LAËTITIA OU LA FIN DES HOMMES D'IVAN JABLONKA
En janvier 2011, un terrible meurtre secoue l’opinion publique française. Laëtitia Perrais, jeune fille de 18 ans qui vit dans une famille d’accueil, est enlevée, poignardée et étranglée. La recherche de l’intégralité de son corps durera plusieurs mois. Mais cette histoire sordide devient également une affaire d’Etat quand Nicolas Sarkozy accuse les juges de ne pas avoir correctement fait leur travail. L’auteur s’y intéresse à sa manière, en historien et en sociologue, afin de redonner sa voix à une jeune femme fracassée par la vie.
Je ne sais pas trop pourquoi, mais ce livre m’attirait. Peut-être est-ce le fait que les faits divers m’ont toujours intéressé, notamment dans ce qu’ils impliquent et racontent de la société et que c’est dans cette démarche que souhaite clairement s’inscrire l’auteur. Pourtant, je n’avais jamais rien lu d’Ivan Jablonka qui est avant tout historien et qui, dans sa bibliographie relativement récente, cherche à relier histoire, sociologie et littérature. L’analyse de ce qui s’apparente au premier abord à un simple faits divers permet forcément de répondre à cette aspiration et l’affaire Laëtitia Perrais, dans tout ce qu’elle a d’exceptionnelle, à tous les sens du terme, lui offre une opportunité exceptionnelle. D’autres auteurs ont eu la même démarche par le passé – on peut évidemment penser à Truman Capote avec De Sang Froid ou encore Emmanuel Carrère avec L’adversaire – mais il me semble que ce que cherche à faire Ivan Jablonka va encore plus loin, puisqu’il donne à son livre une véritable dimension sociétale. Et, autre différence majeure qui n’est pas sans conséquence et qui est même vraiment intéressante : il s’intéresse avant tout à la victime,...
- Timothée
- 24.02.2017, 19:00

Au plein cœur du dix-septième siècle, deux prêtres portugais se rendent au Japon dans le but de retrouver le père Ferreira, celui qui leur a tout appris et qui est porté disparu. Dans un pays où les chrétiens sont persécutés, ils vont devoir survivre mais également faire perdurer leur foi, malgré les épreuves qui leur sont infligées…
Le NOMA, basé à Copenhague, est considéré depuis quelques années comme le meilleur restaurant du Monde. Son chef, René Redzepi, décide alors de fermer son établissement pour ouvrir une résidence de deux mois à Tokyo. Ils ont un peu plus d’un mois pour créer un menu exceptionnel adapté à la culture japonaise.
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