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TFSC EN MODE EURO 2016 : J-3

 L'Article


J-3


Débutons par une note d’optimisme puisque ce n’est pas forcément ce qui plane dans l’air actuellement, tant l’équipe de France s’avance vers cet Euro dans des conditions loin d’être optimales : les deux dernières grandes compétitions footballistiques organisées par la France (Euro 1984 et Coupe du Monde 1998) ont été remportés par le pays hôte. Dans les deux cas, c’est aussi la dernière fois le pays qui accueillait s'est imposé. Comme si notre pays avait jeté un sort dont la seule façon de sortir serait d’y revenir et que la France gagne de nouveau… En tout cas, c’est ce qu’on espère tous, même si l’objectif officiellement fixé est une demi-finale. Mais avant de croire à un destin doré pour cette équipe et à une défilé sur les Champs-Elysées le 12 juillet, il y aura un mois de compétition à gérer, et sept matchs à négocier avec tout ce que cela implique, à la fois sur le terrain mais aussi en dehors.

Quelles sont les clés pour voir l’équipe de France triompher le 10 juillet ?

SURMONTER UNE ANNÉE POURRIE

C’est à croire que Didier Deschamps a perdu la recette de la potion magique qu’il semblait détenir depuis qu’il était né. En effet, depuis un an, tout part à peu près à vau-l’eau. Entre la grave blessure de Fekir, l’affaire de la Sextape de Valbuena, les attentats au Stade de France, la vraie-fausse suspension de Mahamadou Sakho ou encore les blessures qui ont émaillé les derniers jours de compétition (Trémoulinas ou Debuchy) ou les premiers de préparation (Varane, Mathieu ou Diarra), il y a toutes les raisons de croire qu’un mauvais sort s’acharne sur les Bleus. Si toutes ces péripéties relèvent de logiques différentes, il n’en reste pas moins qu’une bonne partie de ce qui aurait du constituer l’équipe type envisagée il y a encore huit mois ne sera pas disponible (Varane-Sakho en charnière, Diarra en sentinelle, Valbuena en faux meneur et Benzema en pointe), ce qui fait quand même une sacrée perte, que l’on apprécie ces joueurs ou non.

Comme si cela ne suffisait pas, le mauvais temps a accompagné les Bleus en Autriche et les menaces de grève dans les transports les a obligé à écourter d’un jour leur séjour dans le Tyrol. Décidément, quand ça ne veut pas… Chaque jour on se réveille en ayant peur d’entendre une autre mauvaise nouvelle (et j'espère qu'il n'y en aura pas d'autres entre l'écriture de ce billet et le début de la compétition). Pourtant, il y a aussi des raisons de se réjouir de cette saison bleue. Mis à part ce match si particulier en Angleterre, la France a remporté ses neuf derniers matchs, en étant souvent très convaincante offensivement (mais un peu moins derrière, nous y reviendrons). Certains joueurs ont éclos comme N’Golo Kanté ou encore Kingsley Coman alors que d’autres ont pris une nouvelle dimension comme Antoine Griezmann, Anthony Martial ou encore Dimitri Payet. C’est pourquoi il faut absolument garder espoir et continuer de croire en cette équipe.

Malgré tout

Malgré tout, elle a quand même fière allure notre équipe, non ?


GÉRER L’EXTRASPORTIF

Evidemment, la France est un pays qui aime les polémiques en tout genre et souvent stériles, mais pour cette édition, on a le sentiment que c’est le pompon tant il ne se passe presque pas un jour sans qu’une déclaration ou un événement ne vienne perturber la préparation. C’est simple, depuis quelques semaines, on parle plus des absents que des joueurs qui composent la liste des vingt-trois appelés à disputer cet Euro. Cela a vraiment commencé à cause de l’affaire Benzema-Valbuena (je ne vais pas revenir dessus même si j’ai un avis plutôt tranché) et cela a continué avec l’absence de la liste des vingt-trois de Hatem Ben Arfa. A partir de là, Cantona, Debbouze ou Benzema ont chacun fait des sorties toutes plus pitoyables les unes que les autres, voire même clairement dangereuses pour certaines. On atteint une sorte de paroxysme d’absurdité avec Giroud qui se fait siffler par une partie du public sans qu’on ne sache vraiment pourquoi : est-ce parce qu’il prend la place de Benzema, que les Français rejettent massivement ? Ou celle de Ben Arfa, alors qu’il s n’ont jamais eu la même place sur le terrain ?  Je dois avouer que je suis plutôt dubitatif… Ses buts à répétition se sont chargés de calmer quelque peu le phénomène...

Les polémiques à l’extérieur de l’Equipe de France ont toujours existé et, parfois, ce sont même celles-ci qui ont davantage soudé le groupe et l’ont emmené le plus loin possible. Mais, on a tout de même le sentiment que, aujourd’hui, avec le développement des chaines d’info en continu (qui diffusent en direct des images des entrainements des Bleus, quand même...) et des réseaux sociaux, tout cela est beaucoup moins contrôlable qu’avant. Se mettre dans une bulle sans penser à rien d’autre qu’aux matchs qui viennent est devenu pour ainsi dire impossible. Il faut juste espérer que le groupe France compte de vrais leaders de vestiaire en son sein, capables de faire de cette réalité une vraie force.

Faire confiance

On peut faire confiance à Didier Deschamps pour assurer en conférence de presse...


TROUVER LE BON ÉQUILIBRE DANS LE JEU

Depuis 1998 et ce système à trois milieux à vocation défensive qui a fait gagner la France, on a le sentiment que cette philosophie plutôt frileuse est la seule qui peut nous faire gagner une grande compétition. Les résultats de l’Euro 2000, avec une équipe beaucoup plus offensive (seul Deschamps était un vrai défensif et Vieira occupait plutôt un rôle de relayeur plus porté vers l’avant) ont en partie démenti cette réalité mais c’est néanmoins resté gravé dans les mémoires françaises. Si on couple cela avec l’adage (plutôt démontré par les chiffres) qui veut qu’une grande compétition se gagne avant tout en défense, on se dit que l’on a plutôt intérêt à serrer l’arrière-garde. Et, actuellement, c’est plutôt ce qui nous fait défaut.

En effet, cette équipe de France donne l’impression d’avoir complètement changé de philosophie en quelques mois, se basant avant tout sur son attaque et sur la formule qui veut qu’un match se gagne si on marque un but de plus que l’adversaire. Pour l’instant, ça réussit plutôt, en amical, mais, en compétition et contre de grosses équipes, ça risque de ne pas suffire. Il faut donc absolument retrouver un véritable équilibre avec un point clé qui est la relation entre la défense centrale et le milieu de terrain. En effet, au-delà du retour de Zidane, la Coupe du Monde 2006 a été marquée par une performance exceptionnelle du quatuor Thuram-Gallas-Makelele-Vieira. Avec la blessure de trois potentiels titulaires, Didier Deschamps doit reconstruire tout ce socle, en travaillant aussi sur l’impact de Matuidi ou Pogba que je trouve trop hauts sur le terrain actuellement. La relation avec les latéraux, ainsi que le repli défensif des joueurs plus offensifs est aussi en question. Mais, après tout, si la France marque toujours un but de plus que son adversaire, on sera Champions d’Europe, non ?

Rami-Koscielny

Et voici la charnière centrale de la France, il va falloir s'y faire...


OPTIMISER LA FORMULE DU TOURNOI

Soyons honnête, la formule un peu alambiquée pour satisfaire aux exigences de l’UEFA (à savoir mettre en jeu le trophée entre vingt-quatre équipes) est très loin de désavantager le pays hôte. En effet, si la France sort premier de son groupe (ce qu’on est en droit d’espérer), elle sera opposée à un troisième de groupe (comme quatre équipes sur six). Mais, surtout, en quarts de finale, elle rencontrerait potentiellement le vainqueur d’un duel entre deux deuxièmes de groupe (un seul autre premier de groupe, celui du groupe D, serait dans la même situation). Et dans le cas où l’on finirait deuxième du groupe, nous aurions la « chance » de jouer un deuxième de groupe. Bref, pour dire les choses simplement, une demi-finale est potentiellement plus que dans les cordes de l’équipe de France. A partir de là, tout sera ouvert, même le plus beau

Sans parler du fait que le tirage au sort a réservé à la France que l’on qualifiera pudiquement d’abordable. La Roumanie, qui avait fini les éliminatoires avec la meilleure défense (deux buts encaissés en dix matchs) semble avoir perdu de sa superbe (quatre buts encaissés en amical contre l’Ukraine) ; l’Albanie a posé dernièrement des problèmes à la France (avec une victoire et un nul) mais reste une équipe sans expérience de ce genre de compétitions ; la Suisse, elle, n’est pas au mieux et se débat pour former une défense centrale potable. Autant dire que ce ne sont pas ces nations qui devraient nous inquiéter. Et si on regarde même un peu plus loin, aucune sélection ne semble être vraiment au-dessus même si l’Espagne ne plaisante pas en matchs amicaux (6-1 contre la Corée du Sud, notamment), que l’Angleterre a plutôt convaincu contre la Turquie et le Portugal en amical et que l'Allemagne reste l'Allemagne. Rarement un Euro a semblé aussi ouvert que celui-ci, ce qui rend un beau parcours de la France encore moins irréaliste.

pas se plaindre

On ne peut pas se plaindre du tirage au sort...


MISER SUR LA JEUNESSE

L’équipe de France n’est pas aussi inexpérimentée que l’on veut bien la présenter parfois puisqu’elle possède des joueurs qui ont l’habitude de jouer les grandes compétitions de clubs et d’y être plutôt performants. Bien sûr, on est loin des années 98 et 2000 où presque toute l’ossature était titulaire dans les plus grands clubs d’Europe. Mais, Didier Deschamps a construit cette année sa liste sur une structure assez similaire à 1998 avec l’apport de quelques jeunes joueurs qui n’ont jamais connu de compétitions internationales et qui pourraient donc se révéler comme étant décisifs. Ainsi la similitude entre Martial - Coman 2016 avec le duo Henry-Trezeguet est plus que tentante. Et on se souvient de l’apport des deux « bizuths » en 1998, notamment dans un premier tour où l’équipe était crispée et où eux avaient apporté leur fraîcheur et leur insouciance… Le rôle de N’Golo Kanté, qui sort d’une saison magnifique à Leicester pourrait également être plus important qu’on l’imagine, autant sur le terrain que dans la vie de groupe, où il est visiblement devenu une véritable coqueluche. Le but de ces grandes compétitions, c’est aussi de dévoiler des grands talents appelés à être les stars de demain. A eux de prendre leur chance !

La jeunesse au pouvoir

Martial et Coman, la jeunesse au pouvoir...


DÉPASSER UNE CERTAINE FATALITÉ

Une légende française veut que les Bleus ne puissent pas s’imposer dans une compétition sans un grand joueur de niveau mondial, et de préférence un meneur de jeu. En fait, cela se base sur le fait que la génération 1984 était menée par Platini et celle de 1998 par Zidane. Dit comme cela, c’est indiscutable même si, statistiquement, ça reste un peu léger de se baser sur deux compétitions seulement. Et bien, autant lâcher l’affaire tout de suite, car on ne possède pas cette année ce grand n°10 et c’est d’autant plus vrai que les meneurs de jeu « à l’ancienne » n’existent plus vraiment dans le football actuel où les meilleurs milieux de terrain sont plutôt des relayeurs, plus ou moins offensifs. Même si Paul Pogba est celui qui semble le plus avoir le profil (en plus de jouer à la Juve), il n’a pas encore assez d’impact en équipe de France pour prétendre au rôle de « sauveur de la nation » et son positionnement sur le terrain pose même parfois question. Alors, comment faire ?

La réponse est à la fois assez simple et un peu bateau : miser sur le collectif. D’ailleurs, si on regarde bien tous les derniers vainqueurs d’Euro ou de Coupe du Monde, ils possédaient évidemment de très grands joueurs  (ou même pas si on repense à la Grèce 2004) mais se sont avant tout appuyés sur un collectif bien rodé et une solidarité de tous les instants. Et ce n’est pas un hasard si le Portugal de Ronaldo ou l’Argentine de Messi n’ont rien gagné depuis que ces joueurs en sont les véritables stars. La France possède plusieurs joueurs capables de se sublimer dans les grands rendez-vous. Il faudra juste que ceux-ci parviennent à bien jouer en même temps, et à former un bloc. C’est là que le travail du sélectionneur prend tout son sens et je fais confiance à Didier Deschamps pour insuffler cet état d’esprit à ses troupes.

On ne peut plus compter sur eux

Zidane-Platini, on ne peut plus compter sur eux sur le terrain...


SUSCITER UN VRAI ÉLAN POPULAIRE

A quelques jours de l’Euro, on ne peut pas vraiment dire que le climat soit à la fête, même si on sent un certain frémissement autour des Bleus… Mais, comme je le dis souvent, la France est très loin d’être un pays de sport, mais un pays qui s’intéresse au sport quand il y a des réussites. Il faudra donc sans doute attendre une qualification pour les quarts de finale pour voir le pays véritablement s’enflammer. Par contre, quand ça part, ça peut devenir assez fou… On se souvient tous des images du bus de France 98 peinant à se frayer un chemin vers le Stade de France avant sa finale de 98, des écrans géant installés partout en 2006 ou encore des scènes de liesse accompagnant l’équipe de France de rugby en 2007 après avoir éliminé les Blacks. Et c’est donc là que les joueurs ont une vraie « responsabilité », celle d’emmener avec eux tout un public qui ne demande qu’à s’enflammer.

On remarque depuis quelques semaines, notamment lors du rassemblement de mars et des deux matchs amicaux victorieux, que l’équipe de France semble avoir renoué le lien avec son public. Pourtant, elle partait de bien loin tant certains épisodes ont considérablement détérioré leur image. Cette « nouvelle génération », même si cinq joueurs des vingt-trois étaient déjà présents pour le malheureux épisode de Knysna, semble plus proche de son public. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elle a remporté ses derniers matchs et qu’elle produit un jeu offensif de qualité. En France, pour avoir le soutien du public, il ne suffit pas d’être l’équipe de France mais il est également nécessaire de bien jouer et d’être irréprochable en dehors du terrain. Personnellement, je trouve ça complètement idiot mais c’est un fait. Alors, s’il vous plaît, les Bleus, vous avez un mois pour réussir cette mission et complètement retourner le pays. Et si votre car était bloqué par des supporters en folie le 10 juillet entre Clairefontaine et le Stade de France ? Ca serait tellement beau !

Ca fait rêver ?

Avouez que ça fait rêver, non ?

 

ÉQUIPE-TYPE :

LES ESPOIRS

 

Ils sont jeunes (nés en 94 ou après pour les joueurs de champ, en 92 ou après pour les gardiens), on ne les connaît pas depuis longtemps et ne sont pas forcément les stars de leurs équipes nationales. Mais eux veulent tout faire pour se faire remarquer dès cet Euro et prouver que, même s’ils ont l’avenir devant eux, ils sont déjà le présent du football européen.

Titulaires

Les espoirs

Thibault COURTOIS (Belgique) :

Après avoir ébloui l’Europe entière pendant trois ans à l’Atletico Madrid, puis après avoir piqué la place de l’inamovible Petr Cech à Chelsea, Thibault Courtois a connu un exercice 2015-2016 plus compliqué entre blessures, méforme générale de son équipe et une certaine baisse de niveau général. Il n’en reste pas moins le jeune gardien le plus prometteur en Europe.

Héctor BELLERIN (Espagne) :

Même s’il a profité de la blessure de Dani Carvajal pour participer à l’Euro, le latéral droit d’Arsenal gravit les marches à toute vitesse. C’est d’ailleurs le moins que l’on puisse dire pour ce joueur dont la rapidité est l’une des forces. Il a pris la place de Debuchy en club et est aujourd’hui fortement pisté par le Barca, son club formateur, pour lequel il semble avoir le profil de contre-attaquant idéal.

Jason DENAYER (Belgique) :

Formé dans la célèbre Jean-Marc Guillou Académie avant d’atterrir à Manchester City à dix-sept ans,  ce défenseur central a depuis connu des prêts au Celtic Glasgow puis à Galatasaray, plutôt avec réussite. Devant la véritable hémorragie de blessures dans la défense belge, il est appelé à être titulaire rapidement, et, pourquoi pas, taper dans l’œil de son nouvel entraîneur à City, un certain Pep Guardiola. 

John STONES (Angleterre) :

Si toutes les équipes d’Europe s’arrachent ce défenseur central, ce n’est sans doute pas pour rien. En effet, il est l’une des jeunes perles d’un Everton qui a moins flambé cette année. La bataille entre les deux Manchester, notamment, s’annonce terrible pour celui que l’on annonce un peu partout comme le successeur de Rio Ferdinand, le dernier grand défenseur central anglais.

Emre CAN (Allemagne) :

Même s’il est milieu axial de formation, le jeune Allemand d’origine turque est capable d’évoluer à peu près partout sur un terrain, notamment en défense (centrale ou sur les côtés). C’est cette polyvalence et l’abattage qui rend ce joueur si important aujourd’hui à Liverpool et, dans les prochaines années, sans doute, en équipe d’Allemagne.

Renato SANCHES (Portugal) :

Il y a un an et demi, il n’avait jamais joué en professionnel et, depuis, celui qui n’a encore que dix-huit ans, fait rêver l’Europe entière. D’ailleurs, le Bayern Munich n’a pas attendu pour l’acheter (35 millions d’euros minimum) et lui faire signer un contrat de cinq ans. Milieu de terrain capable de tout (bien) faire, il devrait être l’un des joueurs clés dans une équipe du Portugal un peu démunie d’expérience dans le cœur du jeu.

Mateo KOVACIC (Croatie) :

Même s’il a assez peu joué au Real de Madrid cette année (24 matchs dans une partie du terrain relativement concurrentielle), le milieu croate reste une valeur sure et l’un des footballeurs les plus prometteurs de sa génération. Avec Modric et Rakitic au sein du milieu de la Croatie, ça peut être absolument magique. Sans doute sa progression passera par un départ dans un club un peu moins huppé la saison prochaine.

Dele ALLI (Angleterre) :

À seulement vingt ans, le milieu de terrain anglais a été élu dans le onze de la saison en Angleterre, avec dix buts et neuf passes décisives pour son club de Tottenham. C’est dire si celui qui s’est révélé très tôt à Milton Keynes est déjà plus qu’un espoir maintenant, d’autant que le sélectionneur anglais semble en avoir fait l’un de ses hommes de base pour cet Euro.

Kingsley COMAN (France) :

Avec sa trajectoire météoritique (trois matchs au PSG, son club formateur avant un an à la Juve puis un départ pour le Bayern), le jeune français a surpris beaucoup de monde. Mais ce sont les défenseurs d’Allemagne et d’Europe qui, cette année, ont été surpris par vitesse, sa puissance et la qualité de ses dribles. Sans doute plus qu’un simple joker même si ses entrées en jeu peuvent être spectaculaires.

Anthony MARTIAL (France) :

Avec le poids d’un transfert énorme sur les épaules, on pouvait penser que l’ancien lyonnais et monégasque pourrait subir une certaine pression. Quarante-neuf matchs et dix-sept buts avec son club plus tard, on peut dire qu’il a réussi sa saison. En équipe de France, il s’est mué en passeur décisif de grand talent. Il faut dire que sa vitesse lui permet de faire des différences énormes sur le côté…

Marcus RASHFORD (Angleterre) :

Si Louis van Gaal n’a pas tout réussi à Manchester United (c’est le moins que l’on puisse dire), il a au moins eu le mérite de faire éclore cette véritable pépite. Ce n’est que le 25 février de cette année qu’il joue son premier match avec les pros, avec deux buts à la clé. Trois jours plus tard, il s’offre de nouveau un doublé (et une passe décisive en prime) contre Arsenal. Je crois que tout est dit…

 

Remplaçants

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