le même temps, une femme attend la greffe de cœur qui pourra lui permettre de continuer sa vie.

D’un roman magnifique, Katell Quillévéré n’arrive pas à un tirer un long métrage dans la même veine. En diluant un peu trop le récit, elle perd beaucoup de ce qui fait la puissance du livre : l’urgence absolue autour de ce cœur. Ca reste un film tout à fait correct, traversé de très beaux moments, mais qui a peiné à véritablement me satisfaire. Si vous avez le choix, préférez plutôt l’ouvrage de Maylis de Kérangal…