Parce qu’une saison, ça dure presque onze mois pleins et que l’on ne se souvient pas forcément de tout, voici les principaux résultats de Federer en 2014. Il va y avoir des stats, des graphiques, des tableaux,… Bref, tout ce que j’aime !

On va commencer tout gentiment, avec les résultats exposés le plus simplement possible.

Sur le circuit ATP, Federer a joué 17 tournois et il a gagné le titre à 5 reprises (Dubai, Halle, Cincinnati, Shanghai et Bâle). 12 fois, il a donc perdu avant de pouvoir soulever le trophée :

- 6 fois en finale (Brisbane, Indian Wells, Monte Carlo, Wimbledon, Toronto et les ATP Finals)

- 2 fois en demi (Open d’Australie et US Open)

- 2 fois en quarts (Miami et Bercy)

- 1 fois en huitièmes (Roland Garros)

- 1 fois au deuxième tour (Rome)

En Coupe Davis,...

Juillet 2013. Alors qu’il vient de se faire sortir au deuxième tour à Wimbledon et contrairement à ses habitudes, Roger Federer s’en va jouer deux tournois sur terre en Allemagne (Hambourg) et en Suisse (Gstaad). C’est surtout pour se rassurer, notamment sur son état physique, tester une nouvelle raquette et récupérer quelques points pour quitter une cinquième place au classement indigne de son talent.

Echec retentissant avec deux défaites assez terribles contre des joueurs pas appelés à rester dans la mémoire collective (Delbonis et Brands, pour les nommer quand même). Ce qui devait être une « opération reconquête » tourne au fiasco le plus complet et fait apparaître des failles béantes dans le physique de Federer, élément essentiel d’un jeu tout en rythme. La fin de saison sera un long calvaire où il parviendra néanmoins, dans un dernier souffle, à se qualifier pour le Masters et y atteindre la demi-finale.

Roger Federer annonce alors avoir entamé un travail de fond qui devrait porter ses fruits en 2014. Pour lui, 2013 est une année à oublier, du fait de ses pépins physiques qui l’ont empêché de s’entraîner correctement et d’un besoin de « décompresser » après une année 2012 surchargée et très forte émotionnellement. Malgré tout, beaucoup de spécialistes voient surtout le déclin irrémédiable d’un joueur que l’on avait déjà « enterré » de la sorte en 2008 avant qu’il ne prouve une première fois qu’un champion de cette trempe n’est jamais « mort ».

 

Juillet 2014....

Je choisis de ne pas évoquer Le Hobbit - Partie 3 qui sort cette semaine et cela pour deux raisons. La première est que, de toute façon, vous allez en entendre beaucoup parler dans les prochains jours (par exemple, pour la troisième année consécutive, Studio Ciné Live fait sa Une dessus...). La seconde est que, de toute façon, je n'irai pas le voir puisque le premier épisode m'a largement suffi...

TIMBUKTU (Abderrahmane Sissako)
 
Réalisateur :

Le Mauritanien est sans doute à l’heure actuelle l’un des réalisateurs africains les plus réputés dans le monde, notamment grâce à son dernier film, Bamako. Celui-ci avait été présenté hors-compétition à Cannes, il y a huit ans maintenant et avait quand même fait près de 200 000 entrées, ce qui est loin d’être négligeable pour ce genre de longs métrages. Depuis, Sissako s’était un peu fait oublier mais il est revenu sous les feux de l’actualité en mai dernier, à Cannes, où son film se trouvait cette fois-ci en compétition. Il est reparti bredouille, à la grande incompréhension de la majorité des critiques présentes, qui en faisaient même une Palme d’Or largement méritée…

Casting :

Je suis désolé mais je ne connais absolument aucun des acteurs qui jouent dans ce long métrage. Une bonne occasion de les découvrir,...

Etant un grand fan de Roger Federer (ça, je crois que tout le monde le sait) et ayant vu quelque chose comme plus de deux tiers de ses matchs cette année (pas toujours en entier, il est vrai, mais on a aussi une vie à côté…), je me sens assez légitime pour faire un bilan assez fouillé de sa saison 2014. Année d’ailleurs assez contrastée puisque c’est celle qui l’aura vu atteindre le pire classement depuis plus de dix ans (huitième) mais aussi finir en apothéose, à la deuxième place et, surtout, avec le seul titre vraiment majeur qui manquait à son palmarès, la Coupe Davis.

En cinq sets, qui se dérouleront lors des cinq prochains jours, vous découvrirez différentes facettes de la saison du Maître :

Lundi 8 Décembre : Set 1 - Edito

Mardi 9 Décembre : Set 2 – Les résultats bruts

Mercredi 10 Décembre : Set 3 – Les chiffres de 2014

Jeudi 11 Décembre : Set 4 – Les flops

Tostaky de Détroit (La Cigale, 2014)

Détroit, le projet de Bertrand Cantat (avec Pascal Humbert) a sorti un live après un seul album. Mais il faut dire que leurs concerts sont composés pour (bonne) moitié de chansons de Noir Désir. Alors, forcément, un tel album donne envie car, au-delà de toutes les polémiques, Bertrand Cantat reste une bête de scène incroyable avec sa voix unique. Et, clairement, sur ce Tostaky, ils ont décidé de lâcher les chevaux et c'est un pur bonheur !!

 

Bonne écoute avec ce live assez furieux !!

ou le concert dans son intégralité : 

LA FRENCH (Cédric Jimenez)


Réalisateur :

C’est le deuxième film pour Cédric Jimenez qui avait, pour son premier long métrage, été assez audacieux. En effet, Aux yeux de tous avait ceci de particulier qu’une grande majorité des images était en fait issue de caméras de surveillance (des fausses, je vous rassure). J’avais entendu parler de ce film et il m’intriguait plutôt mais, à l’époque, je n’avais pas eu le temps de m’y intéresser de plus près. Cette fois-ci, le voici à la tête d’une très grosse production puisque La French serait ni plus ni moins que le plus gros budget du cinéma français en 2014…

Casting :

Il parait que le réalisateur avait en tête ces deux noms pour jouer les deux personnages principaux du fait de leur ressemblance avec les vrais protagonistes. Et c’est assez drôle car Jean Dujardin et Gilles Lellouche sont de vrais amis, ont souvent joué ensemble (Les petits mouchoirs, par exemple) et étaient même à l’origine du projet Les Infidèles. Ce n’est donc pas une surprise de les retrouver à l’affiche ensemble. C’est d’ailleurs la même chose pour Mélanie Doutey, compagne de Lellouche dans le film et dans la vraie vie. Par contre, je suis plus impatient de voir ce que peut donner Céline Sallette dans une grosse production comme celle-ci.

Keep your lips sealed de The Dø (Shake, shook, shaken, 2014)

Après trois ans d'absence, voici de retour ce duo franco-finlandais que j'avais pu voir en concert il y a déjà pas mal de temps. Sans en être complètement fan, j'ai toujours aimé l'univers de ce groupe, avec une grande importance donnée aux percussions et un côté presque un peu solaire par moments. Leur nouvel album est tout à fait dans cet esprit et, honnêtement, il n'y a pas grand-chose à jeter dedans. C'est vraiment agréable, parfois assez rock et globalement de bonne qualité. Une des bonnes surprises de cette fin d'année...

 

Bonne écoute !!

THE SEARCH (Michel Hazanavicius)
Réalisateur :

Après deux Oss 117 phénoménaux (1 et 2)et un The Artist acclamé à travers le monde (et qui lui a quand même permis de récupérer un Oscar de meilleur réalisateur, ce qui n’est pas rien), Michel Hazanavicius se trouvait forcément devant un choix assez complexe : continuer dans la même veine (même si Oss 117 et The Artist n’ont pas grand-chose en commun) et être (à peu près sûr) de séduire le public ou changer radicalement de style, au risque de dérouter. De façon très claire, le réalisateur a choisi cette voie, qui n’est pas celle de la facilité…

Casting :

Le rôle principal est tenu par Bérénice Béjo, compagne du réalisateur et génialissime dans The Artist. C’est un rôle qui permet à l’actrice d’aller encore plus loin dans le côté dramatique après sa partition déjà convaincante dans Le passé. On trouve aussi dans la distribution, en plus de nombreux acteurs géorgiens inconnus chez nous (je ne sais pas là-bas) Annette Benning, grande actrice américaine un peu sous utilisée ces dernières années et que cela fait plaisir de revoir.

Scénario :

First step et Day One Dark de Hans Zimmer (Bande originale d'Interstellar, 2014)

Cette semaine, il y en a deux pour le prix d'une et, étant donné que j'ai passé ma semaine à écouter en boucle la bende originale du film de Nolan, je ne pouvais pas passer à côté. Grâce à ses deux morceaux (les deux étant en fait des bonus), vous pourrez (re)découvrir les deux thèmes principaux que l'on trouve dans ce film. Le premier (First step) est le plus doux et correspond notamment où Cooper est avec sa fille. Le second (Day one dark) est bien plus sombre, avec ses orgues entêtants et accompagne tous les moments dans l'espace, notamment quand les choses ne tournent pas forcément rond. C'est encore une grande réussite de Zimmer même si je pense que, par rapport à d'autres de ses compositions, il faut vraiment avoir vu le film pour pouvoir se plonger dans l'écoute de la bande originale.

 

Bonne écoute !!

et

Ce France-Suisse, c’est assurément l’un des événements sportifs de 2014, même dans une année où il y a eu Jeux Olympiques d’hiver et Coupe du Monde de football. Pourquoi ? Parce qu’on ne peut pas rêver plus bel affrontement : c’est quand même notre pays d’un côté contre celui du plus grand joueur de tous les temps, l’idole de toute une planète. Evidemment, de mon côté, j’ai fait mon choix et je m’y tiendrai tout le week-end. Les raisons sont expliquées ici.

Depuis quelques jours, je sens la tension monter peu à peu, avec cette histoire de dos de Roger qui n’arrange rien pour me rassurer. Cela faisait en tout cas longtemps que je n’avais pas tant « investi » dans un événement sportif car, pour un immense fan de Federer comme moi, cela constitue une sorte de moment ultime, même si je n’ai jamais considéré la Coupe Davis comme absolument essentiel au palmarès puisque c’est une compétition complètement à part dans l’histoire du tennis.

Et cette finale, je vais la vivre à trois endroits différents, pour des raisons logistiques : chez moi à Morestel, à Dijon puis à Paris. Cela fait de ce week-end une sorte de périple autant géographique qu’émotionnel car je sens que ça va être un week-end assez particulier. Chaque jour, je tiendrai un petit carnet que je mettrai en ligne le soir pour vous faire vivre cet événement vu d’un fan français de Federer.

 

VENDREDI 21 NOVEMBRE : JOUR 1 - MORESTEL Tsonga vs Wawrinka et Monfils...