L'Article
Cette fois-ci, c’est la rentrée et après un mois d’août qui a été (comme prévu) très pauvre en séances de cinéma, il va bien falloir un mois pour rattraper tout cela. D’ailleurs, c’est plutôt une bonne chose car le début du mois est bien tranquille que les deux derniers mercredi où il ya quand même du lourd qui sort. Au finale, cela donne un mois de septembre riche en longs-métrages de styles très différents et qui pourraient valoir plus qu’un simple coup d’œil.
· Mercredi 5 Septembre
- Le Guetteur de Michele Placido :
Il y a maintenant sept ans, j’avais adoré Romanzo Criminale, grande fresque de plus de deux heures trente sur une bande criminelle. Pour son premier film en France, il reste dans ce milieu-là et part avec un commissaire à la recherche d’un mystérieux sniper. S’il a toujours le même talent dans la réalisation, ça peut valoir le coup.
· Mercredi 12 Septembre
- Ce que le jour doit à la nuit d’Alexandre Arcady:
Je ne connais que très peu le cinéma d’Alexandre Arcady mais, par contre, j’apprécie plutôt les livres de Yasmina Khadra, dont l’un des derniers (que je vais m’empresser de lire) est adapté ici. On verra bien ce que ça donne…
- Camille redouble de Noémie Lvovsky :
Noémie Lvovsky est une actrice qui joue dans à peu près la moitié des films français que je suis allé voir depuis deux ou trois ans. Elle a la particularité d’être toujours juste, même dans des rôles parfois très différents. Alors qu’elle repasse derrière la caméra, on peut espérer qu’elle garde cette même justesse.
- Des hommes sans loi de john Hillcoat :
Présenté à Cannes lors du dernier Festival, le dernier film de John Hillcoat (surtout réputé pour avoir plutôt réussi son adaptation de La Route) y a reçu un accueil assez mitigé. Mais le casting (hardy, Chastain, Wasikowska, Oldman, Pearce,…) fait tellement envie que je ne pourrai pas m’empêcher d’aller me faire ma propre opinion.
- The We and The I de Michel Gondry :
Depuis The Eternel Sunshine of the Spotless Mind, je ne suis jamais retourné voir un film de Gondry au cinema. Ce n’était pas forcément l’envie qui manquait mais differentes raisons m’en ont toujours empêché. Je me suis promis de me rattraper pour le prochain. Et le prochain, le voici…
· Mercredi 19 Septembre
- Jason Bourne : l’héritage de Tony Gilroy :
Après une trilogie menée de main de maître, notamment par Paul Greengrass, voilà que l’histoire de jason Bourne rebondit dans une suite qui n’en est visiblement pas vraiment une. Jeremy Renner reprend le flambeau en incarnant un autre agent secret et c’est Tony Gilroy, scénariste des trois premiers épisodes, qui se charge lui-même de la réalisation. Un bon film dans la peau ?
- Quelques heures de printemps de Stéphane Brizé :
Malgré le fait que j’en ai toujours entendu du bien, je suis passé à côté des précédents films de ce réalisateur. Pourtant, là aussi, ce n’était pas l’envie qui manquait. Cette année, c’est décidé, j’irai voir son film, quoi qu’il se passe. Et l’histoire (un homme doit retourner habiter chez sa mère, ce qui est source de conflits), si elle est bien traitée, peut vraiment être intéressante.
· Mercredi 26 Septembre
- Les Seigneurs de Olivier Dahan :
La grosse comédie française de la rentrée, la voila. Cinq ans après La Môme, Olivier Dahan revient en France avec un projet tout à fait différent et un casting assez incroyable, dans son genre (Sy, Garcia, Elmaleh, Dubosc, Bedia…). Il y raconte l’histoire d’un club de foot en Bretagne sauvé par des anciens footballeurs…
- Savages de Oliver Stone :
Le réalisateur américain emmène un casting hallucinant (Lively, Hayek, Del Toro, Hirsch, Johnson…) dans une histoire trouble de bataille entre un duo et un cartel de la drogue au sujet d’une nouvelle variété de cannabis. Ca a l’air d’être plutôt musclé…
- Vous n’avez encore rien vu de Alain Resnais :
Etant donné tout ce que j’ai pu entendre et lire sur ce film depuis le dernier Festival de Cannes (où il est d’ailleurs reparti bredouille), je suis plus qu’inquiet et je pense vraiment que je vais sévèrement m’embêter si je vais voir ce film. Mais, qui ne tente rien n’a rien…