L'Article
A noter que ce n'est pas fait exprès du tout mais les trois films de la semaine sont réalisés par des femmes.
THE VOICES (Marjane Satrapi)
Réalisatrice :
Au départ, Marjane Satrapi, c’est une auteur de bande dessinée qui s’est fait connaître comme telle avec, surtout Persepolis. Elle a ensuite adapté ses ouvrages pour le cinéma, remportant notamment un grand succès critique et public avec Persepolis. C’est donc la première fois qu’elle passe « vraiment » derrière la caméra pour diriger de « vrais » acteurs et c’est aux Etats-Unis qu’elle a pu le faire (même si une bonne partie des financements sont allemands).
Casting :
Sacré quatuor pour un premier film puisqu’on trouve en acteur principal Ryan Reynolds, ce qui est un sacré choix car ce dernier est souvent moqué pour ses performances pas toujours exceptionnelles. En face de lui, il y a Gemma Arterton, qui n’a jamais peur de prendre des risques, Anna Kendrick ou encore Jacki Weaver. Ça fait du beau monde…
Scénario :
Il parait que c’est un scénario qui était assez convoité (membre de la fameuse black-list). Il faut dire que le pitch est assez dingo puisqu’il s’agit d’un homme qui commet des meurtres sur les ordres de la voix de son chat qu’il entend. Néanmoins, son chien fait tout pour l’empêcher… Raconté comme cela, j’avoue que ça peut sérieusement interpeller. Mais une comédie d’horreur bien mise en scène, ça peut vraiment être sympathique !
Degré d'envie de voir ce film : 50%
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SELMA (Ava DuVernay)
Réalisatrice :
C’est sans doute l’un des projets qui a été le plus chaud ces dernières années et près être passé entre de nombreuses mains (Spielberg, Frears, Lee, Daniels ou encore Mann), c’est finalement Ava DuVernay qui a hérité de ce biopic sur l’une des plus grandes figures du vingtième siècle. C’est seulement son deuxième filma près un premier (Middle of nowhere) remarqué à Sundance mais jamais sorti chez nous.
Casting :
C’est David Oyelowo qui a donc le privilège d’interpréter Martin Luther King, lui qui était un second rôle assez couru d’Hollywood (La couleur des sentiments, Paperboy, Jack Reacher ou encore Interstellar). Il se voit offrir là son premier vair grand rôle, qui lui a d’ailleurs valu une nomination aux Golden Globes. Le reste de la distribution n’est pas constituée de beaucoup de grands noms, même si on retrouve Oprah Winfrey, aussi productrice, et toujours dans le coup pour ce genre de films…
Scénario :
Aussi fou que ça puisse paraître, c’est la première fois qu’un film traite directement de Martin Luther King (qui apparaissait à un moment dans Le Majordome). Il était donc temps, presque cinquante ans après sa mort que Hollywood se penche sur son cas. Et, pour cela, le film prend l’angle des immenses marches de Selma qui ont marqué une sorte de point culminant du mouvement pour le droit de vote. Ça sent quand même un peu le coup foireux, mais bon…
Degré d'envie de voir ce film : 40%
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LE DERNIER COUP DE MARTEAU (Alix Delaporte)
Réalisatrice :
Alix Delaporte s’était fait remarquer avec son premier film en 2011 (Angèle et Tony) qui, bien qu’il n’ait pas remporté le César du meilleur premier film, avait permis à ses deux acteurs principaux (Grégory Gadebois et Clodilde Hesme) de repartir avec le trophée de meilleur espoir. Elle aura mis plus de quatre ans à ressortir un nouveau long métrage. Ça montre qu’elle y a vraiment mis de l’attention, ce qui est toujours rassurant…
Casting :
Etant donné qu’on ne change pas une équipe qui gagne, Alix Delaporte a fait appel aux deux mêmes acteurs principaux. Alors que Clotilde Hesme est resté dans un certain anonymat (elle n’a d’ailleurs fait que deux films, depuis), Grégory Gadebois, lui, a bien plus tourné et a notamment été assez incroyable dans Mon âme par toi guérie. Enfin, Romain Paul, tout jeune acteur, a remporté le Prix Marcello-Mastroianni du meilleur espoir lors du Festival de Venise (comme Jennifer Lawrence, Hafsia Herzi, Mila Kunis ou Tye Sheridan avant lui…).
Scénario :
L’histoire d’un jeune garçon qui va apprendre à connaître son père, chef d’orchestre et qui essaie aussi de sauver sa mère. Honnêtement, ça n’a pas l’air très original sur le principe mais c’est vraiment le genre de films qui, bien construit et bien réalisé, peut donner un joli résultat.
Degré d'envie de voir ce film : 40%
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