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TimFaitSonCinema
Walter Black, chef d'une entreprise de jouets au bord de la faillite, et père de famille, est en pleine dépression. Il créé alors un nouveau personnage, signifié par une peluche de castor qu'il arbore toujours au bras gauche...
Verdict:
Un film assez déroutant, pas bête sur le principe, mais qui ne passe pas vraiment, surtout à cause d'une réalisation pas vraiment à la hauteur du sujet. Mel Gibson y est pourtant vraiment excellent.
Coup de coeur:

Mel Gibson

La date de sortie du film:

25.05.2011

Ce film est réalisé par

Jodie FOSTER

Ce film est tagué dans:

Drame familial

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 La Critique


Jodie Foster se remet derrière la caméra après deux films au milieu des années 1990 pour s'attaquer à un film qui, dans l'idée, paraissait vraiment attirant et qui a plutôt été bien accueilli à Cannes où il a été présenté "Hors Compétition". Mais, en fait, pendant et après le visionnage, le soufflé retombe plutôt vite car ce film, bien que pas complètement inintéressant, n'est pas une réussite.

C'est un long métrage sur la dépression, la dire, la vraie, celle qui met le personnage central complètement à plat. Il doit se séparer de sa femme et s'invente alors un deuxième personnage en lui : un castor en peluche. L'idée de base n'est donc pas absurde : montrer le combat d'un homme contre cette maladie à travers une méthode un peu révolutionnaire. Mais cette solution de thérapie va assez vite s'avérer particulièrement envahissante. Cela donne lieu à quelques situations assez amusantes (Walter et son castor se présentant, notamment), mais aussi à une répétition un peu fastidieuse de certaines séquences. Néanmoins, il faut saluer d'entrée la performance de Mel Gibson, absolument génial dans ce rôle.

En fait, le vrai problème de ce film est qu'on a l'impression que Jodie Foster, partant d'un sujet sensible et compliqué, reste vraiment en surface et ne va pas vraiment creuser au fond des choses. Peut-être a-t-elle un peu peur d'aller plus loin. Cela donne un nombre important de passages qui passent en accéléré alors qu'ils auraient pu être vraiment développés. On ressort donc frustré avec l'impression d'avoir suivi un personnage, et d'avoir vu son évolution sans vraiment en avoir compris les tenants et les aboutissants réels. Pour ne pas avoir à vraiment creuser l'histoire du père, le scénario invente un deuxième axe : celui du fils qui écrit les devoirs pour les autres et qui va rencontrer la bimbo (pom-pom girl mais pas complètement bimbo non plus) du lycée dans ce cadre et développer une vraie relation avec elle. Dans le film, on passe parfois du coq à l'âne, sans que l'on comprenne vraiment pourquoi.

De plus, si Jodie Foster reste particulièrement sage dans sa réalisation, il y a quelques aspects qui m'ont un peu dérouté. Il y a à certains moments trop de clichés. C'est notamment le cas sur la première scène où l'on voit cette bimbo sortir du gymnase. Ca se fait au ralenti, comme dans toutes les séries de base et je me demande vraiment si la réalisatrice l'a fait exprès pour se moquer de cela. Mais, honnêtement, je n'en suis pas plus persuadé que ça. Finalement, Le complexe du castor est un film qui, tout au long, nous offre une petite musique qui ne pas fonctionne pas vraiment. D'ailleurs, la musique, disons-en un mot rapidement. C'est le type de film qui confirme le fameux proverbe : "trop de musique tue la musique". C'est parfois assez insupportable...



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