Mai est souvent l’un des mois (si ce n’est le mois) les plus excitants de l’année. En effet, traditionnellement se déroule à cette période le Festival de Cannes (qui cette année s’annonce extrêmement costaud avec une sélection officielle plus que prometteuse) et certaines sorties sont repoussées exprès pour cette période. C’est encore le cas cette année et, en plus, sortent aussi des films présentés l’an dernier, ce qui fait un sacré embouteillage… Enfin, c’est cadeau, il y aura en 2013 cinq mercredi de sortie. Autant dire que ça risque d’être très chargé et qu’il va falloir être efficace et ne pas se disperser (ou le moins possible), surtout que j’aurai un peu de retard sur le mois d’avril…

· Mercredi 1 Mai

- Mud – Sur les rives du Mississippi de Jeff Nichols :

Un an après le très prenant Take Shelter, celui qui est considéré aujourd’hui comme le petit génie du cinéma américain revient avec un film mettant en scène Matthew McConaughey et deux jeunes adolescents. Ça s’annonce encore plus que bien…

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- Stoker de Park Chan-wook :

Joe est le petit frère de Danny Coughlin que l’on avait découvert dans un pays à l’aube. Mais contrairement à son frère, c’est plutôt du mauvais côté qu’il a sombré puisqu’il est devenu un petit truand. Au fil de ses arrestations, de ses rencontres mais aussi de ses amours, on va le suivre à Boston, en Floride et même à Cuba. Il va à la fois développer un empire mais aussi connaître une vie pour le moins dangereuse.

Un livre qui débute par une citation tirée de Méridien de Sang de Cormac McCarthy ne saurait être mauvais, c’est la première réflexion que l’on peut se faire en ouvrant cet ouvrage. Surtout que ce Ils vivent la nuit commençait gentiment à se faire attendre. Pour moi qui suis un grand fan de l’auteur et de tout ce qu’il a pu écrire, la sortie en français (je l’ai commencé en anglais il y a trois mois mais je ne suis pas allé bien loin) de la suite du très grand Un pays à l’aube était nécessairement un évènement d’importance. Et si c’est un vrai bon livre, je ne peux m’empêcher de ressentir une certaine frustration après avoir fini ce livre. Ca se lit bien, c’est dans l’ensemble plutôt prenant mais il manque quelque chose pour en faire un vrai très bon livre. Il faut dire que l’auteur a placé la barre tellement haut avec son livre précédent qu’il semblait compliquer de réussir un roman qui dégagerait une puissance similaire.

Ce que l’on peut déjà dire, c’est que Ils vivent la nuit est une fausse suite puisque ça démarre dix ans plus tard et que les personnages principaux du premier roman sont complètement évacués (Danny ne revient qu’à un seul moment, mais son importance est plus que minime) et on se concentre bien...

Ce n’est pas vraiment le mois le plus extraordinaire de l’année avec aucun film que j’attends véritablement mais quelques longs métrages qui pourraient être intéressants tout de même et un dernier mercredi avec deux gros évènements (l’un français et l’autre mondial). Visiblement, on se réserve, comme d’habitude, pour le mois de mai et son cortège de sorties en simultané de la présentation à Cannes. Vu que je pars deux semaines à la fin du mois du mois d’avril, ce n’est pas plus mal…

· Mercredi 3 Avril

- 11.6 de Philippe Godeau :

Film déjà vu qui se base sur l’histoire encore très énigmatique de Toni Musulin, l’homme auteur d’une nouvelle forme de braquage (convoyeur parti avec l’argent…). C’est loin d’être génial mais ça se laisse gentiment regarder, notamment grâce à l’interprétation un nouvelle fois très juste de François Cluzet.

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- Effets secondaires de Steven Soderbergh :

Pour ce qui est peut-être le dernier film de Steven Soderbergh (depuis qu’il a annoncé sa retraite, il n’a jamais été aussi actif), le...

de Alexandre Castignetti (sortie le 3 Avril 2013)

Je suis persuadé que cette petite rubrique vous a manqué… A moi aussi, pour vous dire la vérité mais je n’ai plus vraiment le temps de tenir à jour toutes ces chroniques (je crois que je vais un peu trop souvent au cinéma…) même si ce n’est pas l’envie qui manque. Mais depuis que je vois cette bande-annonce et cette affiche, je me dis que ce n’est pas possible de passer à côté d’un retour de ce papier auparavant mensuel. Non, mais franchement, ce film possède absolument tout pour m’empêcher d’aller le voir.

1.Le pitch a l’air d’une affreuse bêtise : sur un vol Paris-New York, deux anciens amants se retrouvent alors que la fille va se marier et que l’homme veut tout faire pour la reconquérir. On va alors revivre leur amour passé… Dans le genre « pas très original », je demande ce scénario. Et il ya en plus vraiment moyen de faire quelque chose de terrible si on s’y prend mal… Je ne veux rien dévoiler, mais je pense que l’on doit savoir comment le film se termine. Ça ne m’a pas l’air trop dur de deviner. Mais si ça se trouve, je me trompe, mais je n’y crois pas tant que ça…

2.Ludivine Sagnier ! Entendre ce nom me fait déjà se dresser mes cheveux sur ma tête. Après de nombreux films où je ne savais pas vraiment quoi penser de cette actrice car je la trouvais souvent pas très bonne mais dans des rôles étranges, j’ai maintenant décidé que, en fait, elle me tapait sur le système. Sa façon de toujours minauder ou de bouder me rend totalement fou et elle m’agace bien plus qu’autre chose (en fait, c’est la tête qu’elle a sur l’affiche). C’est devenu pour moi une raison suffisante pour...

Puisque le week-end dernier a (presque) marqué à la fin des saisons des principales disciplines des sports d’hiver (pour la faire courte : biathlon, ski alpin, combiné nordique et ski de fond), il est temps de faire un petit bilan. On pourra dire que, du côté français, l’hiver aura été plutôt bénéfique et, à un an des Jeux Olympiques de Sotchi, les choses s’annoncent plutôt pas mal avec des leaders qui continuent de s’affirmer, des outsiders toujours prêts à saisir la moindre occasion et une tenue d’ensemble plus que correcte. Il suffit de s’en tenir au fameux Saguezomètre du site Ski Chrono (du nom du DTN du ski français), pour se dire que nous n’allons pas trop mal. Au niveau mondial, la saison a aussi été marquée par des performances assez incroyables qu’il faut souligner.

Je ne voulais pas faire un bilan un peu rébarbatif, discipline par discipline (même si, pour le biathlon, je pourrais m’y atteler avec joie), mais plutôt essayer de sortir les têtes d’affiche de 2012/2013, celles que l’on n’oubliera pas de sitôt. Etant donné que l’on est en 2013, j’ai donc ressorti treize sportifs : cinq français et huit étrangers. Ce sont eux qui, selon moi, ont le plus marqué cette saison et qui méritent donc une grande partie des honneurs. Ils sont classés dans un ordre totalement subjectif, suivant mon humble avis.

C’est parti !

LES CINQ FRANÇAIS

1. Martin Fourcade (Biathlon)

Un mois de mars plus qu’excitant qui s’annonce puisqu’il n’y a pas moins de quinze films que j’aurais envie de voir (plus ou moins, mais quand même). Ca commence notamment très fort avec les deux premiers mercredi où l’on trouve pas moins de dix films dont, pour moi, le plus attendu de ce début d’année, le nouveau Terrence Malick. Il va donc falloir trouver le temps pour aller visionner tout cela. Ca risque de ne pas être évident, mais ça pourrait le faire quand même. Au pire, il y a tout de même certains longs métrages que je peux « sacrifier » si besoin…

· Mercredi 6 Mars

- A la merveille de Terrence Malick :

C’est forcément le film qui me fait le plus envie ce mois-ci, celui que j’attends depuis très longtemps. On a la chance de ne pas avoir à patienter six ou sept ans avant d’avoir un nouveau Malick, ce qui est un privilège. D’après les premiers échos (le film était présenté en septembre dernier à Venise), A la merveille ferait passer The Tree of life pour un film très construit narrativement. Une nouvelle fois, les avis vont être divisés. Et je m’attends même à ne pas forcément aimer…

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- Spring Breakers de Harmony Korine :

Après les César vendredi soir, c’était au tour du cinéma américain de donner ses récompenses en cette nuit de dimanche à lundi. Je n’ai rien pu en voir si ce n’est l’annonce du film vainqueur, faite par Michelle Obama en direct de la Maison Blanche (ah, ces Américains !!) et je ne peux donc pas réagir sur la cérémonie en elle-même, sur laquelle je n’ai pas encore lu grand-chose. C’est donc qu’il n’y a rien eu d’extraordinaire, ni dans un sens, ni dans l’autre, si ce n’est la chute de Jennifer Lawrence pour aller récupérer son Oscar. Séquence qui risque d’avoir sa place dans de nombreux bêtisiers (il faut dire qu’avec de telles robes…). Intéressons-nous aux récompenses qui ont été décernées, ce qui est quand même le plus important, car cette année me laisse un goût quelque peu étrange…

Ce que l’on peut commencer par dire, c’est qu’il n’y a pas de grand vainqueur au sortir de cette cérémonie puisqu’aucun film ne dépasse les quatre oscars et n’a plus de deux récompenses « majeures ». Mais, à bien y regarder, mises à part les récompenses techniques que j’ai du mal à véritablement juger et qui, visiblement, ne font pas trop débat, le reste m’a vraiment laissé sur ma faim :

- Argo, vainqueur de l’Oscar du meilleur film est un bon long-métrage, classieux et bien rythmé, mais ce n’en n’est pas un grand, loin de là.

- Jennifer Lawrence est plutôt bonne dans Happiness Therapy mais c’est loin d’être une grande performance, par rapport à d’autres nominées qui m’ont vraiment marqué (Emmanuelle Riva et Quvenzhané Wallis notamment).

Après mes pronostics et réactions suite aux nominations, voilà un petit bilan pour la route après la cérémonie. Depuis le direct d’hier soir, le tout a été un peu retravaillé… J’ai trouvé une nouvelle fois le niveau de cette cérémonie assez pitoyable. L’an dernier, j’avais été agréablement surpris mais, en fait, ce n’était qu’un feu de paille. Antoine de Caunes me fait toujours aussi peu rire et la plupart de ses blagues est tombée à plat. Comme on pouvait s’y attendre, Vincent Maraval et Gérard Depardieu ont fait l’objet du plus grand nombre de réflexions. Les bons passages ont été trop peu nombreux et certains étaient même plus que gênants. Mais bon, la soirée des César, ce sont surtout des récompenses et il est tout de même nécessaire d’en parler (parce que c’est bien le plus important…). J’avais donc donné mes pronostics pour dix-huit catégories avec une différence entre ce que je VOULAIS voir gagner et ce qui, selon moi, ALLAIT gagner. On va faire le bilan, qui, autant le dire tout de suite, n’est guère fameux…

MEILLEUR ESPOIR FÉMININ

Alice de Lencquesaing (Au galop) / Lola Dewaere (Mince alors !) / Julia Faure (Camille redouble) / India Hair (Camille redouble) / Izia Higelin (Mauvaise fille

C’est un mois de février plutôt excitant qui s’annonce avec des films plutôt intéressants et surtout des distributions de fou. C’est un peu le mois du casting… Il y en a un peu pour tous les goûts, dans tous les genres. Sans oublier les films que l’on attendait pas et qui peuvent nous surprendre… Bref, février s’annonce plutôt pas mal cette année au cinéma.

· Mercredi 6 Février
- Gangster Squad de Ruben Fleischer :

Probablement l’un des films les plus excitants de ce début d’année avec son casting de très haute volée (Gosling, Penn, Brolin, Stone,…) et son histoire de gangster poursuivi par une équipe spéciale des flics de Los Angeles. Ca m’a l’air de canarder dans tous les sens pendant près de deux heures…

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- Hitchcock de Sacha Gervasi :

Basé sur la mise en œuvre de son film Psychose, ce long-métrage ne s’intéresse qu’à une période très précise de la vie de l’auteur-réalisateur. Anthony Hopkins et Helen Mirren y ont l’air plutôt bons. De toute façon, c’est le type de films qui ne se rate pas.

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C’était donc aujourd’hui : les fameuses nominations pour les non moins fameuses récompenses du cinéma français qui auront lieu dans un mois tout juste. Comme d’habitude, la cérémonie ne devrait pas casser des briques (même s’il y avait un peu du mieux l’an dernier), mais ce qui est surtout important dans cette soirée, plus que la longueur des robes ou les blagues de corporation, ce sont bien les récompenses qui sont remise ce soir-là. Et j’insiste bien, toutes les récompenses car je trouve important de mettre à l’honneur les techniciens qui font le cinéma et qui le rendent si beau. Comme l’an dernier, j’ai presque vu tout ce qui est en compétition et cela va me donner le « droit » de donner mon avis, qui reste entièrement subjectif. Je vous mettrai aussi la probabilité de voir mon souhait se réaliser et le nominé qui, d’après moi, va gagner le prix… Après, on verra bien le soir de la cérémonie. Mais, l’an dernier, je ne m’en suis pas si mal sorti avec plus de la moitié des récompenses que j’avais devinées. Est-ce que je ferai mieux cette année ? Je n’y crois pas car l’ensemble me paraît beaucoup moins clair que l’an dernier où des favoris très clairs se dessinaient dans presque toutes les catégories. 2013, année du flou apparent…

MEILLEUR FILM

Les nominés :

Les adieux à la Reine (Benoît Jacquot) / Amour (Michael Haneke) / Camille redouble (Noémie Lvovsky)...