Toggle navigation
TimFaitSonCinema

BILAN MUSIQUE - 20 ALBUMS EN 2016 - N°10 À 4

 L'Article


20 Albums en 2016

 

L’année  a plutôt été bonne en termes musical même si, honnêtement, aucun album ne m’a réellement fait lever de mon siège cette année. C’est plutôt dans la densité qu’il faut trouver une certaine qualité pour 2016 avec un certain nombre de CDs qui valent le détour, pour différentes raisons. Une nouvelle fois, on retrouve relativement peu d’artistes nouveaux (je suis sans doute un peu sectaire…) mais plutôt les dernières productions de groupes que j’écoutais déjà auparavant.

Et je tiens à préciser que je n’évoque ici que les albums sortis en 2016 car, sinon, Pain-Noir (de Pain-Noir), Nothing But Thieves (de… Nothing But Thieves) ou encore  Stay Gold (de First Aid Kit), découverts cette année mais publiés avant auraient mérité une place.



 Rappel des albums placés entre la vingtième et la onzième place : 

20. Blackstar – David Bowie et You want it Darker – Leonard Cohen

19. KIN – KT Tunstall

18. Gameshow – Two Door Cinema Club

17. You know who you are – Nada Surf

16. Strange Little Birds - Garbage

15. Summer 08 – Metronomy

14. The Wrong kind of war – Imany

13. Revolution Radio – Green Day

12. Anomalie – Louise Attaque

11. This is Acting– Sia


A retrouver ici

Place aux albums placés entre la dixième et la quatrième place

10. Vampire en Pyjama – Dyonisos

Vampire en pyjama

Mathias Malzieu est un homme plein de ressources… D’un long séjour à l’hôpital, il a réussi à tirer un album et un livre. Grâce à une pop assez lumineuse, il nous raconte ces heures passées dans son lit à travers des petites pastilles qui ressemblent presque à de la country par moments et où les voix masculines et féminines s’entremêlent parfaitement. Le dernier titre vient clore avec émotion un album qui recèle un grand nombre de tubes en puissance (Guerrier de porcelaine, Vampire de l’amour ou encore Skateboarding sous morphine). Et Dionysos se permet même une reprise du désormais mythique I follow rivers. Pas forcément utile mais plutôt joli…


*          *          *         *         *

9. Call it what it is – Ben Harper

Call it what it is

Comme presque tous les dix ans, Ben Harper retrouve les Innocent Criminals pour enregistrer un album. Et s’il n’ya pas beaucoup de surprises à attendre de cet opus, Ben Harper fait une nouvelle fois la preuve qu’il aime nous offrir des titres d’un peu tous les styles, du rock bien crasseux (When sex was dirty) au funk (Shine) allant même jusqu’au reggae (Finding our way). Un album tout de même rehaussé par un titre vraiment de grande qualité : How dark is gone, sorte de longue plainte qui monte progressivement. Il ressort dans un ensemble tout à fait honnête mais loin d’être inoubliable.


*          *          *         *         *

8. Citizen of glass – Agnes Obel

Citizen of glass

Sorte de symbole de cette folk matinée de classique venue de Scandinavie, Agnes Obel s’est fait une place de choix en deux albums très réussis (Philarmonics puis Aventine). Il y a dans son nouvel opus quelque chose de vraiment envoutant tant la Danoise parvient à nous emmener dans son univers, avec une grande subtilité dans les arrangements. Plus portée sur le piano, elle nous offre de magnifiques morceaux comme It’s happening again ou Stone qui mettent parfaitement sa voix en valeur. Le côté parfois presque trop travaillé du son fait perdre un tout petit peu de charme à l’ensemble mais ça reste quand même un album à écouter.


*          *          *         *         *

7. Welcome Home – Cocoon

Welcome home

Auparavant duo, Cocoon est maintenant composé d’une seule personne en la personne de Mark Daumail. Et il a eu le grand mérite de se réinventer tout en gardant les principaux traits de sa musique. Finie la mélancolie (presque un peu surjouée parfois) des précédents albums et place à une pop plus joyeuse et entraînante, marquée par des titres comme Middle Finger ou Shooting star, ce qui ne l’empêche pas de faire passer pas mal d’émotions avec Retreat ou encore Out of tune. Un vrai concentré de pop qui fait du bien même si ça manque sans doute d’un peu d’audace pour être encore plus convaincant.


*          *          *         *         *

6. Palermo Hollywood – Benjamin Biolay

Palermo Hollywood

Sur le principe, je suis loin d’être un grand fan de Benjamin Biolay que j’ai toujours considéré comme un très bon compositeur – La Superbe recèle des morceaux exceptionnels – mais un chanteur assez médiocre. Son nouvel album ne me fera pas vraiment changer d’avis si ce n’est que son style de chant a ici l’immense mérite de très bien coller à l’ambiance sud-américaine donnée ici. Il nous offre donc quatorze titres de qualité, aux instrumentations classieuses et dans des styles finalement assez différents. Un album qui gagne à être réécouté tant il est riche musicalement et certaines chansons prennent alors beaucoup d’ampleur…


*          *          *         *         *

5. Junk – M83

Junk

Après des années où ils ont surtout été connus aux Etats-Unis, les Antibois de M83 ont connu le succès en France avec Hurry up, we’re dreaming. Cinq ans plus tard (et la bande originale de Oblivion  comme projet principal), les voilà donc de retour avec un album vraiment réussi et qui a le grand mérite de mélanger un grand nombre d’influences et de styles tout en parvenant à rester cohérent. On a de la pop (Go !), de la chanson française (Atlantique Sud) et du funk (Moon Crystal), le tout habilement remixé à la sauce électro. Et puis, il y a cet ovni assez exceptionnel qu’est Bibi the dog


*          *          *         *         *

4. To be a stranger – General Elektriks 

To be a stranger

Hervé Salters est sans doute l’un des musiciens français les plus étonnants du moment, assez peu connu en France, et « spécialisé » dans un électro-pop où les claviers ont toute leur importance. Parker Street, dernier album de son groupe (dont il est le seul membre sauf sur scène) ne m’avait pas franchement convaincu. C’est très différent pour son dernier opus, recueil de treize titres presque tous aussi groovy et funky les uns que les autres (sauf pour le fin de l’album, plus calme). Les arrangements sont incroyables et certaines pistes vont vous faire bouger sur votre siège, notamment l’incroyable Angle boogie.




 Rédiger Un Commentaire