UN MOIS DE SPORT #9 : MAI 2012

A RETENIR
Même si on a assisté à la fin des championnats nationaux de football, à une finale de Coupe d’Europe de Rugby survolée par un Leinster intouchable, ou encore à un Tour d’Italie cycliste assez décevant dans l’ensemble (même si voir des étapes arriver dans la neige n’ pas de prix), le mois de mai, c’est autre chose en sport. Ce n’est en effet pas dissociable du début de Roland Garros, ce tournoi assez formidable qui rappelle tant de souvenirs (rentrer de l’école et se mettre devant la télé avec un verre d’Ice Tea et un bol de cerises) et qui empêche toujours les bacheliers de réviser efficacement. Après cinq jours de compétition, Roger Federer est encore en course (heureusement, me direz-vous) et le bilan du côté français (masculin) est plutôt bon. Mais, pour l’instant s’il n’y a qu’une seule chose à retenir de ce début de Roland, ce sont deux matchs. Deux monuments qui resteront sans doute longtemps dans les annales de ce tournoi. Ils sont tous deux exceptionnels car ils concernent une joueuse (Virgine Razzano) et un joueur (Paul Henri Mathieu) aux destins particuliers et incroyables, mais aussi parce qu’ils se sont déroulés sur l’un des plus beaux courts au monde (le Philippe Chatrier ou Central de Roland Garros), dans une ambiance de folie, et devant des millions de téléspectateurs. Deux matchs qui sont aussi la preuve que ce sport – le tennis – est vraiment unique et qu’il offre une succession de sentiments totalement dingues.
Quand elle rentre sur le court, le mardi 29 mai, Virginie Razzano sait qu’elle a en face d’elle celle que la plupart des spécialistes voient comme l’immense favorite du tournoi, celle qui n’a jamais perdu au premier tour d’un tournoi du Grand Chelem : Serena Williams. Après un premier...
- Timothée
- 01.06.2012, 20:13