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2015 : UNE ANNÉE DE CINÉMA - PARTIE 1

 L'Article


2015 au cinéma

2015 restera à jamais comme une année paradoxale. Du côté personnel, ce fut assez merveilleux : un mariage, deux nièces, des amis supers, des bons souvenirs à la pelle,… Mais, du point de vue de l’actualité, notamment en France, on peut parler d’une année qui fera date et pas pour de bonnes raisons : entre le 7 et le 9 Janvier puis le 13 Novembre, l’horreur a frappé Paris et le cœur de tous. Les drames en tout genre ont été trop nombreux pour être énumérés ici. On peut vivement souhaiter que 2016 ne reproduise pas un schéma identique même si j’ai assez peu d’espoir (et c’est un optimiste qui vous parle…). Et pour le cinéma alors, que retenir de 2015 ? Car même si c'est beaucoup plus futile, c’est quand même cela qui nous intéresse ici...

le fils de Saul

Le Fils de Saul - László Nemes

J’aurai du mal à donner un avis véritablement construit puisque je n’ai vu que trente films et pas forcément les trente que j’avais le plus envie de voir. Cela vient à la fois de mon nouveau lieu d’habitation (bien que je n’aie jamais été aussi près géographiquement d’un cinéma), d’un mode de vie qui a changé (je ne peux plus aller au cinéma une fois tous les deux jours comme avant) et de multiples activités qui m’ont bien occupé, notamment cet été. Même si je suis allé au moins une fois par mois voir un film, il serait difficile pour moi de dresser un véritable bilan, comme j’ai pu le faire les années précédentes avec autant de rubriques, de graphiques et de précision (voir 2012, 2013 et 2014). Ce sera donc plutôt un avis général avec des réflexions un peu plus épares. Espérons que ce soit plus lisible que ces longues pages que je vous offrais chaque année avec plaisir !

Vice-Versa

Vice-Versa - Pixar

Par rapport à 2014, où aucun film ne m’avait véritablement marqué, 2015 a vu deux longs métrages sortir très franchement du lot. Et ce qui est très intéressant et qui dit à la fois beaucoup de l’éclectisme de mes choix ainsi que de la force du cinéma, c’est le côté excessivement différent de ces deux œuvres. En effet, il est difficile de trouver des points communs entre Vice-Versa et Le fils de Saul, le premier étant un film d’animation inventif et intelligent, le second un drame historique poignant et essentiel. Pour autant, ce sont deux longs métrages qui m’ont fortement marqué et qui, je pense, ont trouvé leur place dans l’Histoire du cinéma, chacun à leur manière. A mon sens, on en reparlera dans de très nombreuses années. Un mot également sur un troisième film que j’ai vraiment apprécié cette année alors que je l’attendais tout particulièrement : American Sniper marque le retour au très haut niveau d’un Clint Eastwood que l’on avait un peu perdu ces derniers temps (pas depuis trop longtemps non plus…). Il signe là un long métrage extrêmement fort, maitrisé à la perfection et qui passe bien au-dessus des polémiques que l’on a bien voulu lui coller sur le dos. Voilà donc pour le trio incontesté des meilleurs films que j’ai pu voir cette année.

American Sniper

American Sniper- Clint Eastwood

Au rayon des belles surprises, il faut quand même parler de Une belle fin, petit film anglais sur un sujet tout simple et a priori pas forcément hyper-cinématographique, mais qui réussit, grâce à une réalisation adéquate et à une direction d’acteurs parfaite (mention spéciale à un Eddie Marsan enfin sur le devant de la scène), à instiller une petite musique tendre et agréable. C’est vraiment pour moi le long métrage le plus sous-estimé de toute l’année écoulée et il mérite donc un coup d’éclairage ici. Dans un tout autre style, Le labyrinthe du silence est aussi une très jolie réussite, là aussi avec un acteur excellent : Alexander Fehling est une vraie découverte. S’attaquant à un sujet historique complexe, le réalisateur parvient à mettre en scène un film de grande qualité. Dans des genres très différents, Foxcatcher, son trio d’acteurs au top et sa mise en scène très froide ainsi que The Voices, son côté complètement dingue et son Ryan Reynolds lunaire m’ont également plu cette année.




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