Toggle navigation
TimFaitSonCinema

TFSC EN MODE EURO 2016 : J-1

 L'Article


J-1


Avec les vingt-quatre équipes présentes cette année, on a droit à un premier tour à trente-six matchs. Pendant treize jours, on va donc frôler l’orgie de football avec deux à quatre matchs par jour, à 15h, 18h ou 21h. Autant dire que l’on risque de ne pas s’ennuyer car même si je ne pourrai pas tout voir (à la fois pour des raisons logistiques mais aussi parce qu’il faut savoir en garder sous la semelle à certains moments), ça reste extrêmement dense et il y a des matchs intéressants à peu près tous les jours. Et, ce qui est le plus excitant dans ces compétitions, c’est que c’est rarement la rencontre la plus flamboyante sur le papier qui donne le meilleur spectacle. Je me souviens ainsi d’improbables Grèce-Côte d’Ivoire ou encore Australie-Pays Bas qui valaient plus que le coup d’œil lors de la dernière Coupe du Monde. Et, si ça se trouve, le meilleur match de ce premier tour sera l’Ukraine-Irlande du Nord du 16 Juin.  Ca tomberait bien puisque c’est celui que j’irai voir en vrai !!

Puisque les matchs de la France ne peuvent être ratés sous aucun prétexte et que, à partir des huitièmes de finales, il est interdit de rater une rencontre, il reste trente-trois matchs du premier tour à potentiellement regarder. Et, comme je suis gentil et que je prends soin de ceux qui ne sont pas forcément des fondus absolus de football, j’ai sélectionné six rencontres qui pourraient vraiment être intéressantes. En tout cas, ça sera celle que je ne manquerai pas, pour sûr, même s’il faut que je les regarde en différé. Forcément, le « groupe de la mort » est fortement représenté avec trois matchs qui en sont issu. 

Avec ça, vous êtes parés pour démarrer au mieux l'Euro et ne pas rater les grosses affiches annoncées !

 

Belgique-Italie

CONTEXTE :

L’Euro commencera très fort avec ce duel qui ne ferait pas tâche en demi-finale de la compétition… Ce sont en effet deux équipes plus qu’intéressantes sur le papier mais si ce duel a une saveur aussi particulière, c’est aussi parce qu’il a un certain goût d’inconnu. En effet, avec sa défense en perpétuel chantier et une attaque qui peine parfois à donner sa pleine mesure, la Belgique n’a pas encore démontré tout son potentiel. De l’autre côté, Antonio Conte, en partance pour Chelsea, doit faire avec une équipe très inexpérimentée en attaque mais toujours aussi solide derrière. 

LE JOUEUR CLÉ : Eden HAZARD (Belgique)

Celui qui avait ébloui la saison précédente en Angleterre (titre de meilleur joueur à la clé) a donné l’impression de se planquer cette année, ne marquant son premier but que le 31 Janvier 2016 en Coupe de la Ligue anglaise et le 23 avril en Premier League. Etrangement, sur cette fin de saison, il a connu un vrai regain de forme, marqué notamment par un but exceptionnel contre Tottenham. De toute façon, sans un Hazard en grande forme, la Belgique ne pourra pas aller bien loin…

PRONOSTIC :

Il s’agit de l’entrée en lice pour ces deux nations attendues et je vois bien un match nul pour commencer avec un score de 1-1.



Angleterre-Galles

CONTEXTE :

Non, vous ne rêvez pas, il s’agit bien d’un match de football qui oppose le XI de la Rose et le XI du Poireau. Bien qu’il s’agisse de la cent-deuxième rencontre entre les deux sélections, c’est devenu rare depuis 1984 (seulement quatre matchs en trente ans). On peut espérer un vrai match engagé, un peu à l’image de la Premier League dont viennent presque tous les joueurs. En plus, ça se déroulera à Lens, le stade français qui ressemble le plus à une enceinte britannique. Bref, le spectacle devrait être intense.

LE JOUEUR CLÉ : Gareth BALE (Pays de Galles)

Même si le Pays de Galles compte dans ses rangs quelques joueurs de bon niveau comme Aaron Ramsey ou Joe Allen, sa véritable figure de proue est bien l’attaquant du Real Madrid. Reconverti il y a quelques années du poste de latéral gauche à celui de milieu offensif (souvent à droite, d’ailleurs), il développe actuellement un niveau de jeu assez hallucinant. Je pense que tous les ballons vont passer par lui, au risque qu’il en fasse un peu trop.

PRONOSTIC :

L’Angleterre n’a pas une équipe qui me fait rêver, et Gareth Bale est en feu en face, mais je vois quand même les Three Lions s’imposer 2-1.



Allemagne-Pologne

CONTEXTE :

Aussi étrange que cela puisse paraître, les deux pays voisins ne se sont pas rencontrés si souvent puisque cette confrontation sera « seulement » la vingt-et-unième. Et ce qui est assez drôle, c’est que la Mannschaft a perdu pour la première fois de son histoire contre les polonais il y a moins de deux ans. Il y a toute une histoire, parfois tragique, qui réunit ces deux pays et il n’est pas rare de voir des joueurs ayant les deux nationalités choisir l’un ou l’autre des pays (Podolski pour l’Allemagne par exemple), ce qui en fait toujours un match à part. 

LE JOUEUR CLÉ : Robert LEWANDOWSKI (Pologne)

En six saisons en Allemagne (quatre à Dortmund et deux au Bayern), Lewandowski est devenu une véritable terreur, marquant 121 buts en championnat. En sélection, il n’a pas toujours eu la même réussite mais ses treize buts en qualification pour cet Euro ont montré qu’il était bien devenu le véritable fer de lance de cette sélection qui se repose presque exclusivement sur lui.

PRONOSTIC :

Je ne vois pas les allemands trébucher contre des Polonais un peu limités en défense et au milieu. Je mise sur un score de 3-1.



Italie-Suède

CONTEXTE :

Si Zlatan s’est fait connaître aux Pays-Bas en début de carrière et qu’il a régalé la France de son talent ces dernières années, c’est bien l’Italie qui l’a vu devenir un joueur de classe mondiale. En sept années dans trois clubs différents (Juve, Inter et Milan AC), il a véritablement explosé, gagnant le titre à chaque fois. Le voir retrouver ce pays a donc quelque chose à la fois d’excitant et de nostalgique. C’est l’un des grands intérêts de ce match, même si l’opposition de styles vaudra en elle-même le détour.

LE JOUEUR CLÉ : Gianluigi BUFFON (Italie)

Défiant les années qui passent, le gardien continue d’impressionner dans les buts de la Juve et de l’Italie. Toujours aussi félin sur sa ligne, il ne semble pas vouloir s’arrêter puisqu’il projette de faire une sixième Coupe du Monde en 2018, rien que ça.  Protégé par la même arrière-garde qu’en club, il va encore sans doute nous sortir des arrêts dont il a le secret.

PRONOSTIC :

Même portée par Zlatan Ibrahimovic, la Suède manque trop de qualité pour véritablement inquiéter une Italie bien assise sur sa base défensive. 2-1 pour l’Italie.



Croatie-Espagne

CONTEXTE :

En termes de technique pure, c’est sans doute le match qui fait le plus envie. En effet, il y aura forcément sur le terrain un nombre important de joueurs extrêmement doués avec leur pied, notamment au milieu de terrain, côté croate (Modric, Kovacic, Rakitic) ou espagnol (Iniesta, Silva ou Fabregas). Tout le monde espère une farandole de gestes techniques, de transversales de l’extérieur du pied et de buts tous plus beaux que les autres. Ce duel pourrait aussi bien accoucher d’une souris mais, franchement, je n’y crois pas vraiment.

LE JOUEUR CLÉ : Ivan RAKITIC (Croatie)

Au milieu des stars que compte le Barca, on parle assez peu du rôle très important d’Ivan Rakitic. Pourtant, quand il est moins bon, ça se fait tout de suite ressentir comme lors de ces deux semaines où le Barca a failli tout perdre début avril. Pour la Croatie, il est indispensable qu’il soit revenu en forme car si Modric distribue le jeu, lui est essentiel dans la régulation. Et contre le milieu espagnol, on sait que c’est absolument essentiel.

PRONOSTIC :

La Croatie est joueuse et risque de se retrouver face à son double, mais plus armé à tous les niveaux, notamment dans la densité physique. Je vois l’Espagne gagner 3-1.



Belgique-Suède

CONTEXTE :

C’est le troisième match pour les deux équipes et, dans cette poule a priori plutôt indécise, il pourrait bien s’agir d’une rencontre à forte tension. Avec cette formule des meilleurs troisièmes en plus, et étant donné que c’est le dernier groupe qui joue, les enjeux seront sans doute démultipliés et les calculs sans doute de mise. Ce n’est pas forcément ce qui me plaît le plus mais on peut également se dire que ça pourrait donner à ce match un côté épique.

LE JOUEUR CLÉ : Kevin DE BRUYNE (Belgique)

Si Eden Hazard est la star « naturelle » de cette équipe, ce n’est peut-être pas celui qui pourrait faire le plus de différence. En effet, le sosie presque officiel de Tintin est également un milieu de terrain offensif de très grande qualité, capable de faire d’énormes différences sur une passe ou un drible. Il faudra juste que tous ces joueurs offensifs ne se marchent pas sur les pieds…

PRONOSTIC :

Je vois bien la Suède réaliser un coup et résister à la Belgique pour finalement faire 1-1. Mais cela dépendra aussi beaucoup de la configuration de la compétition avant le match…



 

ÉQUIPE-TYPE :

LES STARS

 

Ce sont ceux que l’on attend le plus ! Que ce soit cette année, ou souvent lors des saisons précédentes, ils nous ont régalés, chacun dans leur style. C’est une équipe hyper offensive sur le papier mais une fois que le ballon est dans leur pied, bon courage pour le récupérer…

Titulaires

Les stars

Manuel NEUER (Allemagne) :

Depuis au moins deux ans, le gardien du bayern Munich est sans contestation possible le meilleur portier de la planète. Avec son jeu au pied exceptionnel, sa capacité à anticiper et venir couper les trajectoires très tôt et sa faculté à être impressionnant sur sa ligne, il est le prototype du gardien moderne, bien qu’il ne soit pas à l’abri d’une petite boulette de temps en temps.

Stephan LICHSTEINER (Suisse) :

A la Juventus, l’ancien Lillois est devenu un pion essentiel et l’un des meilleurs latéraux droits d’Europe. Assurément l’un des joueurs les plus sous-côtés aujourd’hui, il est pourtant d’une grande efficacité dans son couloir et peut même se muer en buteur si le besoin s’en fait ressentir. Avec Ricardo Rodriguez de l’autre côté, il forme peut-être la meilleure paire de latéraux de cet Euro, rien que ça.

Giorgio CHIELLINI (Italie) :

A la Juventus, il est une sorte de demi-Dieu tant il tient la défense centrale sur ses épaules. Avec ses compères Barzagli et Bonucci, ils forment la défense à trois la plus célèbre et sans doute la plus dure à contourner d’Europe. S’il a eu du mal en début de saison, à l’image de son équipe, il a eu le mérite de relever la tête et de finir en trombe. L’Italie compte vraiment sur lui pour assurer ses arrières.

Sergio RAMOS (Espagne) :

Le défenseur espagnol a connu un léger trou d’air au cours de la saison avec des interventions moins décisives et une propension à se blesser bêtement mais le nouveau capitaine du Real Madrid a prouvé en fin de saison qu’on pouvait encore compter sur lui dans les moments chauds. Auteur du premier but de la finale de la Champion’s League, il s’est aussi distingué en étant impitoyable dans les duels. Le grand Ramos est de retour.

David ALABA (Autriche) :

Même s’il évolue un cran plus haut en équipe d’Autriche (et qu’il a été trimballé à tous les postes au Bayern), le poste de latéral gauche reste celui où il est sans doute le plus performant. Rapide et technique, il a acquis dans son club une véritable culture tactique qui lui ouvre aujourd’hui presque tous les possibles. Si son pays veut aller le plus loin possible, elle ne pourra le faire sans un immense Alaba.

Luka MODRIC (Croatie) :

Un peu effacé lors de la saison précédente, Luka Modric a repris la place qui était la sienne au Real Madrid, c'est-à-dire celle de dépositaire du jeu. Libéré des contraintes trop défensives par Casemiro, il s’en donne à cœur joie pour organiser avec son toucher de balle soyeux et sa propension à casser les lignes avec des extérieurs dont lui seul a le secret. Il pourrait bien être le joueur le plus élégant en Europe actuellement.

Andrès INIESTA (Espagne) :

Est-il encore besoin de présenter Andrès Iniesta, l’un des plus beaux footballeurs que l’Europe ait offert dans ces dernières années ? Avec sa technique irréprochable et sa vision du jeu exceptionnelle, il est au cœur de toutes les actions du Barca et de l’Espagne. Peut-être un peu moins décisif cette année en club (seulement un but et quater passes décisives), il en a sans doute encore sous le pied pour nous faire rêver pendant un mois.

Gareth BALE (Pays de Galles) :

Le Gallois est une véritable machine physique : rapide, dur au duel, presque jamais fatigué, il est le véritable fer de lance de ce Pays de Galles que l’on ne connaît pas trop. S’il n’a marqué aucun but en Ligue des Champions cette saison, il a été l’un des artisans de la victoire, notamment en finale où sa performance a été de très bon niveau. Il est capable de débloquer un match à lui tout seul, ce qui n’est pas rien !

Cristiano RONALDO (Portugal) :

51 buts cette saison pour le Portugais qui continue, année après année, à affoler les compteurs et à repousser les standards à des hauteurs insoupçonnés. Nouveau recordman de réalisations en sélection nationale, il est toujours capable de sortir de sa boite à n’importe quel moment et de changer le cours d’une rencontre. Le Portugal en aura sans doute bien besoin, tant sa faiblesse en attaque est criante cette année.

Robert LEWANDOWSKI (Pologne) :

En deux saisons à l’Atletico Madrid, le Français est passé du statut d’espoir un peu soft, à celui d’attaquant de pointe capable de tenir une équipe sur ses épaules. C’est surtout sa saison en Champion’s League qui a été impressionnante avec des buts décisifs et une implication de tous les instants. La complicité qu’il peut avoir avec les autres attaquants de l’équipe de France semble de plus en plus évidente. On en attend énormément, peut-être même un peu trop...

Antoine GRIEZMANN (France) :

Avec quarante-deux buts cette saison toutes compétitions confondues, il n’a pas fait mentir sa réputation de redoutable finisseur, même s’il a un peu faibli en 2016. Mais si on ne doit retenir qu’une chose de lui cette saison, c’est cette folle semaine à dix buts en septembre et, surtout, ces neuf minutes de folie contre Wolfsburg où il inscrit cinq buts, tous plus beaux les uns que les autres. Sans doute le moment le plus lunaire de cette saison…

 

Remplaçants

Remplaçants




 Rédiger Un Commentaire