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TFSC EN MODE EURO 2016 : J-2

 L'Article


J-2


Comme tout sport, le football n’est pas seulement fait de technique et d’esthétique mais c’est également une affaire de chiffres, plus ou moins farfelus et plus ou moins importants.

Pour cet Euro, en voici seize qui vont vous permettre de mieux appréhender cette compétition et, pourquoi pas, de briller en société…

 

1 : le nombre de personne dans le monde qui ont été sacrées championnes d’Europe en tant que joueur et entraineur. Il s’agit de Berti Vogts, sacré sans avoir joué une minute en 1972 avant de mener la Mannschaft au titre en 1996. Cette année, seul Didier Deschamps peut le rejoindre en cas de succès.

3 : le nombre de pays champions d’Europe qui ne participent pas à la compétition : Pays-Bas (1988), Danemark (1992) et Grèce (2004). Par contre, les six autres vainqueurs sont de la partie : Russie (1960), Espagne (1964/2008/2012), Italie (1968), Allemagne (1972/1980/1996), République Tchèque (1976) et France (1984/2000). 

5 : le nombre de sélections dont c’est le premier Euro : Slovaquie, Pays de Galles, Irlande du Nord, Islande et Albanie. Pour ces deux dernières, c’est même la première compétition internationale à laquelle elles vont participer. Bonne chance à eux !

8 : le nombre de fois où l’Angleterre s’est retrouvée dans les huit meilleures équipes (groupe ou quarts de finale, selon les formules) sans jamais atteindre la finale. C’est un record qui est aussi une forme d’anomalie. Aux successeurs de Beckham et Gerrard de la réparer…

9 : le nombre record de buts, toutes phases finales confondues et c’est Michel Platini qui tient ce record. C’est encore plus impressionnant quand on sait qu’il les a tous mis lors de la même édition, en 1984 (avec deux triplés, notamment). Avec six buts (en trois éditions), Ibrahimovic et Cristiano Ronaldo peuvent espérer dépasser ce total.

Platini

Platini, au temps de l'innocence...

13 : le nombre de buts inscrits par le Polonais Robert Lewandowski lors des qualifications pour cet Euro, soit un record égalé. Attention, même si l’attaquant du Bayern semble un peu moins en forme depuis le début de l’année, il reste un formidable buteur, capable de marquer dans toutes les positions.

18 : le nombre d’arbitres dont un français (Clément Turpin). Sinon, on retrouve tout ce qui se fait de mieux en Europe avec des noms qui reviennent souvent comme Rizzoli, Clattenburg, Brych, Çakir, Velasco Carballo ou encore Kassai. Espérons qu’ils assurent au mieux et que les polémiques soient les moins nombreuses possibles.

24 : le nombre d’équipes cette année en compétition. C’est une première et cela confirme l’élargissement progressif de cette compétition, passée de quatre participants pour les cinq premières éditions, à huit pour les quatre suivantes, puis à seize depuis 1996. Comme c’est parti, il n’y aura bientôt plus besoin de qualifications !

28 : le nombre de nations qui ont déjà participé à un Euro (en quatorze éditions). Seules neuf ont été présentes plus de sept fois et cinq ne comptent qu’une seule participation. Le record est pour l’Allemagne avec onze éditions (elle n’en n’a pas manqué depuis 1972).

49 : le nombre de buts marqués par la France en trente-deux matchs joués dans cette compétition, soit 1,53 par match. L’équipe actuelle a tout pour faire fortement augmenter ce total et le rapprocher de celui record des Allemands (65).

68 : le temps en secondes, qu’il a fallu au Russe Dmitri Kirichenko pour marquer face à la Grèce en 2004. C’est un record qu’il est possible de battre, si tout se goupille bien dès le début du match…

Kirichenko

Qui se souvient encore de ce joueur, pourtant détenteur d'un record ?

85 : le nombre de buts marqués lors du tournoi en 2000, soit une moyenne de 2,74 buts par match. On est loin du record de 1976 avec ses 19 buts inscrits en quatre matchs (soit 4,75 de moyenne) mais ça reste le total le plus élevé de l’histoire. Il devrait être battu sans problème cette année (sinon, c’est qu’il y a un vrai souci…).

509 : le nombre de minutes durant lesquelles Iker Casillas a gardé sa cage inviolée en 2012. Après un but de l’italien Di Natale à la soixante et unième minute du premier match, plus rien n’a été marqué, sauf deux tirs au but en demi-finale. Un tournoi se gagne toujours grâce à la défense, n’est-ce pas ?

3 869 : le nombre famélique de spectateurs présents pour un Hongrie-Danemark de l’Euro 1964 au Nou Camp. C’est la plus petite affluence de l’histoire de cette compétition et elle n’est pas prête d’être battue… Sauf à organiser un match au stade municipal de Morestel…

497 495 : le nombre de places totales disponibles dans les dix stades français dont quatre ont été construits en grande partie pour cette occasion et cinq largement rénovés depuis la Coupe du Monde 98. Au total, ce sont donc 2 677 570 de places disponibles pour l’ensemble de la compétition.

De beaux stades

On a de vrais beaux stades à présenter cette année !

8 000 000: la somme en euros versée à l’équipe qui remportera l’Euro. En cas de parcours parfait (soit sept victoires), le total sera de 27 millions. 300 millions d’euro seront versés aux vingt-quatre équipes au total. On peut donc parler de sommes rondelettes !

 

ÉQUIPE-TYPE :

LES JOUEURS DE LIGUE 1

 

S’il n’y a « que » 22 joueurs de Ligue 1 sélectionnés pour cet Euro, cela veut bien dire que notre championnat n’est pas forcément le plus attractif aujourd’hui (six championnat sont davantage représentés). Sans prendre en compte les sélectionnés français, cela donne une équipe pas si déséquilibrée mais pas forcément folichonne sur le papier…

Titulaires

Ligue 1

Danijel SUBASIC - Monaco (Croatie) :

Le gardien monégasque est le seul de Ligue 1 à être titulaire dans les bois pour cet Euro. Ce n’est pas forcément celui qui fait le plus de bruit dans le championnat mais, depuis qu’il est sur la Côte d’Azur, il assure globalement des performances de qualité et a donc naturellement pris la suite de Runje et Pletikosa dans les cages croates. On sait qu’il fera son job, sans forcément être exceptionnel.

Ricardo CARVALHO - Monaco (Portugal) :

Avec ce joueur de trente-huit ans, on a toujours l’impression que c’est terminé mais il finit toujours pas revenir. C’est le cas à Monaco où il est toujours aussi indispensable dans l’axe, malgré une lenteur devenue évidente (la vitesse n’était déjà pas sa qualité première à la base) mais aussi en sélection du Portugal où il est revenu après trois ans d’absence. Toujours aussi inoxydable même si le poids des années se fait maintenant vraiment sentir…

Lorik CANA - Nantes (Albanie) :

Six ans après son départ de Marseille et des passages par l’Angleterre, la Turquie puis l’Italie, Lorik Cana est revenu cette saison en France, dans un club où on ne l’attendait pas vraiment : le FC Nantes. Le guerrier albanais n’a pas forcément réussi la saison qu’il espérait, lui qui est passé de milieu de terrain à défenseur central avec le temps. Le fait que l’Euro se joue en France doit quand même lui faire tout bizarre, puisqu'il a la double-nationalité.

François MOUBANDJE - Toulouse (Suisse) :

Après une saison plus qu’éprouvante avec son club de Toulouse, le latéral gauche suisse devrait trouver du réconfort, surtout qu’il pourrait bien profiter de sa polyvalence pour attraper une place de titulaire dans l’axe de la défense, où la sélection a aujourd’hui peu de certitudes. Un bon Euro pourrait également lui permettre de se faire repérer par des clubs plus huppés.

Kamil GROSICKI - Rennes (Pologne) :

Le milieu offensif polonais sort de sa meilleure saison avec le Stade Rennais même si la régularité n’est pas forcément son point fort. Capable de faire de grosses différences sur son côté droit, il peut être un véritable joker pour l’équipe polonaise même s’il devra essayer d’être plus constant, en match et sur la durée de la compétition.

Jaroslav PLASIL - Bordeaux (République Tchèque) :

J’ai le sentiment que Jaroslav Plasil a toujours existé dans le championnat de France. Il faut dire que mise à part une petite fugue de deux ans en Espagne et une autre d’un an en Italie, il est présent depuis plus de quinze ans en Ligue 1. Milieu relayeur parfois un peu sous-estimé, il est un véritable régulateur dans l’entrejeu et peut aider son équipe à tenir le ballon, même si le poids des ans (34 ans pour lui) commence à peser… 

Thiago MOTTA - Paris Saint Germain (Italie) :

Si on devait donner un seul exemple pour expliquer ce qu’est le rôle de sentinelle devant la défense, celui de Thiago Motta conviendrait parfaitement : propre techniquement, solide à l’impact, il est indispensable dans le jeu parisien. Enfin, ça, c’est quand il est en forme car, depuis début 2016, il a plongé physiquement et ses prestations s’en sont fortement ressenties. Il doit retrouver son rayonnement en sélection où l’absence de Verratti se fera également sentir.

Raphaël GUERREIRO - Lorient (Portugal) :

Le latéral lorientais est franco-portugais mais il a choisi d’évoluer pour le pays de son père. C’est une chance pour les lusitaniens de pouvoir compter sur ce joueur formé en tant que latéral mais très porté sur l’offensive. Auteur d’une saison 2015-2016 un peu moins aboutie que la précédente, il doit prouver avec le Portugal le potentiel qui devrait l’amener à quitter rapidement la Bretagne (on parle de Dortmund avec insistance).

Joao MOUTINHO - Monaco (Portugal) :

Pour moi, le Moutinho de Monaco reste une sorte d’énigme. En effet, c’est un joueur que j’ai adoré voir évoluer avec la sélection portugaise mais que j’ai du mal à reconnaître sur le rocher. Souvent blessé cette saison, il sort d’un exercice relativement compliqué. Aura-t-il retrouvé assez d’allant pour avoir ce rôle de dépositaire de jeu qu’il doit avoir en sélection ? On l’espère car c’est un joueur très beau à voir jouer quand il est en forme.

Zlatan IBRAHIMOVIC - Paris Saint Germain (Suède) :

Je ne vais pas forcément beaucoup m’étendre sur le géant suédois qui, en quatre années de présence au Paris Saint-Germain, a permis au club d’atteindre un autre niveau, tant sportivement qu’en termes d’image. Pas forcément décisif quand on l’attend vraiment, il reste un joueur absolument extraordinaire, capable de toutes les folies sur un terrain. Cet Euro est sans doute la dernière occasion de le voir sur des terrains français. Alors, profitons-en une dernière fois !

Michy BATSHUAYI - Olympique de Marseille (Belgique) :

Le jeune Belge va quitter l’Olympique de Marseille cet été, lui qui l’a rejoint l’an dernier en tant que doublure d’André-Pierre Gignac. Il a parfaitement rempli son rôle de titulaire cette année avec vingt-quatre buts toutes compétitions confondues. Plutôt fin techniquement, il manque encore parfois de spontanéité, notamment dans le jeu collectif. Avec de tels manieurs de ballon que ceux qui se trouvent en sélection belge, il pourrait avoir à négocier pas mal d’occasions.

 

Remplaçants

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