FOXCATCHER (Bennett Miller) 


Réalisateur :

Seulement deux films pour Bennett Miller mais déjà une certaine crédibilité du côté d’Hollywood puisque son premier, Truman Capote, avait vu Philip Seymour Hoffman remporter l’Oscar du meilleur acteur et lui-même nominé en tant que meilleur réalisateur. Avec Le Stratège, il avait continué de séduire avec de très nombreuses nominations. Restant dans le milieu du sport avec Foxcatcher, il a obtenu sa première sélection à Cannes, signe qui ne trompe pas pour prouver le côté sérieux du bonhomme. Et vu qu’il y a remporté le Prix de la mise en scène…

Casting :

Un trio majeur dans ce film avec, d’abord, un Steve Carell à contre-emploi de ce qu’on a l’habitude de voir de lui (lui qui est plutôt le roi des comédies), Mark Ruffalo qui est toujours bon ou presque (exception faite de Insaisissables où il est juste moyen et enfin Channing Tatum qui a réussi depuis quelques années à sortir de son rôle d’ancien mannequin et qui joue dans des films de plus en plus « sérieux » : il sera même bientôt chez les frères Coen et chez Tarantino.    

Scénario :

Tiré d’une histoire vraie, Foxcatcher raconte l’histoire de la relation entre un champion de lutte américain et un très riche mécène qui s’est...

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ÉDITO

RÉCOMPENSES TOTALES

RÉCOMPENSES FRANCE ET ÉTRANGER

UN … AU CINÉMA EN 2014 - PARTIE I

UN … AU CINÉMA EN 2014 - PARTIE II

J’AI AIMÉ / JE...

Mr Moustafa de Alexandre Desplat (B.O. The Grand Budapest Hotel, 2014)

Etant donné qu'il vient d'être nominé deux fois cette année aux Oscars pour la meilleure musique de film (pour The Grand Budapest Hotel, donc, et Initiation Game), il était difficile de passer à côté d'une composition du Français. Il paraît que cette nouvelle nomination a beaucoup fait rire dans l'assistance, tant Desplat est présent dans cette catégorie ces dernières années. Depuis 2007 il n'a ainsi manqué une nomination qu'en année bisextile (2008 et 2012). Mais il est toujours reparti bredouille... Et, a priori, ça devrait encore être le cas cette année puisque Jóhann Jóhannsson est le grand favori avec sa musique pour Une merveilleuse historie du temps. Mais saluons quand même notre compositeur français préféré !

Bonne écoute !!

J’adore les chiffres absurdes et on peut vraiment se faire plaisir pour en dégoter certains qui valent le coup (d’autres un peu moins…).

- 2 : Le samedi reste le jour où je vais le moins au cinéma puisque je n’ai vu que deux films au cours de cette année 2014 le sixième jour de la semaine. Par contre, plus de la moitié des jeudis ont été utilisés (29 au total).

- 2,004 : C’est l’écart type entre toutes mes notes. J’ai toujours du mal à réellement voir ce que ça représente (sans doute que je note avec une trop faible amplitude) mais pour ceux à qui c’est signifiant, voici donc le chiffre.

- 3 : Le nombre de films vus cette année qui ont été réalisés par des fratries : il y a le Deux jours, une nuit des Dardenne, Captain America 2 des Russo et L’amour est un crime parfait des Larrieu. 

- 3,1 : Cette année, j’ai vu en moyenne un film tous les 2,4 jours, ce qui représente aussi une moyenne de 2,27 par semaine. 

- 4 : Le nombre de films vus cette année dont la musique est composée par Alexandre Desplat (Philomena, The Grand Budapest Hotel, Monuments...

GRAPHIQUE DE L’ÉVOLUTION DES NOTES

FILMS VUS PAR CINÉMA

MOYENNE DES NOTES PAR CINÉMA

FILMS VUS PAR RÉSEAU

MOYENNE DES NOTES PAR RÉSEAU

FILMS VUS PAR PROVENANCE

N comme NYMPHOMANIAC :
Pendant tout le mois de janvier, on n’a presque parlé que du diptyque du sulfureux Lars von Trier : plus de quatre heures répartis en deux volumes (I et II) sortant à quatre semaines d’écart. Si la deuxième partie est moins convaincante, l’ensemble est quand même assez loin de tout ce que l’on avait pu nous annoncer. Ces deux longs métrages confirment surtout que ce réalisateur est capable du meilleur comme du pire, et cela en moins de cinq minutes…

O comme OSÉ :
Si le résultat n’est pas à la hauteur de l’idée de départ et du projet dans son ensemble, il n’en reste pas moins qu’avec Jacky au Royaume des filles, Riad Sattouf est sans doute celui qui a le plus osé au cinéma cette année. C’était impertinent, parfois même un peu limite mais quand même sacrément culoté. Et, ça, il faut quand même le souligner.

P comme PLUSIEURS RÉALISATEURS :
J’aurai vu cette année quatorze films (soit plus d’un sur dix) officiellement réalisés à plusieurs mains (jusqu’à trois). Que ce soient des frères (comme les Dardenne ou les Larrieu), des collègues de promo (l’équipe de Party...

A comme ANIMATION :
Jamais je n’avais autant vu de films d’animation en une seule année, soit huit en 2014. Pourtant, peu de films des gros studios et même aucun Pixar ni Disney mais plutôt des dessins animés japonais et des productions françaises plus indépendantes. Pour des résultats souvent intéressants tant sur la forme que sur le fond.

B comme BOX-OFFICE :
2014 restera comme une année exceptionnelle pour le box-office français puisque les salles de l’hexagone ont vendu plus de 208 millions de tickets, ce qui en fait la deuxième meilleure année depuis 1967. Le tout avec trois films français aux trois premières places du classement, et un part de marché des films hexagonaux qui a bondi de dix points en un an pour atteindre 44%.

C comme COLLÈGE :
Qui pouvait penser que c’est un documentaire en immersion dans une classe de collège bien particulière qui allait être mon film préféré de l’année ? Pas moi, en tout cas, mais La cour de Babel a réussi ce défi, en étant à la fois intelligent, émouvant, réconfortant et porteur d’espoir pour l’avenir. La vraie surprise de l’année. 

D comme DOLAN :
A vingt-cinq ans à peine, le jeune québécois a sorti deux films cette année en France dont un (Mommy) qui a été un carton critique et public. Ces deux longs métrages montrent une vraie évolution chez un réalisateur...

J’AI AIMÉ

- Avoir vraiment été surpris par des films que je n’attendais pas du tout. Quand je suis allé voir La cour de Babel ou Marie Heurtin, c’était un peu « par dépit », car il n’y avait pas grand-chose d’autre à aller voir. Et puis ce sont les deux films qui m’ont le plus ému de l’année. Comme quoi, le cinéma est beau dans sa manière de surprendre le spectateur et de l’emmener loin de ce qu’il « espérait » au premier abord.

 

- Que Marvel n’ait pas eu peur de se renouveler un peu avec Les Gardiens de la Galaxie. C’est en effet une nouvelle franchise et elle est en décalage avec les autres héros dont les histoires commencent sérieusement à s’essouffler. Là, le ton est volontairement plus léger avec un sacré degré d’autodérision. Et ça fait vraiment du bien.

 

- Le fait que les trois plus gros succès de l’année soient français. D’accord, ce ne sont pas forcément les meilleurs films de l’année, loin de là, même, mais voir Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ?, Supercondriaque et Lucy aux trois premières places du box-office reste un résultat assez exceptionnel (c’est la première fois depuis dix ans et, l’an dernier, le premier film français était septième au classement) et...

WILD (Jean-Marc Vallée) 


Réalisateur :

Si Jean Marc Vallée a commencé à se faire connaître en France grâce à C.R.A.Z.Y., film plutôt amusant sur la question de l’homosexualité, c’est surtout son dernier long métrage, Dallas Buyers Club, qui lui a ouvert de très nombreuses portes à Hollywood. Il faut dire que, à partir d’une histoire forte, il dirigeait d’une main de maitre deux acteurs multi-primés pour leurs performances : Matthew McConnaughey et Jared Leto. 

Casting :

Le film est presque exclusivement construit autour de Reese Whiterspoon, qui est à l’origine du projet et qui, en plus, coproduit le long métrage. Depuis son Oscar gagné en 2006 pour Walk the Line, elle se fait assez rare au cinéma, malgré une côte toujours élevée et ne choisit pas forcément toujours bien ses projets. Espérons que ça ait changé pour ce film…

Scénario :

Visiblement, on tient là une sorte de Into the wild au féminin puisque le thème est à peu près semblable : une femme décide de partir seule faire une très longue randonnée afin de redonner un sens à sa vie. Il...

Imagine de John Lennon (Imagine, 1971)

Pas vraiment la tête à faire découvrir uen nouvelle chanson en cette semaine très triste pour la France. Alors, je vais faire comme l'ont fait toutes les radios musicales à midi jeudi dernier : mettre la chanson qui a sans doute le plus de sens en ce moment. C'est un intemporel mais, malheureusement, on en est de plus en plus à imaginer...

 

Bonne écoute !!