La Critique
Le premier quart d’heure est très surprenant car le réalisateur prend un point de vue documentaire pour aborder son personnage principal. C’est donc très drôle mais émouvant à la fois car la relation d’humain à idole est bien rendue. La suite du film se résume en fait à un road-movie à travers l’Argentine avec pour but ultime Buenos Aires. Entre un car de catholiques, le camion d’un brésilien, la rencontre de tanneurs en grève, ou celle d’une fille de joie en recherche d’elle-même, les péripéties ne manqueront pas.
Mais, c’est surtout de la misère mais aussi de la grande solidarité qui anime le peuple argentin que Carlos Sorin veut parler et il rend très bien cet aspect. La musique, un thème repris très souvent, est magnifique. Certaines scènes sont très émouvantes et le sourire de l’acteur principal est touchant. Une belle leçon de vie sur la poursuite de ses rêves…