La Critique
Le sujet abordé par le film est très dur. L’héroïne perd successivement son mari et son fils (seule cette disparition nous est donnée à voir). On va alors suivre le douloureux cheminement de cette femme qui a tout perdu. Il y’a quelques longueurs mais c’est néanmoins un magnifique portrait de femme, qui tient aussi en grande partie à la performance de très haut vol de l’actrice principale, Jeong Do-Yeon qui fait passer les émotions de façon assez impressionnante et qui a une quantité de scènes très difficiles à interpréter durant toute la durée du film. Le personnage joué par le garagiste est intéressant car il nous fait quelques fois sortir de cet univers oppressant qui entoure l’héroïne.
Le film pose aussi une réflexion sur les églises évangéliques en Corée, car la mère s’y rend mais semble ne pas y trouver ce qu’elle y souhaite à la fin du compte. Peut-être un peu plus de musique n’aurait pas été superficiel et aurait aidé à plus intérioriser le personnage de Shin-Ae. C’est cela qu’il semble manquer par rapport à la merveille qu’était April Snow.