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TimFaitSonCinema
Cheyenne, ancien rocker à succès, vit à Dublin et est en profonde déprime. Quand son père meurt à New York, il se met en tête de poursuivre la quête de son père : retrouver son tortionnaire à Auschwitz.
Verdict:
Un film sans aucun intérêt, souvent très long, où seuls quelques plans sauvent l’ensemble de la noyade complète. Sean Penn est particulièrement agaçant.
Coup de coeur:

Quelques jolis plans

La date de sortie du film:

24.08.2011

Ce film est réalisé par

Paolo SORRENTINO

Ce film est tagué dans:

Drame

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 La Critique


Un film avec Sean Penn est toujours un évènement tant cet acteur porte souvent certains films à bout de bras. En plus, l’affiche ne laisse guère de mystère : Sean Penn sera au centre de l’attention, et avec une drôle de tête en plus (ce qui n’est pas forcément des plus rassurants)… Mais, ce film démontre qu’avoir un bon acteur ne suffit pas à faire un bon film. Quand le scénario est trop faible et que la réalisation est paresseuse, tout devient tout de suite plus compliqué. Et quand, en plus, l’acteur en question n’est pas bon, alors…

La première partie du film est assez terrible. Elle se passe à Dublin où on accompagne Cheyenne dans son spleen irrémédiable. Pendant plus d’une demi-heure, on alterne entre scènes où il est avec sa femme, seul dans sa cuisine, avec sa jeune « protégée » (dont on ne comprend pas bien le rôle)… A la longue, c’est vraiment fatiguant. Surtout que Sean Penn en rajoute vraiment trop à son personnage, notamment avec cette voix à la fois aiguë et trainante qui est tout simplement horripilante. Très vite, en tant que spectateur, on se désintéresse de cet homme à qui on a juste envie de dire : « remue-toi mon gars ». Il y a surtout une vraie paresse dans la réalisation puisqu’il n’y a aucune recherche, ni aucune volonté de casser un petit peu le rythme pour le moins endormant (d’ailleurs, je n’étais pas loin à différents moments de piquer un petit somme).

On se dit alors que le départ de Cheyenne pour les Etats-Unis, pour aller voir son père sur son lit de mort, va quelque peu relancer ce film. En un sens, ce n’est pas faux. Le rythme, lui, reste lent, Sean Penn reste insupportable, mais le réalisateur arrive à trouver de vrais angles de caméras. Il y a alors quelques belles images, des séquences plutôt réussies. Elles sont souvent trop courtes, trop épisodiques, mais c’est déjà ça. Le vrai problème est qu’elles sont toujours noyées dans une histoire qui n’avance pas. Cette partie nous montre ce qu’est un road-movie dans toute sa splendeur : dix minutes par endroits et par nouveaux personnages rencontrés. Le problème ici, c’est qu’aucun des personnages n’est réellement attachant. En fait, on a juste envie qu’il continue son voyage, qu’il trouve la personne qu’il cherche et qu’on en finisse. Au bout de deux heures, c’est le cas… Mais tout cela aura été un peu trop long, tout de même…



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