L'Article
A comme ADÈLE :
C’est le prénom qui a agité tout le monde du cinéma français en 2013 tant pour le film qui a énormément fait parler (et pas que pour des bonnes raisons) mais aussi pour cette jeune actrice qui joue dedans et qui est tout simplement épatante (A. Exarchopoulos). Une découverte majeure.
B comme BIOPICS :
Depuis un certain temps, c’est devenu une habitude de faire des biopics à tout bout de champ. Mais, j’ai l’impression qu’on assiste à une inflation de plus en plus importante. Il faut dire que ce n’est pas trop compliqué à monter dans l’ensemble. Le souci, c’est que souvent, les scénarii ne vont pas chercher bien loin, n’ont pas vraiment d’angles d’attaque et les longs métrages finissent par être vraiment décevants…
C comme CONTROVERSE :
2013 n’aura pas été avare en controverses et polémiques en tout genre, c’est le moins que l’on puisse dire. Entre les déclarations de Vincent Maraval sur le salaire des acteurs, celles de François Ozon sur la prostitution et les femmes, tout le tintamarre autour de la sortie de La vie d’Adèle – Chapitres I et II, et toutes les autres qui n’ont duré qu’un jour ou deux, le monde du cinéma aura été très loin d’être tranquille cette année.
D comme DOCUMENTAIRE :
Je n’avais jamais vu autant de documentaires au cinéma que cette année (quatre au total). Aucun ne m’a vraiment bouleversé (en même temps, c’est compliqué) mais, un peu plus embêtant, aucun ne m’a vraiment plu. Je retiendrai quand même les plans assez incroyables dans Des abeilles et des hommes.
E comme EASTWOOD :
Le grand absent de l’année 2013 puisque son dernier film (J. Edgar) était sorti au tout début de l’année 2012 et faisait suite à de nombreuses années où au moins un film du maitre sortait. Depuis, c’est un peu le silence radio. On a parlé de projet d’une comédie musicale (Jersey Boys) qui serait visiblement sur les rails. J’attends de voir ce que tout cela va donner…
F comme FOOTBALL :
Le sport majeur dans le monde (et encore en France) n’a pas connu forcément énormément d’actualité en 2013 mais, au cinéma, un film sur ce milieu est sorti (Les petits princes) et, sans être formidable, il a le mérite d’être au moins correct. Alors que le football était sinistré depuis pas mal d’années au cinéma, ce n’est déjà pas si mal…
G comme GALLIENNE :
Avec son film autobiographique improbable sur le papier mais finalement très drôle, émouvant et intelligent, le sociétaire de la Comédie Française fait une entrée très remarquée dans le monde des réalisateurs. Et le public a suivi, ce qui est assez rassurant.
H comme HANDICAP :
Deux films ont abordée cette année une question qui ne l’est finalement pas tant que ça au cinéma. Et chacun à leur façon, The Sessions (sur la problématique du sexe) et Gabrielle (qui aborde le handicap dans une vision plus générale) ont réussi à le faire avec douceur et sensibilité. Sans en rajouter mais en arrivant tout de même à vraiment poser les questions.
I comme IL ÉTAIT UNE FOIS :
Les contes ont été à l’honneur cette année, entre Blancanieves qui revisite avec succès l’un des plus célèbres d’entre eux (Blanche Neige) et Agnès Jaoui qui se sert de cette structure et ses éléments habituels pour construire son film (Au bout du conte).
J comme JOUISSIF :
Il faut bien avouer que certains films ne sont pas très intelligents (voire complètement débiles) mais qu’ils procurent un vrai plaisir parce que ça explose de partout, il y a des tirs dans tous les sens et on en prend plein les mirettes. Et quand c’est bien fait et sans prétention, comme White House down cette année, on ne peut que s’amuser…
K comme KORINE :
Harmony Korine, réalisateur légèrement underground sur les bords, signe avec Spring Breakers un film surprenant à plusieurs niveaux : outrancier stylistiquement mais disant beaucoup sur la jeunesse américaine, dévergondant des anciennes actrices Disney, adoré par une partie de la critique que l’on n’attendait pas du tout de ce côté-là,… Un drôle d’objet…
L comme L’ELDORADO :
J’ai pu, cette année, retourner voir un film dans ce cinéma mythique pour moi. Il se trouve à Dijon et il a bercé ma période de trois ans en classe préparatoire où j’y ai vu de très grands films. Y revenir et y visionner un long métrage a été un immense bonheur pour moi.
M comme MANDELA :
S’il y a bien une drôle de coïncidence cette année au cinéma, c’est bien celle-là. Le célèbre leader sud-africain est en effet décédé au cours de l’avant-première du film qui lui était consacré et qui se basait sur ses propres Mémoires… Et pour continuer dans les étranges hasards, je suis allé voir Zulu (film traitant de l’Afrique du Sud) le jour même de la cérémonie officielle après sa mort…