Ce soir, Roger Federer m’a encore offert l’un des mes plus grandes émotions sportives. Sur ce passing d’Andy Murray qui file dans le couloir, le Suisse a en effet remporté le tournoi de Wimbledon. C’est selon moi l’une des plus grandes victoires de sa carrière, ou au moins l’un des plus importantes. Je dois avouer n’avoir pas vu le match puisque j’étais en voiture pendant les trois premiers sets mais j’ai pu arriver à tant pour les tous derniers jeux et cette balle de match magique. Je reverrai bien entendu le match en intégralité dans la semaine. Il conclut ainsi deux semaines assez incroyables qui l’ont vu passer par toutes les émotions (d’une élimination très proche face à Julien Benneteau à une alerte au dos en huitièmes de finale avant d’offrir un récital en quarts et en demi) et finalement se conclure en apothéose. Septième trophée à Wimbledon, dix-septième Grand Chelem remporté en carrière, place de numéro 1 retrouvée,… Et tout cela à presque 31 ans. Que d’émotions !!!

Depuis 2008, le déclin de Federer est une rengaine que l’on entend dans les différents médias spécialisés ou plus généralistes. Depuis cette période, il ne gagne plus autant qu’avant (c'est-à-dire deux ou trois Grands Chelems par an, ce qui étiat un standard tout simplement hallucinant…) et perd parfois des matchs qu’il n’aurait jamais laissés filer auparavant. De plus, son âge commence à devenir « canonique » puisque la trentaine est un cap très important pour les tennismen. Autant de paramètres qui poussent depuis quatre ans toutes sortes de prétendus spécialistes à voir la fin du règne de Federer et l’avènement programmé de Nadal,...

Ce soir s’est terminé l’Euro 2012, après trois semaines et 31 matchs dont j’ai pu voir au moins une bonne moitié. Une compétition qui a sacré une nouvelle fois l’Espagne et dont on peut retenir certains éléments.

LA FINALE

Dommage est le mot qui vient à l’issue de cette finale. En effet, elle a été pendant soixante minutes d’une excellente qualité. La première mi-temps a ainsi été assez géniale. L’Italie s’est fait punir deux fois mais, mis à part un premier quart d’heure assez difficile, à réussi à faire jeu égal avec l’Espagne au milieu du terrain. Elle a eu du mal à convertir cette domination au milieu de terrain (rarement l'Espagne s'est faite autant bouger) en véritables occasions. La Roja, elle, a enfin joué son jeu vers l’avant sans patienter de façon excessive. Mais s’il n’y a qu’un seul nom pour symboliser cette différence de niveau entre l’Espagne plutôt « poussive » des tours précédents et celle de la finale, c’est bien celui de Xavi qui a été immense dans ce match : précision des passes, vision du jeu, contrôle de balle,… Tout y est passé. La deuxième mi-temps est repartie sur un excellent rythme avec des attaques des deux côtés et notamment une énorme occasion pour Di Natale.

Mais le tournant du match est intervenu à la soixantième minute avec la sortie de Thiago Motta, qui était rentré juste auparavant. A 10, les Italiens n’ont plus du tout existé et le match a alors complètement perdu de sa saveur. Honnêtement, à partir delà, je n’ai pas beaucoup apprécié l’attitude espagnole puisque l’équipe a mis en place un pressing de plus en plus haut qui a complètement asphyxié une équipe qui était déjà à l’agonie. Les deux derniers buts peuvent paraître ainsi...

Survival de Muse (The 2nd Law, 2012)

Ca y est, Muse est de retour !! Leur sixième album studio est prévu pour septembre de cette année et cette semaine est sorti leur premier single qui est aussi annoncé comme musique officielle des Jeux Olympiques de cet été. Cela prouve bien une nouvelle fois l’importance de ce groupe dans le paysage musical de son propre pays. La partie introductive est assez déroutante. C’est un mix entre Mr. Blue Sky de Electric Light Orchestra et O Superman de Laurie Anderson que l’on retrouve dans le film La guerre est déclarée. Après, on sent plus les influences de Queen dans un couplet assez impressionnant marqué par une base rythmique assez géniale et des chœurs très présents. En fait, il n’y a pas vraiment de refrain mais plutôt un long solo de guitare assez génial dans la façon qu’il a de monter graduellement vers un deuxième couplet plus puissant que le premier. Enfin, un dernier solo de guitare conclut une chanson qui est tout de même d’une force assez incroyable.

Retrouvez cette chanson ci-dessous dans la version non officielle (pas celle qui figurera sur l’album) puisqu’il y a là un prologue de musique classique d’environ une minute qui est sans doute destiné plus particulièrement aux Jeux Olympiques…

Bonne écoute !!!

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Control de Garbage (Not Your Kind Of People, 2012)

Toujours dans l’esprit d’être dans le coup quand j’irai au Festival Musilac cet été, je me suis mis au dernier album de Garbage qui vient de sortir. C’est le grand retour de l’un des groupes rock phare des années 90 et 2000, qui a connu une histoire mouvementée entre ruptures et reformations. En tout cas, c’est album est plutôt solide et ça devrait pouvoir envoyer pas mal en live dans trois semaines. La chanson Control est sans doute la meilleure de l’album avec un refrain vraiment génial. Du tout bon !!!

Retrouvez cette chanson ci-dessous sans son clip, mais ce n’est pas grave, c’est bon quand même.

Bonne écoute !!!

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Guerilla laments de Diablo Swing Orchestra (Pandora’s Piñata, 2012)

Et encore des Suédois !! Comme quoi, ils ne doivent rien d’autre avoir à faire que de composer et chanter de la bonne musique dans ce pays. En même temps, vu qu’ils sont éliminés de l’Euro, ça leur laisse un peu de temps libre. Cette fois-ci, c’est un groupe (avec une chanteuse, tout de même) un peu folklorique puisque leur musique part à peu de choses près dans tous les sens. La base reste tout de même un métal assez costaud avec une base rythmique plus que solide. Cette chanson en est l’une des meilleures démonstrations avec un style assez particulier et un refrain tout simplement génial. C’est du tout bon !!!

Retrouvez cette chanson ci-dessous sans son clip, car il s’avère très difficile de trouver des vidéos correctes de ce groupe (je ne sais pas trop pourquoi).

Bonne écoute !!!

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L’auteur est témoin de deux évènements tragiques à quelques mois d’intervalle : la mort de l’enfant de connaissances lors du tsunami de 2004 et la mort de sa belle-sœur, maman de trois enfants, d’un cancer. On lui demande alors d’écrire un livre là-dessus. Va s’y greffer la relation entre cette belle-sœur et l’un de ses collègues, tous deux étant juges à Vienne.

Il y a un peu moins d’un an sortait le film Toutes nos envies, un très bon long-métrage dont trop peu de monde a parlé. Il a eu la malchance de tomber dans la période où tous les films français qui sortaient (ou presque) étaient acclamés par la critique et les spectateurs. Toujours-est-il que ce film, avec à peine 300 000 entrées, n’a pas du tout été reconnu à sa juste valeur. C’était en fait une « libre adaptation » d’un roman d’Emmanuel Carrère, aussi connu pour ses scénarios et ses adaptations de films et de téléfilms (par exemple des romans de Fred Vargas). Et ce roman, je l’ai (enfin) lu et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce livre est une réussite.

Au premier abord, D’autres vies que la mienne fait un peu « peur » : on sait d’emblée que tout ce que raconte l’auteur est vrai. Le lecteur peut avoir l’impression d’être mis dans une drôle de situation en s’immisçant dans la vie de personnes qu’il ne connaît pas, presque comme s’il était un voyeur. Mais là où Emmanuel Carrère est fort, c’est dans la façon dont il rend tout cela presque « naturel ». Cela est sans doute aussi lié au fait qu’il explique son processus d’écriture, qui est en lien direct avec ce qu’il vit. C’est donc aussi un livre très intéressant sur l’écriture : pourquoi écrire ? comment écrire ? sur quoi écrire ? Pour autant, l’auteur...

Stand on the world (remix) de Keedz

Je viens de réentendre cette chanson dans une publicité il y a peu, et ça a fait tilt. En effet, c’est cette musique qui accompagne la scène assez mémorable de danse dans un bar de JoeyStarr dans le film Polisse. C’est en fait un remix d’un titre gospel du début des années 80 (qui vaut le détour aussi, c’est chanté par les Joubert Singers). Ça ressemble honnêtement un peu à du Justice mais c’est groovy, funky, ça donne envie de bouger et en ce jour où il pleut alors qu’on est quand même en juin, on a bien besoin de çà !!

Retrouvez cette chanson ci-dessous avec son clip.

Bonne écoute !!!

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Cet après-midi devrait avoir lieu la finale de ce bon vieux tournoi de Roland Garros. Deux semaines de matchs, quelques grandes émotions, une vraie déception, des points mémorables et une vraie joie de voir Sharapova prouver une nouvelle fois qu’elle est une immense championne et pas seulement une mannequin jouant au tennis, comme certains veulent réduire sa carrière depuis longtemps. Voilà arrivé le temps de la finale hommes. Mais je ne la regarderai pas (ou très peu).

Voici pourquoi :

- Parce que j’aimerais bien voir les matchs de l’Euro 2012 et notamment l’excitant Espagne-Italie de 18h. C’est un peu moins vrai pour le Eire-Croatie de la soirée…

- Parce que Lionel Chamoulaud qui commente un match de Nadal

- Parce que voir des mecs taper comme des brutes pendant six heures sans être fatigués, ça ne me fait pas rêver

- Parce qu’il va pleuvoir

- Parce que les casquettes de Toni Nadal et Marian Vajda

- Parce que la bataille des “girlfriends” va faire rage : qui sera la mieux habillée selon Purepeople ?

- Parce qu’en six heures, on a le temps de faire tellement d’autres chose

- Parce qu’une finale de Grand Chelem sans Federer, ce n’est pas vraiment une finale

- Parce que la durée du match va nous faire rater Stade 2

- Parce que le maillot de Nadal (au moins Djoko a fait des efforts)

- Parce que les plans sur les people qui se sont invités pour ce match alors...

I Follow rivers (Magician Remix) de Lykke Li (Wounded Rhymes, 2011)

On entend cette chanson à un moment du dernier film de Jacques Audiard, De Rouille et d’Os. C’est en fait un remix d’une chanson d’une jeune suédoise qui vient de sortir son deuxième album. Comme quoi, actuellement, la Suède est très pourvoyeuse de chanteuse de qualité (je pense bien évidemment à Fredrika Stahl ou encore à Lisa Ekdahl). Là, c’est quand même le remix qui offre une bonne dose de punch à la chanson et donne tout simplement envie de bouger. Et ça, c’est bon !!

Retrouvez cette chanson ci-dessous dans un clip à l’animation assez étrange mais ça n’enlève rien à la chanson.

Bonne écoute !!!

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