La Critique
Un film choral assez singulier. En effet, c’est fait de façon assez discrète et on évite le « premier quart d’heure changement de scène toutes les minutes pour présenter les personnages ». Ici, les histoires se suivent même si ce n’est pas toujours chronologique. Ainsi, le réalisateur nous montre à voir de façon très discrète le lien qui unit ces personnages et ce n’est pas plus mal et on n’assiste pas non plus à la scène finale où tout le monde se réunit. Mais le film manque quelque fois de nerf. On aurait envie d’accélérer un petit peu.
La fin nous donne très peu de réponses et c’est assez dommage surtout que certaines pistes sont de nouveau ouvertes dans la dernière demi-heure (volontairement ou non ? : Pourquoi revoit-on les deux islamistes dans les rues d’Istanbul à la fin ?). Il y a certaines très belles images comme les moments où le fils d’Ali se promène en voiture en Turquie. La dernière image qui reste durant le générique est aussi une trouvaille car elle résume bien le titre du film : un homme face à l’océan mais surtout face à des choix de vie qui s’ouvrent à lui.