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BILAN CINÉMA – L’ABÉCÉDAIRE 2013 – PARTIE 2

 L'Article


Le cinéma en 2013


N comme NOIR ET BLANC :
Trois longs métrages sortis cette année l’ont été en noir et blanc. Aujourd’hui, c’est vraiment devenu un artifice stylistique qui ne s’explique pas toujours rationnellement. Dans les trois cas présents, en tout cas, l’effet est plutôt réussi et cela donne forcément au film un aspect différent. Ce ne sont pas forcément des grands films mais au moins l’image est-elle belle !

O comme OFFENSTEIN :
En quatre jours, j’aurai vu un film dont Christophe Offenstein est chef opérateur (Blood ties) et un autre qu’il réalise lui-même (En solitaire). Ce n’est pas si fréquent que des directeurs de la photographie passent vraiment derrière la caméra et il faut saluer le défi même si son long métrage n’est pas forcément génial…

P comme PRISE D’OTAGE :
Deux films ont traité de façon différente la piraterie maritime au large de l’Afrique. Le premier (Hijacking) s’intéresse presque plus aux négociations alors que le second (Capitaine Phillips) est un vrai thriller au plus près du commandant du bateau. C’est en tout cas un sujet d’actualité qui interpelle.

Q comme QUANTITÉ/QUALITÉ :
A force de voir tant de films, je me demande parfois si je ne privilégie pas la quantité à la qualité. C’est sans doute le cas mais, en même temps, c’est très rare que je regrette vraiment d’avoir vu un film ou que j’aille en voir un en étant presque certain du ratage. Par contre, le nombre de longs métrages que j’aimerais visionner et que je ne peux pas est bien plus longue…

R comme RUINE :
Certains producteurs ne vont pas en être loin après les chiffres catastrophiques. Le pire étant sans doute pour Des gens qui s’embrassent qui, pour un budget de 17,5 millions d’euros n’a ramené que 160 000 spectateurs. En même temps, quand on mise tout sur des acteurs censés être populaires et qu’on se moque autant du spectateur avec un scénario en bois et une réalisation d’une tristesse sans nom, on récolte ce que l’on sème…

S comme SPIELBERG :
En plus d’un film qui ne m’a pas marqué et qui, annoncé favori, est reparti bredouille du marathon des récompenses l’an dernier, le réalisateur américain a fait parler de lui en étant Président du Jury lors du dernier Festival de Cannes. C’est donc à parti à lui que l’on doit ce choix pour la Palme d’Or. On peut le remercier.

T comme TRANSITION ÉNERGETIQUE :
Deux longs métrages ont eu pour sujet principal un équipement pour produire de l’énergie. Si, pour l’un, c’était plus pour créer une ambiance (Grand Central et sa centrale nucléaire), l’autre apparaissait bien plus comme militant contre les gaz de schiste (Promised Land), au point que ça en soit presque un peu gênant quand on connaît les financements du film…

U comme UNIVERS :
Un film, cette année, nous a transportés là où jamais le cinéma ne nous avait emmenés de cette manière. Il s’agit de Gravity et de son voyage au-dessus de la Terre. On voit toujours cette dernière mais, en même temps, on est dans un autre monde, où les sensations visuelles, auditives et sensorielles ne sont plus les mêmes. C’est un autre univers, en quelque sorte…

V comme VIOLENCE :
Qu’elle soit assumée (Django Unchained), prise plus à la rigolade (Kick Ass 2), stylisée (Snowpiercer – le Transpeceneige), autant physique que sociale (A Touch of Sin) ou bien encore sexuelle (Une histoire d’amour), la violence a encore eu sa place au cinéma cette année. Et la palme revient sans doute à Only God Forgives et sa scène de torture insoutenable…

W comme WALT DISNEY :
Alors que le petit frère/concurrent avait pris leur place dans le cœur des amateurs d’animation, les légendaires studios ont frappé fort cette année avec La Reine des neiges qui confirme un retour amorcé depuis timidement avec La princesse et la grenouille en 2010. Cette année, leur film est vraiment réussi et il cartonne au box-office français (comme jamais un Disney depuis 2000), ce qui ne peut pas être qu’une coïncidence !

X comme X :
L’année aura été plutôt chaude et aura animé de nombreux débats sur la question du sexe : La vie d’Adèle – Chapitres I et II méritait-il une interdiction aux moins de seize ans pour ses scène de sexe explicites ? Jeune et Jolie était-il un film de porno-soft comme l’ont affirmé certains ? Perfect Mothers montrait-il des choses trop choquantes ? Les actrices de Spring Breakers étaient-elles allées trop loin ? Lars von Trier allait-il vraiment sortir un film pornographique au tout début de l’année 2014 ? A chacun de se faire ses propres réponses !!

Y comme YANKEE :
Je n’ai rien trouvé de mieux cette année que ce terme pour désigner les Etats-Unis et ses films qui m’ont laissé un sentiment mitigé. Si aucun ne m’a véritablement ébloui, ils sont nombreux à m’avoir marqué, soit par leur justesse, soit par leur prise de risque, soit pour leur beauté plastique. Mais aucun n’a vraiment réussi à réunir tous les éléments…

Z comme ZERO DARK THIRTY :
Le film de Katryn Bigelow, l’un des grands favoris pour les Oscars 2013, a finalement pâti d’une polémique bien plus politique qu’autre chose. Car le film, sans être parfait, reste tout de même assez fort et même assez incroyable par moments, notamment dans cette reconstitution millimétrée de l’assaut qui a conduit à la mort de Ben Laden.




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