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UN GOÛT D’ÉTERNITÉ

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Il est 23h15 à Melbourne, 13h15 en France, et un dernier coup droit gagnant de Federer, validé par le hawk-eye, vient mettre un terme à cette finale de l’Open d’Australie entre le Suisse et Rafael Nadal, son rival de toujours. C’est la fin d’un combat de plus de trois heures trente, dont l’intensité est allée crescendo pour atteindre finalement son summum dans un cinquième set d’une incroyable puissance émotionnelle. C’est aussi la fin d’une longue attente pour Federer qui n’avait plus gagné de Majeur depuis Wimbledon en 2012 et que nombre de personnes avait déjà enterré, surtout depuis sa saison tronquée de 2016 suite à une blessure au genou. Mais c’est surtout le début d’une nouvelle ère pour Roger Federer, qui, grâce à cette victoire, bascule définitivement dans une autre dimension…

 

Croyant

Ceux qui me connaissent savent le culte que je voue à Roger Federer, et cela depuis longtemps, puisque j’en étais déjà fan avant qu’il devienne ce joueur imbattable au milieu des années 2000. Ils pourront également confirmer que, contre vents et marées (ou presque), j’ai toujours cru dans la possibilité de le voir remporter un Grand Chelem. Evidemment, je suis un optimiste par nature et ça ne coûte pas grand-chose de dire que l’on croit toujours en son Champion, et il y a dans ma « relation » avec ce joueur quelque chose qui ressemble à la foi, c’est-à-dire de l’ordre de l’irrationnel le plus pur. Déjà, quand, en 2011, il avait connu sa première année sans victoire en Majeur depuis huit ans, et que certains l’envoyaient déjà à la casse, j’étais persuadé...

  •  Timothée
  •  29.01.2017, 17:00

18  LA LA LAND

affiche_du_film Mia est aspirante actrice et va de castings en castings en espérant réaliser son rêve. Sebastian, lui, est passionné de jazz et doit jouer du piano dans des restaurants pour économiser suffisamment et ouvrir son propre club. Les deux vont se rencontrer mais la Cité des Rêves leur ouvrira-t-elle les portes de leurs propres aspirations ?

La La Land est une merveille visuelle et rythmique, truffée de séquences absolument dingues. C’est souvent drôle, parfois émouvant et même bouleversant par moments. Les deux acteurs principaux, eux, sont parfaits. On tient de façon évidente la pépite de ce début d’année et le film musical le plus incroyable depuis très longtemps… Bravo, Monsieur Chazelle !

10 ANS DE BILAN – LES RÉCOMPENSES

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Allez, je me lance ! Je vais tenter de « résumer » ces dix dernières années de cinéma en reprenant le principe de récompenses que j’utilise pour faire ces bilans. Sauf que, cette fois-ci, je ne vais pas me contenter de cinq nominés (car ça serait souvent strictement impossible de départager) mais passer à dix. Ce que je trouve intéressant, c’est que cela va me permettre de revisiter dix ans de cinéma et de me rendre compte des films, des performances et des ambiances qui m’ont réellement marqué.
Comme d'habitude, à part le premier, c'est classé dans l'ordre alphabétique, uniquement.


Meilleurs films :

- The Tree of Life (T. Malick)
- Brothers (J. Sheridan)
- Des Hommes et des Dieux (X. Beauvois)
- Inception (C. Nolan)
- La vie d'Adèle - Chapitres 1 et 2 (A. Kechiche)
- Le fils de Saul (L. Nemes)
- Lettres d'Iwo Jima (C. Eastwood)
- Shame (S. McQueen)
- Toy Story 3 (Pixar)
- Two Lovers (J. Gray)

  •  Timothée
  •  17.01.2017, 18:00

10 ANS DE BILAN - QUI A LE PLUS GAGNÉ ?

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Cette année 2016 était la dixième année au cours de laquelle j’ai rédigé des critiques de films, pour un total de 759 longs métrages visionnés. Je ne vais pas jouer au grand jeu des statistiques même s’il est assez amusant de noter que ma note moyenne se situe à 13,489, ce qui est assez logique quand on sait que plus de trois-quarts de mes notes oscillent entre 12 et 16… Bref,…

Chaque année, j’ai fait un bilan des différents films que j’avais pu voir, avec, notamment, une remise de récompenses personnelles avec, dans chacune des catégories, cinq nominés et un « gagnant ». Excepté en 2015, où j’estimais avoir vu trop peu de long-métrages pour que ça ait véritablement du sens, je m’y suis toujours tenu et, aujourd’hui, cela me donne une vision assez intéressante de mes dix dernières années au cinéma…

En ne comptant que les récompenses que j’ai donné chaque année (Film, réalisateur, Acteur, Actrice, Acteur dans un second rôle, Actrice dans un second rôle, Scénario, Musique originale), ce sont pas moins de 58 « lauréats » que j’ai distingué, et 269 noms d’artistes différents que j’ai nominé.  Et forcément, certains ressortent davantage du lot, notamment quand on sait que dans 207 cas, il n’y a eu qu’une seule nomination en dix ans (dont 34 qui ont quand même remporté une catégorie) et que seulement 8 artistes ont eu l’immense privilège de remporter une catégorie au moins deux fois.

Forcément, et sans trop de surprises, on retrouve loin devant Clint Eastwood avec douze nominations pour neuf victoires (trois fois pour le meilleur film, quatre fois pour le meilleur réalisateur et deux fois en tant que...

  •  Timothée
  •  16.01.2017, 18:00

CELLE QUI FUIT ET CELLE QUI RESTE D’ELENA FERRANTE

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Dans ce troisième tome de la grande saga L’Amie Prodigieuse, Lena finit ses études à l’Université de Pise et devient une auteure connue grâce à son premier roman. Elle part également s’installer à Florence après son mariage. Pendant ce temps-là, Lila reste à Naples et connaît une existence difficile. Au cœur des années 70 qui vont profondément bouleverser le pays, les deux femmes continuent à avoir une relation particulière, faite d’un mélange d’amour et de haine…

 

Dès qu’il est sorti en librairie, je me suis précipité sur ce livre car, depuis que j’ai lu les deux premiers tomes (ici et ici), j’ai vraiment envie de savoir comment l’histoire de Lena va se poursuivre et comment sa relation avec Lila, toujours aussi passionnelle et étrange, va évoluer. Dans ce que l’auteur(e ?) appelle l’époque intermédiaire, la dimension politique prend toujours plus d’importance, notamment car c’est un élément très important dans l’Italie de cette époque-là. Ainsi, la question des femmes, notamment celle de leur rôle dans la société, est au cœur du récit, aussi parce que les deux héroïnes prennent des chemins toujours plus différents.

Sinon, il n’y a pas grand-chose à dire de supplémentaire car on retrouve vraiment ce qui faisait déjà la force des deux tomes précédents, notamment ce souffle qui parcourt tout le roman et qui emmène le lecteur. Ca reste toujours aussi fascinant, notamment dans la manière de gérer la question de la temporalité. Cette façon d'accélérer puis de ralentir presque instantanément l'histoire a vraiment quelque chose de fascinant.

« Ce qu'il fallait faire, c'était s'en aller. Partir définitivement, loin de la vie que nous avions connue depuis...

  •  Timothée
  •  15.01.2017, 16:30