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BILAN MUSIQUE - 10 ALBUMS EN 2014

 L'Article


10 albums en 2014


Honnêtement, ça n’a pas forcément été une année totalement folle en termes musicaux, moins bonne à mon goût que les cuvées 2012 et 2013 (parties 1 et
 2). Il y a quand même eu quelques beaux albums sortis en cours d’année, mais pas non plus de quoi me rendre totalement dingue. Je vais donc vous faire partager mes dix CD préférés en cette année 2014. 
 

Avant de commencer, une petite mention pour dix autres albums qui ne figurent pas dans ce Top 10 mais qui, à leur manière, possèdent aussi leurs qualités, avec des chansons qui valent même vraiment le détour :
Synesthesia (Alle Farben) / Inspiré de faits réels (Bénabar) / Sun (Thomas Bergersen) / Sadnecessary (Milky chance) / Vous m’emmerdez (Les Ogres de Barback) / D’une tonne à un tout petit poids (Renan Luce) / 1000 forms of fear (Sia) / Little Armageddon (Skip the Use) / Queen of the clouds (Tove Lo) / Songs of innocence (U2).

Maintenant, place au Top 10 !

10. Dream your life away – Vance Joy

Dream your life away

Porté par le titre assez magique qu’est Riptide, le premier album de ce jeune Australien est à l’image du bonhomme, ou plutôt de son style général : décontracté, cool et sympathique comme tout. Sans révolutionner le genre, c’est un mélange assez réussi de chansons plutôt rythmées (Wasted time, First time) et d’autres bien plus calmes (Georgia, Red Eye). Et Vance Joy est en plus en train de se faire connaître puisqu’il assure la première partie de Taylor Swift (qui a repris Riptide) pour ses dates nord-américaines. C’est plutôt mérité.

9. Childhood home – Ben & Ellen Harper

Childhood home

Lui n’a plus rien à prouver tant sa carrière est remplie d’albums réussis et de titres géniaux en tout genre, mais Ben Harper arrive encore à nous surprendre puisque, cette année, c’est avec sa mère qu’il a composé et chanté ce nouvel album. Sorte de retour aux sources (enregistré dans le musée du Folk ouvert par ses grands parents), avec une prédominance des guitares acoustiques, cet album est assez magnifique, tant les deux voix se marient à la perfection pour nous offrir dix petites tranches de vie absolument charmantes et souvent émouvantes.

8. Les feux d'artifice – Calogéro

Les feux d'artifice

Oui, je sais, Calogero est un chanteur pour minettes, mais il n’empêche que je ne peux m’empêcher d’avoir une vraie affection pour son dernier album qui propose douze chansons qui sont presque autant de tubes en puissance où il réussit à alterner la pop pure et dure (L’éclipse ou Elle me manque déjà) mais aussi des ballades bien plus émouvantes (le très beau Le monde moderne ou Le portrait). Honnêtement, il n’y a pas grand-chose à jeter dans cet album qui prouve que le Grenoblois est toujours là.

7. La Cigale – Détroit

La cigale

Il y a un an sortait Horizons, le premier album du nouveau projet de Bertrand Cantat, intitulé Détroit, et on pouvait déjà sentir le potentiel de ces chansons en concert. Alors que leur tournée n’est pas finie, voilà que sort le premier album live. 17 chansons, leur propre œuvre mais aussi des tubes de Noir Désir. Et c’est tout simplement  fou : puissant, furieux par moments, calme quand il faut l’être, ce CD est un pur concentré de plaisir où Cantat montre encore quelle bête de scène il est.

6. Turn blue – The Black Keys

Turn blue

En 2011, El Camino avait installé The Black Keys très haut dans le panthéon des groupes de rock actuels aux Etats-Unis. Turn Blue est une vraie évolution dans leur discographie. Fini le son "garage" des précédents CDS et bienvenue à des sonorités plus complexes. Il n’y a pas vraiment de titres entêtants mais plutôt des morceaux qui s’apprécient différemment comme le magnifique Weight of love qui ouvre l’album : plus de sept minutes tout en changement de rythme pour un des morceaux les plus fascinants de l’année.

5. Supermodel – Foster the People

Supermodel

Encore un groupe qui avait le « problème » de donner une suite à un album qui ressemblait plus à une usine à tubes (le « monstrueux » Torches). Et Foster the People s’en sort vraiment pas mal du tout. Sans doute moins taillé pour la radio que le précédent, cet album n’en garde pas moins un réel intérêt avec des morceaux où, clairement, ils ont essayé d’autres choses (The truth par exemple), des ballades très calmes et des tubes qui restent taillés pour danser jusqu’au bout de la nuit (Best Friend). Un bon mélange, au final. 

4. Utraviolence – Lana del Rey

Ultraviolence

Non, Lana del Rey n’est pas qu’un feu de paille purement marketing. Beaucoup de gens attendaient sa chute après un premier album qui avait fait couler beaucoup d’encre (et que, personnellement, j’avais vraiment apprécié). En effet, son nouveau CD est encore une réelle réussite, avec un vrai soin donné aux arrangements, avec la voix si particulière de la chanteuse un peu moins mise en avant. Même s’il manque peut-être un peu de diversité, il n’en reste pas moins un album qui recèle d’excellentes chansons dont Brooklyn Baby ou Money Power Glory.

3. Histoire de J. – Jeanne Cherhal

Histoire de J.

J’avais clairement perdu de vue Jeanne Cherhal depuis dix ans et voilà qu’elle revient (pour moi, en tout cas) avec un album que j’ai trouvé assez fabuleux. Hommage très net à la musique de Véronique Sanson, c’est une succession de onze chansons où le piano a toute son importance, avec une rythmique toujours démente. Et certains titres sont tout simplement exceptionnels (L’échappé, L’oreille coupée ou Finistère). Album visiblement très personnel, Histoire de J. est sans aucun doute la plus grosse surprise musicale de l’année pour moi.

2. Shake shook shaken – The DØ

Shake shook shaken

Plus leur carrière avance, plus ce groupe fait de bons albums. C’est sans doute la conclusion la plus simple que l’on peut faire à l’issue de l’écoute de ce nouveau disque où absolument rien n’est à jeter. Que ce soit pour les chansons résolument rythmées (Despair, Hangover & Ecstasy) ou les plus lentes (Sparks), ils font toujours mouche avec leur son si particulier où les percussions ont une réelle importance (comme dans Opposite ways où c’est particulièrement le cas). On attend donc le prochain album avec grande impatience. Car, si ça continue dans le même rythme, ça pourrait être une véritable tuerie...

1. Love letters – Metronomy

Love letters

Eux aussi, on les attendait au tournant après un album dément il y a trois ans (English Riviera). Et les quatre Anglais ne nous déçoivent pas avec un disque un peu plus intimiste que le précédent mais qui est lui aussi une sacrée réserve à tubes, avec même un instrumental assez dément (le lunaire Boy racers qui rappelle les premiers sons du groupe). Dix chansons qui sont autant de petites histoires propres mais qui font un tout dans une ambiance particulièrement feutrée et avec un grand soin apporté aux arrangements. Décidément, Metronomy n’en finit plus de séduire.




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