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LES TROIS FILMS DE LA SEMAINE - 24 & 31 DÉCEMBRE 2014

  • Actualité
  • Cinéma-Les trois films de la semaine

Pour cette fin d'année, deux chroniques en une avec, pour chacune des semaines, seulement deux films. En même temps, le calendrier de sorties est particulièrement pauvre...



EXODUS - GODS AND KINGS (Ridley Scott) 


Réalisateur :

Est-il encore besoin de présenter Ridley Scott, sa bonne vingtaine de films pour presque autant de succès, son Gladiator devenu mythique, sa capacité à faire dans à peu près tous les genres,… Honnêtement, ça ne me semble pas vraiment nécessaire tant le bonhomme est encore aujourd’hui l’un des réalisateurs et producteurs les plus importants d’Hollywood, du genre qui peut tout se permettre et qui a toujours dix projets sous le bras…

Casting :

Christian Bale en Moïse, avouez que ça claque plutôt sur le principe. L’acteur est toujours investi dans chacun de ses rôles et on peut donc espérer qu’il sorte encore une grande performance ici. Avec lui, on retrouve une sacrée tripotée d’acteurs connus entre Joel Edgerton, Sigourney Weaver, Ben Kingsley ou encore John Turturro. En même temps, un film de Ridley Scott sans grands noms à l’affiche, c’est plutôt rare…

Scénario :

Après avoir revisité à sa façon Robin des bois, Ridley Scott s’attaque cette fois-ci au mythe biblique de la fuite du peuple...

  •  Timothée
  •  22.12.2014, 19:30

CHANSON DE LA SEMAINE #59 : DIMANCHE 21 DÉCEMBRE 2014

  • Actualité
  • Musique-La chanson de la semaine
The Miracle (of Joey Ramone) de U2 (Songs of innocence, 2014)




Cette année, U2 a sorti un nouvel album (ce que j'ai découvert un beau matin sur mon IPod, bref...) et si l'ensemble est plutôt meilleur que leurs CDs précédents, il n'y a pas non plus de quoi sauter au plafond. Néanmoins, la première chanson a quand même un certain charme. C'est loin d'être génial mais je trouve ça plutôt efficace. 

 

Bonne écoute !!

  •  Timothée
  •  21.12.2014, 21:30

QUAND VIENT LA NUIT DE DENNIS LEHANE

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  • Lecture

Bob Saginowski a une vie presque sans histoire, lui qui est barman et travaille dans l'établissement de son cousin, Marv, désormais détenu par la mafia tchétchène. Mais deux évènements en un temps très rapproché vont l’obliger à sortir d’une certaine routine : il découvre un chiot battu dans une poubelle et décide de l’adopter puis, un peu plus tard, le bar où il travaille  est braqué en fin de journée…

Quand vient la nuit est un ouvrage qui a une genèse tout de même assez étrange puisqu’il est directement basé sur une nouvelle écrite par l’auteur (Sauve qui peut) et qui faisait partie du recueil Boston Noir. De celle-ci, Lehane a décidé de faire à la fois un roman mais aussi un scénario de film. Ce dernier est sorti en novembre dernier et je n’ai pas pu le voir (il passait nulle part dans mon secteur). Il a surtout fait du bruit car il s’agit de la dernière apparition à l’écran de James Gandolfini, immense acteur. C’est peut-être cette élaboration qui explique que ce livre n’est pas très bon. On reste quand même dans un polar largement honnête, où Lehane a toujours ce don pour décrire sa ville natale de Boston, au point d’en faire un personnage à part entière, mais aussi pour brosser des protagonistes très caractéristiques ou pour faire monter une certaine pression à certains moments. Mais, à aucun moment, on ne rentre véritablement dans une histoire finalement assez plate et qu’on a l’impression d’avoir déjà lu ci et là.

En fait, ce qu’il manque ici, c’est d’un minimum de souffle, d’une intrigue plus fouillée mais aussi de l’humour noir qui fait tout le charme de l’écriture de Lehane. Bon, pour dire les choses franchement, ça se lit largement, car l’auteur sait y faire mais on est très...

  •  Timothée
  •  16.12.2014, 19:00

LES TROIS FILMS DE LA SEMAINE - 17 DÉCEMBRE 2014

  • Actualité
  • Cinéma-Les trois films de la semaine


LA FAMILLE BÉLIER (Eric Lartigau) 


Réalisateur :

C’est avec Prête-moi ta main, l’un des succès surprise de l’année 2006 (plutôt un bon film, d’ailleurs) qu’Eric Lartigau s’est définitivement fait connaître. En effet, s’il était celui qui avait réalisé deux films pour Kad & Olivier (Mais qui a tué Pamela Rose et Un ticket pour l’espace), il n’était pas forcément en première ligne. Depuis, il a changé de registre avec L’homme qui voulait vivre sa vie (pas génial à mon goût) et en réalisant l’un des segments des Infidèles (et pas le meilleur, en plus). J’espère donc que ce nouveau film va le « remettre dans le droit chemin ».

Casting :

Alors que le rôle principal est tenu par Louane Emera qui, comme fait d’armes principal, a participé au télé crochet The voice, c’est surtout le couple des parents qui m’intéresse ici plus particulièrement puisqu’il est tenu par un duo que l’on avait déjà pu voir à l’œuvre ensemble (c’est sans doute ce qu’il y a de mieux dans Rien à déclarer). François Damiens et Karin Viard sont de tels comédiens qu’avec eux, tout devient possible. Et le fait qu’ils soient sourds permet à leur visage de prendre encore plus d’importance. Et quand...

  •  Timothée
  •  15.12.2014, 20:00

CHANSON DE LA SEMAINE #58 : DIMANCHE 14 DÉCEMBRE 2014

  • Actualité
  • Musique-La chanson de la semaine
On the nature of daylight de Max Richter (The blue notebooks, 2004)




Le film La French, qui est loin d'avoir toutes les qualités, m'a au moins permis de réentendre (car elle se trouvait déjà dans Shutter Islandcette magnifique musique de Max Richter, un compositeur contemporain qui a pas mal fait pour la musique de films (Valse avec Bachir ou Perfect sense) mais qui a aussi ses propres albums (dont un qui revisite à sa manière les Quatre saisons de Vivaldi). Il y a dans ce morceau en particulier quelque chose de particulièrement poignant et émouvant. Du genre qui remue vraiment les tripes !!

 

Bonne écoute !!

  •  Timothée
  •  14.12.2014, 22:30

GOAT MOUNTAIN DE DAVID VANN

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  • Lecture

Pour ce jeune garçon de onze ans, c’est un week-end exceptionnel qui s’annonce puisqu’avec son père, son grand-père et un ami de la famille, il va participer pour la première fois à la chasse au cerf, coutume familiale ancestrale. Alors qu’ils viennent d’arriver, ils repèrent un braconnier sur leurs terres. Le fils prend l’arme dans ses mains, observe l’homme à la lunette et, à ce moment-là, quelque chose se passe dans sa tête et il tue l’homme. Son premier cadavre ne sera pas celui d’un animal mais celui d’un humain… Et plus rien ne sera comme avant…

Depuis son premier livre, je suis devenu un très grand fan de David Vann, écrivain dont il faut absolument découvrir le fascinant Sukkwan Island avant de se plonger dans ses deux livres suivants, tout aussi durs mais magnifiques (Désolations et Impurs). J’arrivais donc plutôt confiant devant ce quatrième roman (Dernier jour sur terre est trop différent pour être compté avec) mais, et je suis presque désolé de le dire, j’ai vraiment eu du mal avec et la preuve en est que j’ai mis du temps à arriver au bout, réussissant difficilement à lire plus d’une vingtaine de pages sans éprouver de l’ennui. Pourtant, les trois autres, je les avais dévorés sans pouvoir m’arrêter… Pourtant, on retrouve tout ce qui fait la force de l’écriture de David Vann avec un style très poétique, une grande importance donnée aux descriptions de nature, une histoire où les relations familiales sont pourries, un huis-clos oppressant, un événement tragique,… Tout y est mais ça ne fonctionne pas vraiment. Honnêtement, j’ai un peu de mal à expliquer ce qui fait que, cette fois-ci, ça ne fonctionne pas chez moi, mais je vais essayer de donner quelques pistes.

D’abord,...

  •  Timothée
  •  13.12.2014, 09:30

DERNIER JOUR SUR TERRE DE DAVID VANN

  • Actualité
  • Lecture

En février 2008, Steve Kazmierczak est l’auteur d’une tuerie dans son université où il tuera cinq personnes et en blessera dix-huit autres avant de se suicider. David Vann tente alors de reconstituer le plus fidèlement possible le parcours de ce jeune homme qui, peu à peu, s’est enfoncé dans une forme de folie destructrice. Et il met cela en regard de sa propre existence, lui qui a reçu à treize ans les armes de son père qui vient de se suicider et qui, enfant, jouait à tirer sur les chiens des voisins. Pourquoi n’ont-ils finalement pas eu le même destin ?

Livre sorti un peu catimini chez nous, puisqu’il avait été publié depuis trois ans aux Etats-Unis, ce Dernier jour sur terre est un écrit qui, d’une certaine façon, n’a pas grand-chose à voir avec les romans écrits par Vann mais qui explique tout de même beaucoup de choses sur ses thèmes de prédilection et la noirceur qui caractérise son œuvre. Ce qui a visiblement fasciné l’auteur à propos de cette tuerie en particulier c’est que, en se penchant un petit peu sur le passé de son auteur, il y a clairement vu en miroir sa propre vie. Et c’est bien là le point de départ du livre qui, dans toute sa première partie, met vraiment en parallèle les deux existences qui se répondent tant elles se ressemblent : enfance malheureuse, inadaptation sociale, rapport étrange aux armes. C’est absolument fascinant car on connaît le destin des deux hommes et on voit pourtant des mécanismes identiques se mettre en place.

Néanmoins, après le premier tiers, le livre devient clairement le récit de la vie de Steve, alors que celle de l’auteur n’est plus mise en parallèle. Les points communs n’existent sans doute plus autant mais il est un peu dommage que l’auteur ne se penche pas...

  •  Timothée
  •  13.12.2014, 09:00

2014 : SAISON DE FEDERER / SET 5 : LES TOPS

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Parce que 2014 est une saison quand même formidable, il faut revenir sur les trois meilleurs matchs de Federer lors de cette année et aussi sur les trois moments qui m’ont fait le plus vibrer.

Le top 3 des meilleurs matchs

Contre Novak Djokovic à Shanghai - le 11 octobre (victoire 6-4/6-4)

Le contexte

Après sa tournée américaine plutôt réussie (même si la demi-finale à l’US Open reste plus que frustrante), Roger Federer fond sur un Djokovic que l’on sent moins serein que d’habitude (le récent mariage et la future paternité font visiblement leur effet…). Ce dernier est tout de même invaincu sur le territoire chinois depuis plus de deux ans et a encore remporté la semaine précédente le tournoi de Pékin en exécutant en finale Tomas Berdych (passé tout près de repartir avec un bicyclette). Cette demi-finale est l’occasion de véritablement jauger le niveau d’un Federer que l’on sent revigoré, même s’il est passé tout près de la correctionnelle au deuxième tour du tournoi face à Leonardo Mayer (cinq balles de matchs sauvées). Le tout face à un Djokovic qui, lui, a visiblement retrouvé ses esprits.

  •  Timothée
  •  12.12.2014, 18:00

2014 : SAISON DE FEDERER / SET 4 : LES FLOPS

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  • Sport-Federer




Parce que 2014 est une saison où les déceptions sont nombreuses, il faut revenir sur les trois moins bons matchs de Federer lors de cette année et aussi sur les trois moments qui m’ont le plus frustré, car, sans ces défaites, la saison aurait pu devenir tout simplement exceptionnelle.

Le flop 3 des moins bons matchs

Contre Jo Wilfried Tsonga à Toronto - le 10 août (défaite 5-7/6-7)

Le contexte

C’est le premier gros tournoi de la tournée américaine et aussi le premier pour Federer depuis qu’il a perdu la finale de Wimbledon. Cela fait donc un mois qu’il n’a pas joué (comme la plupart des meilleurs joueurs d’ailleurs) et les premiers tours lui ont permis de se chauffer avec un match très facile contre le local Polansky puis un beaucoup plus dur contre Cilic gagné en trois sets. Ensuite, il a droit à un petit tour d’Espagne avec une victoire face à Ferrer en quarts puis face à Lopez en demi. Le voilà donc en finale (sa septième de l’année) face à un Jo-Wilfried Tsonga qui s’était un peu fait oublier jusque là mais qui vient de dégommer coup sur coup Djokovic, Murray et Dimitrov.

  •  Timothée
  •  11.12.2014, 12:15

2014 : SAISON DE FEDERER / SET 3 : LES CHIFFRES DE 2014

  • Actualité
  • Sport-Federer




Parce que le sport, ce sont aussi (et parfois, surtout) des chiffres, en voici de nombreux pour illustrer la saison 2014 de Federer. Le tout est bien sûr issu de ce « fameux » fichier Excel® où tous les résultats du Maître sont consignés quasi-religieusement. C’est parfois anecdotique mais, en fait, quand on s’y intéresse de plus près, c’est souvent révélateur de tendances de fond. En voici donc vingt-cinq pour la route avec, en prime, quelques photos du Maître à Roland Garros (ce ne sont pas les miennes, je vous rassure)...

3 : Federer a du déclarer forfait lors de la finale du Masters, en raison de douleurs au dos. C’est seulement la troisième fois de sa carrière que cela lui arrive (rappelons qu’il n’a jamais abandonné en cours de match…).

4,25 : son classement moyen cette année lorsqu’il a joué ses matchs. Cela faisait 11 ans qu’il n’avait pas connu un classement moyen aussi « faible ».

10 : le nombre de tie-breaks gagnés consécutivement (entre le match contre Pospisil à Cincinnati et celui contre Chardy à Paris Bercy), soit une série quand même assez impressionnante.

  •  Timothée
  •  10.12.2014, 22:00