Ce vendredi débute la finale de la Coupe Davis entre la France et la Suisse. Elle se déroule dans une moitié de stade de foot (rien que ça), sur terre battue. C’est une rencontre que l’on attend depuis des mois et qui oppose l’équipe la plus homogène (nombreux joueurs dans le Top 20 mondial) à celle qui possède la meilleure paire d’individualités (numéros 2 et 4 mondiaux, quand même). C’est aussi un duel fratricide entre deux pays voisins qui aiment tant se moquer les uns des autres.

C’est donc assurément l’événement de fin d’année pour le sport français et, quand on y pense, sans doute pour le sport tout court. Ça va être trois jours de pure folie, du moins on l’espère, car l’attente autour de ce match est tout simplement immense. Les évènements du week-end dernier (demi-finale homérique et épicée entre Federer et Wawrinka avant de voir le forfait du premier pour la finale du lendemain en raison de douleurs au dos) rajoutent encore du piment à tout cela avec un jeu d'intox qui commence gentiment à s'installer...

Alors, autant que les choses soient claires d’entrée de jeu : ce n’est pas par manque de patriotisme mais je soutiendrai la Suisse dans cette partie et je serais très déçu si la France venait à gagner (même si, au fond, ça serait aussi une bonne chose pour le tennis français dans son ensemble). Mais il faut quand même que je m’explique un peu avec des arguments de (plus ou moins) bonne foi.

- Parce qu’il ne manque qu’un titre majeur au palmarès (au demeurant faramineux) de Roger Federer et qu’il s’agit d’un certain Saladier d’Argent ;

Je choisis de ne pas évoquer Hunger Games 3 - Partie 1 qui sort cette semaine. Mais, ne vous en faîtes pas, vous en entendrez parler de toute façon...

EDEN (Mia Hansen Løve)  
Réalisatrice :

Mia Hansen-Løve est jeune (33 ans) et c’est déjà pourtant son quatrième film. Celle qui, avant d’être réalisatrice, a joué pour Assayas (son compagnon depuis) et été critique aux Cahiers du Cinéma , avait été remarqué dès son premier film, Tout est pardonné, Pris Luis-Delluc du premier film et présenté à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes en 2007. Personnellement, j’avais trouvé son Amour de jeunesse un peu décevant, notamment pour son côté assez « scolaire »…

Casting :

Mélange d’acteurs totalement inconnus (Felix de Givry ou Hugo Conselmann), de jeunes acteurs français en devenir (Pauline Etienne, Vicent Macaigne), d’autres plus installés (Vincent Lacoste ou Laura Smet) et de révélations internationales (Greta Gerwig et Golshifteh Farahani), la distribution est assez lunaire sur le principe et pourrait bien faire des étincelles et révéler des comédiens dans des rôles différents de ce qu’on a l’habitude de voir pour eux.

Scénario :

Le...

Habits (stay high) de Tove Lo (Queen of the clouds, 2014)

OK, je sais, je suis pas loin d'avoir six mois de retard sur le coup mais il ne faut pas m'en vouloir, je n'écoute jamais la radio ! Donc j'ai découvert il y a peu cette chanson qui, sans être exceptionnelle sur le principe a quand même quelque chose qui fait qu'elle reste dans la tête. Alors, ça suffit bien pour être chanson de la semaine quand je n'ai pas écouté grand-chose d'autre au cours des sept derniers jours !! Et si vous aimez les chanteuses suédoises, écoutez aussi Fredrika Stahl. C'est vraiment sympathique !!

 

Bonne écoute !!

QUAND VIENT LA NUIT (Michael R. Roskam)


Réalisateur :

En un seul long métrage, ce Belge a mis (presque) tout le monde d’accord. Il faut dire que Bullhead, film noir sur fond de trafic d’hormones animales. C’était puissant, âpre, prenant,… De quoi se dire que l’on tenait là un sacré metteur en scène. Il n’est donc guère étonnant qu’il ait été débauché par le cinéma américain. Nous avons juste à espérer que le passage à Hollywood post-premier film soit plus réussi que pour Florian Henckel von Donnertsmarck (formidable La vie des autres avant un très paresseux The Tourist)…

Casting :

Au-delà d’un quatuor d’acteurs principaux plus qu’intéressant, Quand vient la nuit est avant tout la dernière apparition au cinéma de James Gandolfini, immense acteur (notamment dans les Soprano) et mort il y a presque un an et demi. On peut espérer que sa dernière partition soit de qualité. Avec lui, on retrouve au casting Matthias Schoenhaerts, révélation de Bullhead et qui, depuis, a en plus explosé dans De rouille et d’os ainsi que Noomi Rapace (autre révélation européenne – la série Millénium –...

Final frontier de Thomas Bergersen (Sun, 2014)

Sortie de Interstellar oblige, voici l'une des principales musiques que l'on retrouve dans les bandes-annonces pour ce film. Le Norvégien est spécialiste de ce genre à part qu'est la musique pour trailer et là, c'est assez énorme : épique à souhait, tout à fait dans l'esprit du long métrage de Nolan. Bref, c'est su son de qualité, du genre qu'il faut écouter le matin pour se motiver !!!

 

Bonne écoute !!

INTERSTELLAR (Christopher Nolan)


Réalisateur :

Quand on évoque Christopher Nolan, c’est de l’une des plus grosses marques du Hollywood aujourd’hui dont on parle. Un de ses films est nécessairement un évènement d’importance et, depuis qu’il s’est lancé dans la trilogie Batman (en 2005), il prend plaisir à alterner un long métrage du super-héros (Batman begins, The Dark Knight, The Dark Knight Rises) avec des œuvres un peu plus « personnelles » (Le prestige puis Inception). C’est en tout cas à chaque fois des réussites qui marient le grand spectacle (avec, toujours, des partitions grandioses de Hans Zimmer) mais aussi une vraie vision cinématographique.

Casting :

Si on retrouve toujours l’inénarrable Michael Caine (toujours présent chez Nolan) ainsi qu’Anne Hathaway qui avait fait une entrée remarquée en Catwoman dans le précédent film du réalisateur, on voit de nouvelles têtes apparaitre et notamment Matthew McConaughey dans le rôle principal, lui qui est définitivement « réhabilité » à Hollywood depuis deux ou trois ans. Voir Jessica Chastain et Casey Affleck au générique est aussi un motif d’intérêt.

Scénario :

Artificial Nocturne de Metric (Synthetica, 2012)

Ce n'est pas tout jeune non plus mais ce qui est encore le dernier album de ce groupe canadien se tient vraiment bien. C'est du rock pas très violent mais plutôt agréable, porté par une voix féminine pas mal du tout. Ce n'est pas le CD du siècle mais ça se laisse largement écouter. Cette chanson en particulier est tout à fait représentative de leur style général.

 

Bonne écoute !!

VIE SAUVAGE (Cedric Kahn)


Réalisateur :

La carrière de Cédric Kahn dans le cinéma s’est construite en partant de tout en bas (ou presque) puisque, à même pas vingt ans, il était l’assistant monteur de Sous le soleil de Satan, la Palme d’Or de Maurice Pialat en 1987. Depuis, il a tracé son sillon et a sort par moins de huit longs métrages en vingt ans, dont son dernier, Une vie meilleure, m’avait plutôt plu dans l’ensemble. Et puis on l’a aussi vu acteur, de façon assez improbable, dans Tirez la langue, mademoiselle il y a moins d’un an. Un réalisateur qui arrive bien à tracer sa route.

Casting :

Le rôle principal est tenu par Mathieu Kassovitz, finalement assez rare en tant qu’acteur (on l’avait vu plutôt bon dans Le guetteur dernièrement) mais qui prouve qu’il est toujours un comédien qui compte chez nous. Il est accompagné de deux jeunes enfants ainsi que de Céline Sallette qui, pour le coup, depuis quelques années, est en train de se faire une place dans le cinéma français avec des rôles de plus en plus importants et forts (comme dans Mon âme par toi guérie...

L'éclipse de Calogero (Les feux d'artifice, 2014)

Chacun a ses pêchés mignons inavouables, surtout en termes de musique : le genre d'artistes ou de chansons que l'on voudrait ne pas aimer mais qu'on ne peut pas s'empêcher d'apprécier pour autant. Le tout est de l'assumer et c'est ce que j'ai décidé de faire depuis quelques temps avec Calogéro. Attention, je n'aime pas tout chez lui et je n'écoute pas sa musique en boucle. Mais force est de reconnaître que son dernier album est plutôt pas mal avec quelques chansons vraiment réussies, dont celle-ci. 

Bonne écoute (avec un live qui ressemble vraiment à la version studio) !!

MAGIC IN THE MOONLIGHT (Woody Allen)


Réalisateur :

Woody Allen n’a plus besoin d’être présenté tant il est devenu une marque à part entière dans le monde du cinéma actuel. Depuis plus de quarante ans, il sort annuellement un film, performance à la fois assez dingue mais parfois un peu regrettable car on peut avoir le sentiment que cela se fait en dépit de la qualité. Ces dernières années, le bilan est assez inégal avec des réussites (Blue Jasmine dernièrement, retour à du vrai bon Allen), des ratés (Whatever works ou To Rome with Love) et des films moyens (Le rêve de Cassandre ou Minuit à Paris). Personnellement, j’ai du mal à être complètement fan de son cinéma.

Casting :

Comme il aime bien varier les plaisirs, Woody Allen apprécie aussi de changer d’acteurs principaux très souvent, surtout ces dernières années. En effet, on ne retrouve que rarement les mêmes comédiens (si ce n’est Scarlett Johansson qui a fait trois apparitions dernièrement). Cette fois-ci, ce sont donc Colin Firth (un peu perdu de vue depuis son triomphe dans Le...