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LE MOIS PROCHAIN AU CINÉMA # 25 : SEPTEMBRE 2013

  • Actualité
  • Cinéma-Le mois prochain au cinéma

On parle souvent de rentrée littéraire en cette période de septembre. Pour ce qui est du cinéma, ce n’est pas vraiment la même chose puisqu’il y a des films à peu près tout le temps. Mais, tout de même, après deux mois d’été un peu pauvres, celui de septembre est plutôt excitant sur le papier. Ça part un peu dans tous les sens mais il y a vraiment de quoi faire… Surtout que je n’ai pas encore tout vu ce que je voulais pour le mois d’août. Il va falloir être le plus efficace possible !

· Mercredi 4 Septembre


- Tirez la langue, mademoiselle de Axelle Ropert :

Un film français visiblement sans prétention et qui raconte l’histoire de deux frères médecins qui tombent amoureux de la même personne, qui s’avère être la mère d’une de leurs patientes. Sujet assez banal mais bien traité, ça peut pourquoi pas être une jolie surprise.

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- Ilo Ilo de Anthony Chen :

Caméra d’Or l’an dernier à Cannes (meilleur premier film), ce long-métrage a été salué par le jury. L’histoire est celle d’une bonne venue s’occuper d’un jeune garçon turbulent. Le cinéma asiatique est capable...

  •  Timothée
  •  31.08.2013, 08:23

CORNICHE KENNEDY DE MAYLIS DE KERANGAL

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Dans une ville que l’on soupçonne être Marseille, une bande de jeunes s’amuse à plonger de plus en plus haut au bord de la corniche Kennedy. Face aux dangers, les forces de l’ordre essaient de les en empêcher, notamment avec l’aide d’un commissaire qui peut voir tout ce qui se passe depuis son bureau. Qui gagnera la « bataille » qui s’engage alors ?

J’ai découvert cette auteur en lisant son dernier livre qui avait fait quand même pas mal de bruit dans le milieu littéraire (Naissance d’un pont) et que j’avais dans l’ensemble plutôt apprécié malgré son côté parfois un peu foutraque, notamment dans le style. Il y avait un souffle épique et une vraie force qui s’en dégageait. En attaquant donc ce roman, plus ancien dans l’œuvre de cette romancière, j’avais vraiment une image en tête. Et dès les premières lignes, j’ai retrouvé ce qui faisait le sel de ses ouvrages avec la description de ce qui donne le titre au livre, presque comme un personnage à part entière. De fait, ça le sera et c’est dans cette façon de lier de façon si claire les personnes et ce qui les entoure que Maylis de Kerangal prouve une nouvelle fois qu’elle a vraiment quelque chose.

Son style reste assez particulier : elle en rajoute toujours un peu, avec un adjectif supplémentaire, un bout de phrase qui se balade, un mélange entre le narratif et les dialogues,… Parfois, on a la sensation que tout s’embrouille. On aime ou on n’aime pas. Personnellement, ça me convient plutôt et je trouve en tout cas que cela correspond bien à ce qu’elle raconte puisqu’il y a une idée de mouvement perpétuel mais aussi de « guerre » entre d’un côté les jeunes et d’un autre la sureté publique. Au milieu, un...

  •  Timothée
  •  24.08.2013, 21:08

LE MOIS PROCHAIN AU CINÉMA # 24 : AOÛT 2013

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  • Cinéma-Le mois prochain au cinéma

Dans un mois où je vais avoir du mal à beaucoup aller au cinéma (vacances obligent), j’ai de la chance dans mon « malheur » car, honnêtement, ce n’est encore pas exceptionnel, loin de là, au niveau des sorties, même s’il y a tout de même quelques films pas inintéressants sur le principe. Pas un grand mois mais de quoi se remettre en condition e fin d’été pour aborder la dernière ligne droite cinématographique d’une année 2013 qui, pour l’instant, ne restera pas dans les annales…

· Mercredi 7 Août


- Lone Ranger, Naissance d’un héros de Gore Verbinski :

Pourquoi changer les vieilles recettes qui gagnent de l’argent ? C’est ce que l’on peut se demander en voyant tout ce qui est fait autour de ce film et qui rappelle furieusement toute la saga Pirate des Caraïbes. Cette fois-ci, c’est l’univers du Western qui est visé mais, visiblement, toutes les mêmes recettes (Johnny Depp déguisé en sus) sont utilisées. Attention au carnage…

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- American Nightmare de James DeMonaco :

L’un des gros succès surprises de l’année aux Etats-Unis puisque le film...

  •  Timothée
  •  30.07.2013, 12:21

LE MOIS PROCHAIN AU CINÉMA # 23 : JUILLET 2013

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  • Cinéma-Le mois prochain au cinéma

Le mois de juillet est toujours un peu étrange puisqu’on trouve des très gros blockbusters américains et, d’un autre côté, des distributeurs français plus frileux à cause des vacances qui ne poussent pas les gens dans les cinémas. Alors, bon, c’est quand même un peu vide mais il y aura quand même de quoi s’occuper, avec peut-être quelques surprises de derrière les fagots. De toute manière, il y a le Tour de France…

· Mercredi 3 Juillet


- World War Z de Marc Forster :

Le premier vrai gros film de l’été, réalisé par Marc Forster, également connu pour avoir mis en scène Neverland et Quantum of Solace et avec Brad Pitt dans le rôle principal d’un homme qui va essayer de sauver l’humanité d’un virus qui monte les humains les uns contre les autres. Ca a l’air plutôt spectaculaire.

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- Le Congrès de Ari Folman :

Cinq ans après avoir réalisé ce qui reste un film d’exception car unique (Valse avec Bachir), Ari Folman revient...

  •  Timothée
  •  29.06.2013, 17:57

GRANDE TRISTESSE…

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  • Sport-Federer

On est mercredi, Wimbledon a commencé depuis trois jours, et Federer n’est déjà plus dans le tournoi....

Énoncée comme cela, la vérité est formelle, cruelle et même violente. C’est en tout cas un véritable choc dans le monde du tennis que cette défaite du Suisse au deuxième tour face à Stakhovsky. Pour moi aussi, c’est particulièrement douloureux. Déjà et surtout parce que cette journée n’était déjà pas bien partie (pour des raisons personnelles) et ensuite parce que c’est toujours très triste de voir son favori tomber d’une telle manière et si tôt dans le tournoi qui lui correspond le mieux et qui a en grande partie construit sa légende. Quand ce dernier revers est sorti de sa raquette, qu’il s’est envolé pendant une éternité, et que j’ai compris qu’il n’attraperait pas le terrain, j’ai ressenti une vraie tristesse, comme rarement pour un événement sportif ainsi qu’une forme de vide. Car ce soir, c’est bien plus qu’une simple défaite qui s’est jouée pour moi. C’est la fin d’un mythe personnel mais aussi de l’exigence (sans doute absurde) que j’avais pu placer dans quelqu’un que je ne connais pas personnellement mais qui, d’une certaine façon, fait partie de ma vie depuis un certain temps.

Ce qu’il faut commencer par dire, c’est que, ce soir, Federer est tombé sur un très bon joueur, qui a joué une vraie partie de tennis sur gazon (volées, attaques, slices). Face à lui, Federer n’a pas fait un si mauvais match que cela. Cette année, on l’a parfois vu à un niveau bien inférieur. Il n’a pas assez bien négocié les points vraiment importants. Mais, face à lui, c’était vraiment particulièrement solide. Pour cela, le joueur adverse doit être félicité et je tire donc un vrai coup de chapeau à ce Sergey Stakhovsky qui était plus connu depuis...

  •  Timothée
  •  26.06.2013, 23:04

LE MOIS PROCHAIN AU CINÉMA # 22 : JUIN 2013

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  • Cinéma-Le mois prochain au cinéma

On passe donc d’un mois blindé de chez blindé en termes de sortie à un autre beaucoup plus calme. Visiblement, du côté des distributeurs, on se réserve quand même pas mal pour l’été même si les premiers très gros blockbusters habituels à cette époque commencent gentiment à sortir. Ce calme relatif va sans doute me donner l’occasion de découvrir des longs métrages qui a priori ne me disaient pas forcément grand-chose. Souvent, pour être gentils, on appelle cela une période de transition. Alors, faisons-en de même pour juin…

· Mercredi 5 Juin


- Oh Boy de Jan Ole Gerster :

Le cinéma allemand nous a offert tellement de belles surprises ces dernières années que l’on peut faire confiance à ce film d’un réalisateur considéré comme la relève de la mise en scène outre-Rhin pour être plutôt de qualité. Mais c’est encore à voir…

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- The Iceman de Ariel Vromen :

L’histoire vraie d’un homme qui était à la fois tueur pour le compte de la mafia, tout en menant une double vie de marie et de père parfait. Avec dans le rôle principal l’incroyable Michael Shannon, ça peut...

  •  Timothée
  •  31.05.2013, 17:31

BETTÝ DE ARNALDUR INDRIDASON

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Sa rencontre avec Bettý va tout changer. Cette dernière va l’obliger à travailler pour son mari et, peu à peu, les choses vont déraper. Jusqu’au meurtre qui va clore ce ménage à trois plus que complexe.

Un petit retour vers le polar islandais ne fait jamais de mal. C’est donc avec plaisir que j’ai découvert le « nouveau » Indridason (en tout cas celui qui était en tête de gondoles dans les livres policiers de poche). Personnellement, les deux ou trois livres que j’avais pu lire de lui m’avaient toujours plu, notamment dans la plongée qu’ils offraient dans la société islandaise. Là, dans ce roman, c’est un peu moins le cas car le tout est vraiment centré sur le personnage principal qui se retrouve en prison pour un meurtre et qui essaie de se rappeler comment il a pu en arriver là. Ce n’est pas très original et la construction qui alterne les flash-backs et les réflexions qui sont faites alors que le héros se trouve entre quatre murs n’est pas non plus exceptionnelle. D’ailleurs, dans l’ensemble, ce n’est pas vraiment extraordinaire mais il y a tout de même un retournement de situation assez fascinant au milieu, du genre qu’on en voit très peu dans les polars. Celui-ci nous fait tout comprendre différemment depuis le début et, rien que pour cela, le livre vaut le coup. Sinon, c’est soi si on est fan de cet auteur, soit que, vraiment, on ait beaucoup de temps à consacrer à la lecture (bien que ça se lise plutôt rapidement).

« Notre liaison ne ressemblait à rien de ce que j’avais vécu auparavant. Non que j’aie une grande expérience en la matière. J’avais bien eu quelques petites amies, notamment une que j’avais rencontrée pendant mes études aux Etats-Unis, mais notre liaison avaient été très...

  •  Timothée
  •  28.05.2013, 18:33

FESTIVAL DE CANNES 2013

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  • Cinéma-Divers

C’est donc pour ce soir le début du plus fameux, du plus glamour, du plus génial (forcément) des Festivals de cinéma. Une nouvelle fois, je n’y serai pas. En même temps, je n’ai d’ailleurs jamais prévu de m’y rendre et, au fond, je ne suis pas sûr que cela m’intéresse tant que cela. Comme chaque année, je le suivrai donc de loin, en lisant les chroniques de différents médias, en allant voir les deux ou trois films qui sortent simultanément au cinéma et en écoutant des critiques donner leur avis sur leur trentième film vu en dix jours, le tout à huit heures du matin après une soirée endiablée dans une quelconque villa de la Côte d’Azur. Car c’est visiblement aussi cela le Festival et ceux qui le suivent assidument ne perdent jamais une occasion de rappeler la manière dont ils font la fête pendant dix jours. Il y aura aussi de nouveau de nombreux commentaires sur les couples stars, sur les robes des actrices, ou sur ceux qui font le plus de buzz en ce moment (je crains fort une apparition de Nabilla pendant ces dix jours de Festival)… Tout ce qui n’est finalement pas le plus important au cinéma mais qui, en même temps, en fait aussi ce qu’il est, que l’on aime ou pas.

Pour ce qui est le plus intéressant, c’est-à-dire les différentes compétitions, et surtout l’Officielle, cette année s’annonce plutôt pas mal. Après une édition 2011 assez exceptionnelle et un cru 2012 qui avait sacré un immense film (Amour de Michael Haneke) mais dont le palmarès final avait vraiment fait polémique, espérons que 2013 soit une année faste et nous offre de beaux prix mais, surtout, des films de qualité. Pour cela, on peut compter sur une sélection qui fait la part belle aux français (qui seront six) et à des habitués. Dans cette...

  •  Timothée
  •  15.05.2013, 17:48

IMPURS DE DAVID VANN

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Galen vit avec sa mère dans une grande demeure située au plein cœur de la Californie. Elle fait tout pour le protéger tout en lui cachant visiblement beaucoup de choses. Lui essaie de se livrer à la méditation pour sortir de ce carcan. Si on rajoute à cela une grand-mère riche en maison de retraite, une tante acariâtre et une cousine plus qu’allumeuse, on se retrouve avec une situation plus qu’explosive qui risque à tout moment de déraper.

David Vann en est donc à son troisième roman publié en France. Son premier, Sukkwan Island avait constitué pour moi un vrai choc littéraire et avait d’ailleurs plutôt été bien reçu en France puisqu’il avait notamment remporté le Prix Médicis étranger. Depuis, l’auteur a continué à creuser son sillon avec Désolations, une autre histoire de famille un peu tordue, où tout se dérègle peu à peu, jusqu’à ce que les tensions soient trop fortes et les drames inévitables. Cette fois-ci encore, avec Impurs, le romancier s’intéresse à des relations familiales un peu particulières et plus précisément ici entre une mère et son fils. Ici, le père est complètement absent et les hommes en général le sont, si ce n’est la figure mythique du grand-père paternel qui, visiblement, n’était pas particulièrement un tendre. Avec ses deux livres précédents, on peut presque parler d’une forme de trilogie sur les questionnements autour de la famille que le romancier pourrait refermer, car il serait peut-être temps que Vann change un peu de sujet, même s’il excelle dans cette sorte de « dissection » des problèmes familiaux.

Ici, c’est le fils qui est le personnage principal...

  •  Timothée
  •  13.05.2013, 18:26

UNDERGROUND DE HARUKI MURAKAMI

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Le 20 mars 1995, dans le Métro de Tokyo, des membres de la Secte Aum répandaient dans les rames un gaz hautement mortel : le sarin. Bilan : douze personnes décédées et des milliers de personnes touchées. Murakami est bien sûr sous le choc de cette tragédie mais le traitement médiatique qui en est fait l’interloque plus qu’autre chose. Il décide alors de mener sa propre enquête en interrogeant victimes et membres d’Aum, tout en nous faisant lui-même part de ses convictions.

Pour faire « patienter » le fan de Murakami entre la parution échelonnée de 1Q84 (Tomes 1, 2 et 3) et la traduction du roman qui vient de sortir au Japon dans une ambiance frénétique (queues à minuit devant les librairies,…), les éditions Belfond ont décidé de sortir des tiroirs un livre vieux de plus de quinze ans. En effet, c’est en 1997 qu’a été publié en Grande-Bretagne puis au Japon Underground, sous une forme visiblement différente (il y a chez nous deux livres en un). On peut s’interroger sur le pourquoi d’une édition aujourd’hui de ce livre un peu « à part » dans la bibliographie foisonnante et exceptionnelle de l’auteur (comme l’était aussi Autoportrait de l’auteur en coureur de fond). On peut y voir sans aucun doute un effet d’aubaine d’éditeur que l’on ne peut nier mais, en même temps, après avoir terminé ce livre, on comprend qu’il dit énormément sur la société japonaise qu’essaie toujours de saisir Murakami, mais que le tout rejoint aussi de façon étonnante et presque « prophétique » les thèmes de prédilection de l’auteur, ce...

  •  Timothée
  •  05.05.2013, 13:05