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TimFaitSonCinema

CHANSON DE LA SEMAINE #68 : DIMANCHE 15 MARS 2015

  • Actualité
  • Musique-La chanson de la semaine
Handlebars de Flobots (Fight with tools, 2007)




Pas une nouveauté cette année puisque cette chanson commence à dater un peu. Mais je ne l'ai pas découverte il y a si longtemps (merci Sophie, d'ailleurs). Titre venant d'un groupe américain qui oscille de façon pas inintéressante entre rock et hip-hop, c'est assez génial, notamment dans la manière que ça a de monter peu à peu en puissance au fil des secondes. 

Bonne écoute !!

  •  Timothée
  •  15.03.2015, 20:00

LES TROIS FILMS DE LA SEMAINE - 11 MARS 2015

  • Actualité
  • Cinéma-Les trois films de la semaine



A noter que ce n'est pas fait exprès du tout mais les trois films de la semaine sont réalisés par des femmes.

THE VOICES (Marjane Satrapi) 


Réalisatrice :

Au départ, Marjane Satrapi, c’est une auteur de bande dessinée qui s’est fait connaître comme telle avec, surtout Persepolis. Elle a ensuite adapté ses ouvrages pour le cinéma, remportant notamment un grand succès critique et public avec Persepolis. C’est donc la première fois qu’elle passe « vraiment » derrière la caméra pour diriger de « vrais » acteurs  et c’est aux Etats-Unis qu’elle a pu le faire (même si une bonne partie des financements sont allemands).

Casting :

Sacré quatuor pour un premier film puisqu’on trouve en acteur principal Ryan Reynolds, ce qui est un sacré choix car ce dernier est souvent moqué pour ses performances pas toujours exceptionnelles. En face de lui, il y a Gemma Arterton, qui n’a jamais peur de prendre des risques, Anna Kendrick ou encore Jacki Weaver. Ça fait du beau monde…

Scénario :

Il parait que c’est un scénario qui était assez convoité (membre de la fameuse black-list). Il faut dire que le pitch est assez dingo puisqu’il s’agit d’un homme qui commet des meurtres sur...

  •  Timothée
  •  09.03.2015, 19:00

CHANSON DE LA SEMAINE #67 : DIMANCHE 8 MARS 2015

  • Actualité
  • Musique-La chanson de la semaine
Nobody's Empire de Belle & Sebastian (Girls in peacetime want to dance, 2015)




Nouvel album de de groupe oblige (et ça faisait longtemps qu'il se faisait attendre), je suis obligé de mettre l'une de leurs chansons. Et c'est sans doute celle qui reste au départ le plus dans ce qu'on a l'habitude de leur voir faire. Car il y a de nombreux titres assez déroutants dans ce nouvel opus (The Party LineEnter Sylvia PlathPerfect couples). L'ensemble se tient quand même plutôt pas mal. En tout cas, c'est toujours aussi agréable à écouter

Bonne écoute !!

  •  Timothée
  •  08.03.2015, 19:00

L'ADVERSAIRE D’EMMANUEL CARRÈRE

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  • Lecture



Le 11 Janvier 1993, la France découvre le visage de Jean-Claude Romand, homme qui est accusé d’avoir tué ses parents, sa femme et ses enfants. Puis, au fil des jours, on apprend qu’il a menti tout au long de sa vie, s’inventant une vie de grand médecin à l’OMS alors qu’il tirait ses ressources d’escroqueries auprès de ses proches. Emmanuel Carrère va alors essayer de comprendre ce qui a pu se passer dans la vie de cet homme pour en arriver à une telle extrémité.

Oui, je sais, en termes de lecture, je suis un peu monomaniaque et quand je suis lancé dans un auteur en particulier, j’aime bien éplucher son œuvre jusqu’au bout (voir Lehane, McCarthy ou Murakami…). C’est un peu le cas en ce moment avec Emmanuel Carrère puisque après D’autres vies que la mienne, Limonov ou encore Le Royaume, je me suis mis à L’Adversaire avant d’attaquer très prochainement Un roman russe. Il faut dire que ce livre me taraudait aussi depuis un certain moment car l’affaire Romand reste l’un des faits divers les plus incroyables de ces trente dernières années en France. Comment un homme a-t-il réussi à mentir pendant presque vingt ans à tous ses proches, sans jamais se faire piéger, avant de finir par assassiner ses parents, sa femme et ses enfants ? Emmanuel Carrère se jette justement à cœur perdu dans cette problématique qui semble à première vue complètement inaccessible. C’est d’ailleurs la première fois qu’il écrit ainsi un livre assez difficile à décrire. Ce...

  •  Timothée
  •  04.03.2015, 20:00

L’AMOUR ET LES FORÊTS D’ÉRIC REINHARDT

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Bénédicte Ombredanne est agrégée de français, a trente-six ans, mariée et mère de deux enfants. Quand elle écrit à un écrivain pour lui dire combien son dernier livre l’a bouleversé, elle ne pense pas forcément qu’elle va finir par se confier à lui et lui raconter toute la détresse qu’elle vit au quotidien et ce qu’elle a pu tenter pour y faire face. C’est ainsi une plongée au cœur de l’existence malheureuse d’une idéaliste qui se voit confrontée à une réalité horrible qu’elle n’arrive jamais à dépasser.

Au premier abord, L’amour et les forêts est un livre assez troublant. En effet, on ne sait pas vraiment si ce que raconte l’auteur est vrai ou non, puisqu’il s’inclut complètement dans cette histoire, le premier chapitre (il y en a sept dans le roman) servant à expliquer comment il va pouvoir ensuite raconter l’existence de cette femme. Dans la suite du récit, il s’effacera bien davantage, ne « revenant » qu’à deux reprises, là encore pour mettre en situation le récit qu’il va faire ensuite. Il s’avère en fait que ce n’est pas vrai mais, en même temps, Éric Reinhardt dit s’être beaucoup inspiré de correspondances qu’il a pu avoir avec des lectrices pour écrire ce roman. Et ce qu’il raconte fait vraiment froid dans le dos puisque c’est l’histoire d’une longue descente aux enfers d’une femme qui est maltraitée psychologiquement par son mari. Alors que suite à une « parenthèse enchantée », on peut penser qu’elle va s’en sortir, c’est en fait cet épisode qui va la perdre davantage. Ce qui est assez impressionnant, c’est la manière dont toute la dernière partie du livre éclaire sous un jour nouveau tout ce que l’on a pu apprendre depuis le début sur Bénédicte. Et c’est presque encore pire que ce que l’on pouvait s’imaginer. Il y a là une vraie...

  •  Timothée
  •  03.03.2015, 20:00

LES TROIS FILMS DE LA SEMAINE - 4 MARS 2015

  • Actualité
  • Cinéma-Les trois films de la semaine


INHERENT VICE (Paul Thomas Anderson) 


Réalisateur :

Depuis le milieu des années 90, et notamment Boogie Nights et Magnolia, Paul Thomas Anderson s’est imposé aux yeux de la critique comme le renouveau du cinéma américain avec une mise en scène inventive et des sujets assez forts. Personnellement, j’ai attaqué avec There will be blood, que j’avais trouvé extrêmement puissant puis j’ai aussi apprécié son dernier long métrage, The Master, un peu plus étrange mais toujours magnifique visuellement. Un réalisateur solide, donc…

Casting :

Parfois, un seul nom suffit pour faire de la distribution quelque chose d’exceptionnel. Et c’est toujours le cas quand c’est celui de Joaquin Phoenix qui apparaît. L’acteur est devenu suffisamment rare (environ un film par an) pour que chacune de ses apparitions soit un vrai événement. En plus, là, il est entouré d’un casting détonnant avec Josh Brolin, Owen Wilson, Reese Whiterspoon ou encore Benici Del Toro. Quand même…

Scénario :

Quand on lit le synopsis ou que l’on voit la bande-annonce, on a un peu du mal à se faire véritablement une idée de ce quoi parle ce long métrage. Situé dans les années 60, il y est question de...

  •  Timothée
  •  02.03.2015, 18:00

CHANSON DE LA SEMAINE #66 : DIMANCHE 1 MARS 2015

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  • Musique-La chanson de la semaine
The Funeral de Ennio Morricone (The Return of Ringo, 1965)




Quiconque a vu American Sniper a du mal à s'enlever cette musique de la tête. C'est en effet celle qui accompagne le début du générique de fin de ce film. C'est vraiment le type de musique qu'on aimerait voir durer éternellement tant elle est émouvante. Encore un chef d'oeuvre de plus dans la carrière de Morricone qui en a quand même produit un sacré nombre...

Bonne écoute !!

  •  Timothée
  •  01.03.2015, 21:30

LE ROYAUME D’EMMANUEL CARRÈRE

  • Actualité
  • Lecture



Emmanuel Carrère s’interroge sur ce qu’est sa foi chrétienne, ou plutôt ce qu’elle a été. Pour tenter de résoudre ce qu’il considère comme un mystère, il offre une relecture du nouveau testament en expliquant les débuts de la chrétienté, principalement à travers l’histoire de Paul et de Luc. Et essaie de répondre à cette question : comment ce qui était au départ une petite secte est devenue l’une des religions les plus importantes de l’histoire ?

D’Emmanuel Carrère, j’ai déjà lu deux livres (D’autres vies que la mienne et Limonov) et j’ai toujours été séduit par son style si particulier puisque ce ne sont jamais vraiment des romans à part entière mais des sortes de récits qui partent du vécu de l’auteur pour raconter une histoire. C’est sur le principe assez particulier, notamment dans la manière (parfois un peu gênante) qu’a Carrère de se mettre en scène lui-même – et accessoirement ses proches. Mais sa façon d’écrire et de mener ses livres a quelque chose de passionnant et, parfois, d’assez fascinant. Pour son nouveau livre, il a décidé de pousser au paroxysme son principe d’écriture puisqu’il part d’une expérience extrêmement personnelle, qui n’implique (presque) que lui et qui l’oblige à complètement se dévoiler. En effet, toute la première partie du livre est consacrée à une explication de la façon dont il a été, à une période de sa vie, très croyant et pratiquant. Carrère n’est pas avare en explications sur ce que cela a pu lui apporter mais aussi sur ce que, rétrospectivement, il ne comprend pas dans cette période de sa vie. Personnellement, je trouve qu’il se met là un peu trop en...

  •  Timothée
  •  24.02.2015, 18:30

LES TROIS FILMS DE LA SEMAINE - 25 FÉVRIER 2015

  • Actualité
  • Cinéma-Les trois films de la semaine


BIRDMAN (Alejandro González Iñárritu)   
Réalisateur :

L’un des premiers films qui m’ait vraiment marqué au cinéma était sorti en début d’année 2004 et s’appelait 21 grammes. Pour l’avoir revu plusieurs fois plus tard, je confirme que c’est vraiment un long métrage de très grande qualité. Et c’était donc l’œuvre de ce réalisateur mexicain qui, selon moi, n’a jamais réussi à retrouver ce niveau exceptionnel, que ce soit avec Babel ou Biutiful. J’ai l’impression qu’il revient en force avec ce Birdman, quatre ans plus tard. 

Casting :

De façon assez amusante, c’est Michael Keaton qui a été choisi pour interpréter le rôle de cet ancien acteur célèbre sur le retour après avoir connu la gloire grâce à un rôle de super-héros. Pour le coup, c’est tout à fait ce qui est arrivé à Keaton après avoir joué les Batman de Burton. Le reste du casting est assez hallucinant avec Zach Galifianankis, Edward Norton, Andrea Riseborough, Emma Stone ou encore Naomi Watts. 

Scénario :

Riggan Thomson est donc un comédien qui été extrêmement connu dans le passé mais qui doit aujourd’hui faire face à un présent beaucoup moins reluisant et essaie de monter...

  •  Timothée
  •  23.02.2015, 19:30

OSCARS 2015 : BILAN DE LA CÉRÉMONIE

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  • Cinéma-Divers

Après les César vendredi soir, c’était au tour du cinéma américain de donner ses récompenses en cette nuit de dimanche à lundi. Personnellement je n’ai rien vu de cette cérémonie et je n'en ai même pas entendu parler. Même si c'est souvent quelque chose de bien huilé et plutôt sympathique à regarder (notamment les présentations des nominés qui sont toujours magnifiques). Le plus important, ce sont tout de même les récompenses, dont voici les points principaux :



Birdman est le grand vainqueur de cette cérémonie puisque s’il partage le titre honorifique de film le plus récompensé avec The Grand Budapest Hotel (à noter que les deux étaient aussi les plus nommés, au nombre de neuf), il repart avec les deux statuettes les plus prestigieuses (film et réalisateur) et deux autres très importantes (directeur de la photographie - c'est d'aillurs la deuxième d'affilée pour Emmanuel Lubezki - et scénario original). Pour Iñárritu, c’est une très belle victoire et cela confirme que son long métrage est bien l’un des événements de cette première partie d’année, lui qui sort justement chez nous ce mercredi.


- Le film de Wes Anderson (The Grand Budapest Hotel) repart avec le même nombre de statuettes mais celles-ci n’ont pas vraiment la même saveur : décors, costumes, maquillages et coiffures et musique. Pour ce dernier, c’est le cocorico de la soirée puisqu’Alexandre Desplat remporte (enfin) une récompense qu’il mérite depuis très longtemps. Il faut dire que sa partition (que j’écoute en ce moment) est vraiment de qualité, assez différente dans les sonorités de ce qu’il...

  •  Timothée
  •  23.02.2015, 18:00