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LA VÉRITÉ SUR L’AFFAIRE HARRY QUEBERT DE JOËL DICKER

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  • Lecture



Alors qu’il vient de connaître un immense succès avec son premier livre, Marcus Goldman se retrouve face au cauchemar de tout écrivain : le syndrome de la page blanche. Son éditeur ne cesse de le harceler mais rien ne vient. Surgit alors un événement inattendu : son mentor en écriture, Harry Quebert, devenu un ami, est mêlé au meurtre d’une jeune fille de quinze ans, trente trois auparavant. Convaincu de son innocence, Marcus va se lancer dans une grande enquête qui pourrait bien, pourquoi pas, lui apporter aussi un sujet pour ce fameux livre qui ne veut pas venir...



Cela faisait longtemps que j’entendais parler de ce roman qui avait fait grand bruit il ya deux ans puisqu’il avait remporté le Goncourt des Lycéens ainsi que le Grand Prix de l’Académie française tout en faisant partie des quatre finalistes pour le Goncourt (le vrai). Tant d’honneurs, et un tel déchainement de passion (il suffit de voir les forums sur internet) pour un jeune auteur suisse d’à peine vingt-sept ans, il faut bien dire que cela intriguait. Et puis, étant tombé dessus dans la bibliothèque de Morestel, je me décidais à me lancer même si les presque 660 pages avaient de quoi un peu décourager au premier abord… Mais il ne faut surtout pas s’arrêter à cela et, une fois plongé dans la lecture de ce roman, il est très difficile de s’en détacher. Le fait que mon week-end ait été en grande partie consacré à ce livre en est une réelle preuve. Alors, pourquoi a-t-on autant envie de tourner les pages sans pouvoir s’arrêter ?

 

Car La vérité sur l’affaire Harry Quebert est avant tout un véritable polar qui nous emmène au cœur d’une enquête qui se déroule à deux époques différentes...

  •  Timothée
  •  22.09.2014, 18:00

CHANSON DE LA SEMAINE #46 : DIMANCHE 21 SEPTEMBRE 2014

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  • Musique-La chanson de la semaine
Weight of Love de The Black Keys (Turn Blue, 2014)


Les Black Keys avaient frappé fort il y a trois ans avec El Camino, leur précédent album, un condensé de chansons rock de différents styles (dont le dingo Lonely boy ou le magique Little black submarines). Ils reviennent cette année avec un nouvel opus, sans doute moins dense, mais qui possède tout de même quelques pépites, dont la piste qui ouvre l'album : presque sept minutes pas loin d'être dingues, avec, au milieu, un solo de guitare planant. Je vous laisse découvrir si vous ne connaissez pas !!

Le clip

  •  Timothée
  •  21.09.2014, 16:30

L’INCOLORE TSUKURU TAZAKI ET SES ANNÉES DE PÈLERINAGE DE HARUKI MURAKAMI

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Tsukuru Tazaki a 36 ans et vit une existence assez terne à Tokyo. Pourtant, il fait le métier - construire des gares - dont il a toujours rêvé. Mais une blessure vieille de seize ans, l'exclusion brutale d'un groupe de cinq amis inséparables, ne s'est visiblement jamais refermée, d'autant plus qu'il n'a jamais eu la moindre explication. Sa rencontre avec Sara, jeune femme avec qui il a une relation particulière, va le faire évoluer et chercher des réponses à toutes ses interrogations. Même si, pour cela, il doit aller jusqu'en Finlande...



Ca y est, le voilà « enfin » ce nouveau Murakami. Avec ces délais de traduction, la sortie des ouvrages de cet auteur japonais se trouve toujours être très longtemps après qu’ils aient été distribués dans son pays d’origine. Une nouvelle fois, celui-ci a fait un tabac là-bas et, même en Angleterre, certaines librairies ont ouvert à minuit pour accueillir les plus grands fans de l’écrivain. En France, et même si Murakami s’est offert une place de choix dans le cœur de nombreux lecteurs, on n’a pas eu autant de frénésie. De mon côté, pourtant, j’étais plus qu’excité à l’idée de retrouver un « vrai » roman du maître japonais après la parenthèse (très loin d’être inintéressante) Underground. Avec L’incolore Tsuruku…  (appelons le comme cela), Murakami revient visiblement à une histoire bien plus réaliste, genre qu’il avait quelque peu délaissé ces dernières années puisque Kafka sur le rivage ou encore 1Q84 (tomes 1, 2 et 3)...

  •  Timothée
  •  18.09.2014, 17:30

CHANSON DE LA SEMAINE #45 : MARDI 16 SEPTEMBRE 2014

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  • Musique-La chanson de la semaine
Riptide de Vance Joy (Dream your life away, 2014)


Encore une chanson découverte grâce à ce montage vidéo pour le mariage de mon grand-frère (ils avaient fait fort au niveau de la musique). C'est de la pop-folk tout ce qu'il y a de plus sympathique. C'est frais, sans trop de prétention et plutôt entraînant. Bref, le type de chanson que l'on a envie d'écouter en boucle !! Son album vient de sortir et c'est vraiment de bonne facture, sans être non plus exceptionnel.

Video

  •  Timothée
  •  16.09.2014, 17:20

LES TROIS FILMS DE LA SEMAINE - 17 SEPTEMBRE 2014

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  • Cinéma-Les trois films de la semaine


3 CŒURS (Benoît Jacquot)


Réalisateur :

Depuis presque quarante ans et même s’il n’est pas le metteur en scène français le plus célèbre, Benoît Jacquot s’est construit une filmographie assez impressionnante et, finalement, très hétéroclite. En effet, il est compliqué de le réduire à un style ou à un genre tant il a touché à peu près à tout. Son dernier long métrage (Les Adieux à la Reine) était en tout cas une jolie réussite, formellement très bon. 

Casting :

Sans doute l’un des plus séduisants pour un film français cette année. En effet, le rôle principal masculin est donné à un acteur qui, de plus en plus, se tourne vers le drame (avec succès) après avoir fait sa notoriété dans des comédies (Benoît Poelvoorde). Et, face à lui, on trouve un trio féminin composé de Charlotte Gainsbourg, Chiara Mastroianni et Catherine Deneuve. D’ailleurs, cette dernière joue le rôle de la mère de sa propre fille dans la « vraie vie ». En tout cas, c’est le genre de distribution qui donne l’eau à la bouche.

Scénario :

Visiblement, 3 cœurs ne révolutionne pas le triangle amoureux mais, avec un mélodrame bien réussi, on peut faire des merveilles. C’est tout ce que j’espère et je compte sur la finesse dans l’écriture et dans la réalisation de Benoît...

  •  Timothée
  •  15.09.2014, 19:00

FAUTE DE PREUVES DE HARLAN COBEN

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Wendy est journaliste et son émission phare consiste à piéger des pédophiles. Avec Dan Mercer, éducateur pour jeunes en difficulté, ça marche encore come sur des roulettes. Il faut dire que tout accable ce dernier. Mais les preuves tangibles se font bien rares et, assez vite, les choses vont déraper et obliger Wendy à une enquête plus approfondie qui fera ressortir des vieilles histoires bien enfouies et que certains n'avaient pas intérêt à faire remonter à la surface…

Commencer un Harlan Coben, ça fait partie de ces petits plaisirs de la vie. C’est aussi simple que cela. Pourtant, c’est loin d’être de la grande littérature, on sait exactement ce que l’on va y trouver et, tellement ses livres se ressemblent, j’ai vraiment du mal à savoir lesquelles j’ai déjà lu ou non… Mais, à chaque fois, on se fait tout de même « avoir » de la même façon. En effet, l’auteur a quand même un vrai talent pour créer un gros rythme et accrocher le lecteur pour que celui-ci ne puisse plus lâcher son livre. Evidemment, ça a encore marché et, en deux jours, je l’avais terminé. Normal, quoi…

Néanmoins, Faute de preuves n’est pas le meilleur livre qu’il ait pu écrire et on a vraiment le sentiment qu’à force de sortir un nouveau roman par an, il a du mal à se renouveler et fait un peu toujours la même chose. En effet, ses personnages se ressemblent et les histoires aussi avec une construction autour de plusieurs petites histoires qui se rejoignent (procédé aussi beaucoup utilisé par Mary Higgins Clark). Quand on connaît le procédé, on se doute bien que tout ce qui est dit n’est pas le fruit du hasard et que, donc, il faut prêter attention à tous les détails. C’est encore le cas ici et si les rebondissements sont nombreux, il n’y...

  •  Timothée
  •  09.09.2014, 18:00

LES TROIS FILMS DE LA SEMAINE - 10 SEPTEMBRE 2014

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  • Cinéma-Les trois films de la semaine


GEMMA BOVARY (Anne Fontaine)


Réalisatrice :

Après une carrière d’actrice honnête dans les années 80, Anne Fontaine est assez vite passée à la réalisation dès le début des années 90, en écrivant elle-même ses scénarios et elle a connu un succès assez important, notamment avec Entre ses mains ou Coco avant Chanel. Son dernier film – Perfect mothers – m’avait plus conquis par son sujet que par son traitement. Aujourd'hui, elle fait partie des réalisatrices qui comptent en France.

Casting :

Sans doute la rencontre la plus improbable de l'année entre Fabrice Lucchini – acteur autant que personnage assez incroyable (son interview sur France 2 dimanche soir vaut encore quelques points) – et Gemma Arterton, l'une des actrices les plus en vogue actuellement et ce depuis qu'elle a été découverte dans Quantum of Solace. Elle a ensuite alterné films à gros budget (Prince of Persia) et autres plus confidentiels (La disparition d'Alice Creed), gérant parfaitement une carrière qui n'en n'est encore qu'à ses débuts. Un duo qui pourrait bien faire de très grosses étincelles.

  •  Timothée
  •  08.09.2014, 18:30

CHANSON DE LA SEMAINE #44. : DIMANCHE 7 SEPTEMBRE 2014

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  • Musique-La chanson de la semaine
She Moves de Alle Farben (avec Graham Candy) (Synesthesia, 2014)

Deux ans plus tard, je reprends cette chronique qui était en son temps hebdomadaire. J'essaierai de la faire vivre comme avant, en vous faisant découvrir chaque semaine une nouvelle musique, du genre que j'ai écouté en boucle les jours précédents. Bonne écoute !



Découverte lors du mariage de mon grand-frère (et oui) car cette chanson était sur un (superbe) montage vidéo, j'en suis devenu assez fou. Ca vient directement d'Allemagne et c'est l'oeuvre d'un jeune DJ qui vient de sortir un premier album vraiment intéressant. C'est super entraînant et le refrain reste vraiment dans la tête. Bref, je suis fan et je vous laisse découvrir 

Video

  •  Timothée
  •  07.09.2014, 16:00

EN FINIR AVEC EDDY BELLEGUEULE DE EDOUARD LOUIS

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Dans une auto-fiction assumée, Edouard Louis raconte sa jeunesse dans le village de Picardie où il a vécu jusqu'à partir au lycée. Il y parle notamment du rejet qu'il a toujours subi, surtout du fait de ses manières efféminées. Mais c'est aussi une vraie plongée dans un univers terrible où misère, alcool et violence sont au cœur de toute relation. 


C’est, depuis qu’il est sorti en janvier dernier, un des phénomènes littéraires les plus surprenants de ces dernières années puisque personne n’attendait ce livre écrit par un jeune homme de vingt-et un an, seulement connu jusque-là pour avoir dirigé un ouvrage collectif dédié à Pierre Bourdieu. Son ouvrage a en tout cas fait l’effet d’une bombe et les médias en ont énormément parlé. Il faut dire que le sujet est fort et qu’il est forcément en lien avec l’actualité, à la fois par rapport à la question de l’homophobie mais aussi plus généralement sur cette France que l’on ne connaît pas trop (une France à la fois rurale et désindustrialisée) et que l’on considère dans les médias (à tort ou à raison) comme le vivier d’un vote FN qui a fortement augmenté ces dernières années. Et Edouard Louis nous donne à voir tous les aspects de cette vie qu’il a vécu étant jeune. En tout cas, c’est son point de vue. Et celui-ci est assez terrible puisque c’est une sorte de plongée dans une certaine forme d’ « horreur » qui nous est proposée et rien ne nous est épargné : violence, racisme, homophobie, inculture,… Le portrait qui est fait de la vie de ce village est absolument terrible et c’est là où, honnêtement, j’ai commencé un peu à saturer.

 

En effet, à force d’en rajouter toujours plus, d’aller plus loin dans la description (notamment en mettant toujours ce que...

  •  Timothée
  •  07.09.2014, 12:00

LES TROIS FILMS DE LA SEMAINE - 3 SEPTEMBRE 2014

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  • Cinéma-Les trois films de la semaine


MÉTAMORPHOSES (Christophe Honoré)


Réalisateur :

En plus de son activité d’écrivain (notamment pour la jeunesse), Christophe Honoré s’est installé au fil des ans comme l’un des réalisateurs qui compte en France. Avec déjà huit longs métrages en dix ans, il connaît même une carrière plutôt prolifique même si ses films ont rarement fait des cartons au box-office. Pourtant, Les chansons d’amour ou Les Bien-aimés avaient reçu de belles critiques. Pour ma part, j’étais plus mesuré (j'avais largement préféré le premier).

Casting :

Alors qu’il nous avait habitués à des distributions marquées par la présence d’acteurs reconnus (Deneuve, Sagnier, Mastroianni, Garrel), il prend là le contrepied puisque presque tous les acteurs sont des comédiens non-professionnels et pour qui il s’agit de la première expérience au cinéma. Pas de stars, donc, mais des découvertes à prévoir.

Scénario :

Christophe Honoré se lance un sacré défi en adaptant les quelque douze mille vers écrits par Ovide (et que j’avais plus ou moins étudiés au collège) qui forment un ensemble hétéroclite parfois assez compliqué à unifier. Cette fois-ci, pas de chansons mais la volonté d’accommoder à la sauce contemporaine un texte fortement attaché...

  •  Timothée
  •  01.09.2014, 19:45