L'Article
Je choisis de ne pas évoquer 50 Nuances de Grey qui sort cette semaine parce que je suis sûr que je n'irai pas le voir et étant donné que tout le monde en parle, je n'ai pas besoin de rajouter grand-chose à propos de ce qui ressemble plus à un produit qu'à un film.
LES NOUVEAUX HÉROS (Walt Disney)
Réalisateurs :
Est-il besoin de présenter le plus grand studio d’animation de l’histoire ? Je pense honnêtement que ce n’est pas très utile puisque tout le monde a déjà vu au moins un (si ce n’est vingt) dessin animé venant de chez eux. Et pour ce qui est des deux qui gèrent vraiment le film, on pourra noter que Don Hall a écrit La Princesse et la Grenouille et, surtout, Kuzco, l’empereur mégalo, qui reste à ce jour sans doute le Disney le plus dingo de l’histoire.
Casting :
Ça reste un film d’animation dont il est forcément compliqué de parler de casting. Juste à noter que Kyan Khojandi (Bref) fera la voix du robot principal. Et comme d’habitude, je me dirai que si je ne le savais pas, je ne l’aurais jamais deviné…
Scénario :
Pour la première fois, Disney utilise des personnages de l’univers Marvel (studio qu’ils ont racheté il y a peu). On aura droit à une sorte de mix entre animation et film de super-héros. Il y a tous les ingrédients habituels (un méchant, des aventures en tout genre) mais j’ai tendance à penser que le tout sera un peu décalé, comme Disney sait le faire depuis quelque temps (Les mondes de Ralph en était un très bon exemple). C’est cela qui me fait envie et qui me donne confiance. Peut-être un peu trop…
Degré d'envie de voir ce film : 70%
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LES MERVEILLES (Alice Rohrwacher)
Réalisatrice :
Jeune réalisatrice (à peine trente-trois ans) dont c’est le deuxième long métrage – le premier, Corpo celeste avait déjà été présenté à Cannes, à la Quinzaine des Réalisateurs, il y a quatre ans –, Alice Rohrwacher incarne la relève d’un cinéma italien qui est en train de se réinventer, bien loin de son âge d’or du milieu du siècle dernier, mais quand même toujours présent et capable de nous offrir de belles surprises avec des réalisateurs comme Nanni Moretti, Michele Placido ou Daniele Luchetti).
Casting :
Au milieu d’une distribution sans nom très connu, c’est Monica Bellucci qui ressort principalement, parce que c’est sans doute l’actrice italienne la plus réputée en France et que cela fait finalement pas mal de temps que l’on ne l’a pas vu dans un vrai rôle de cinéma (j’oublie volontairement Des gens qui s’embrassent qui est une parodie de long métrage).
Scénario :
Grand Prix du dernier Festival de Cannes, le film a déclenché une mini-polémique, beaucoup de critiques estimant que c’était le plus mauvais long métrage présenté avec Grace de Monaco (dit comme cela, j’avoue que ça fait un peu peur…). Néanmoins, Les Merveilles a surtout l’air d’être un film différent, poétique et très original. Il faudra donc voir sur pièce ce que ça donne au final…
Degré d'envie de voir ce film : 40%
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L’ENQUÊTE (Vincent Garenq)
Réalisateur :
Décidément, Vincent Garenq aime bien se frotter aux affaires judiciaire brûlantes de notre pays puisque, après un premier film tiré d’un vrai scénario original (Comme les autres), le deuxième – Présumé coupable – était basé sur l’histoire d’Alain Marécaux, l’une des victimes de la terrible erreur judiciaire d’Outreau. L’histoire était forte, tout comme l’interprétation de Philippe Torreton, mais l’ensemble manquait quand même d’une vraie vision dans la mise en scène.
Casting :
En plus de compter certains des seconds rôles les plus connus du cinéma français (Laurent Capelluto et Eric Naggar), L’enquête s’appuie surtout sur Gilles Lellouche qui commence à avoir de plus en plus de vrais rôles au cinéma. Ce n’est pas qu’il me convainque complètement à chaque fois mais il acquiert comme cela une plus grande crédibilité. Tant mieux pour lui…
Scénario :
L’affaire Clearstream est un scandale politico-judiciaro-financier qui a fait trembler les plus hautes sphères de l’Etat au cœur des années 2000. A travers le regard de Denis Robert, le journaliste qui a révélé les premières choses étonnantes avant de chercher à aller plus loin, on rentre au cœur de cette machination très complexe et dont, je crois, on n’a toujours pas véritablement compris tous les tenants et les aboutissants. J’espère juste que le tout ne sera pas trop abscons…
Degré d'envie de voir ce film : 30%
Et vous, lequel auriez-vous le plus envie de voir ?
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