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TimFaitSonCinema

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14  A MOST VIOLENT YEAR

affiche_du_film 1981 est connue comme étant l’année la plus violente que la ville de New York ait connu. Abel Morales essaie de faire sa place dans le business du convoyage de pétrole, en tentant de garder une certaine ligne de conduite. Dans ce monde où la corruption et le meurtre sont monnaie courante, lui va tout faire pour rester droit.

Si, sur la forme et l’interprétation des acteurs principaux, il n’y a pas grand-chose à redire, il n’en reste pas moins que A most violent year ne m’a pas totalement convaincu, notamment du fait de quelques longueurs et d’un scénario qui peine à véritablement poser des enjeux forts.

16  WHIPLASH

affiche_du_film Andrew a 19 ans et il est excellent en batterie. La preuve, il a intégré la meilleure école de jazz du pays et le terrible Terrence Fletcher, qui dirige l’orchestre réunissant les meilleurs éléments, l’a repéré. Entre eux, une relation très étrange va s’instaurer puisque Fletcher souffle sans arrêt le chaud et le froid, alors qu’Andrew a du mal à penser à autre chose que sa réussite…

Intense, violent, très prenant par moments, Whiplash est le film choc de cette fin d’année. Si le scénario est sans doute trop simple dans sa structure, la réalisation de Damien Chazelle, avec un montage exceptionnel, ainsi que la performance des deux acteurs principaux, finissent par emporter le morceau. Un vrai coup de fouet.

14  ASTÉRIX – LE DOMAINE DES DIEUX

affiche_du_film Jules César a un nouveau plan pour que le village d’irréductibles gaulois arrête de résiste. Puisque les armées ne parviennent à rien, c’est la civilisation qui va les ramener à la raison. Et un magnifique complexe est donc construit à proximité. Les habitants du village résisteront-ils à l’attrait des richesses et du confort ? Astérix et Obélix, eux, vont tout faire pour que ce plan ne fonctionne pas…

En prenant sans doute trop peu de risques, Alexandre Astier ne parvient pas tout à fait à convaincre dans une adaptation finalement assez sage. Si, sur la forme, il n’y a pas grand-chose à redire, avec une animation bien travaillée, la structure globale m’a moins emballé et peu de passages m’ont vraiment fait rire. Ca reste quand même un divertissement sympathique. Bienmaispastopix.

15  TIMBUKTU

  • Critique
  • Drame
  • César du Meilleur film
affiche_du_film A Tombouctou, la vie a changé depuis que les Islamistes ont mis la main sur la ville : plus de musique, de cigarettes et même de football. Les femmes, elles, sont particulièrement touchées et doivent se résoudre à ne plus faire grand-chose de leur vie. Kidane, lui, a du bétail en dehors de la ville et il est plutôt épargné par ces nouvelles lois mais tout bascule quand il tue par accident un homme qui avait abattu sa vache préférée…

Bien que le propos soit fort, qu’il soit bourré de qualités, doté de scènes parfois magnifiques et d’images extrêmement travaillées, je ne peux pas dire que Timbuktu m’ait réellement enchanté, sans que je sache trop me l’expliquer. Peut-être faut-il chercher du côté du rythme de l’ensemble… Ça reste quand même un beau long-métrage, qui plus est important et nécessaire.

14  RESPIRE

affiche_du_film Charlie a dix-sept ans et essaie de vivre au mieux son existence pas toujours facile, notamment à cause d’un père pas vraiment présent. Un jour, en classe, Sarah arrive et se place à côté d’elle. Entre elles va naître une relation d’amitié, malgré des tempéraments très différents. Mais, assez vite, les rapports vont se complexifier, au point de devenir dangereux…

Si Respire est marquant par sa conclusion et par la tension que la réalisatrice a réussi à instaurer entre les deux jeunes femmes, il n’arrive jamais à être un grand film du fait d’un fond pas forcément assez creusé et d’une forme parfois trop surfaite. Au moins, ce long métrage permet-il de révéler Lou de Laâge et surtout Joséphine Japy, parfaite ici.

12  LA FRENCH

affiche_du_film Au milieu des années 70, Marseille est la capitale mondiale de l’héroïne. La French Connection, avec à sa tête le fameux Gaëtan Zampa, fait la loi. Le juge Pierre Michel se voit confier le grand banditisme. Il va alors changer radicalement les méthodes de la Police et tout faire pour mettre fin à ce trafic. Quitte à y risquer sa vie…

Oui, le cahier des charges du film de gangsters est respecté avec une reconstitution minutieuse et tous les passages obligés qui s’enchaînent. Mais cela ne suffit pas pour faire un vrai bon long métrage et, finalement, devant le manque de souffle et de surprises, on finit par trouver ça divertissant mais pas grand-chose de plus… Et c’est quand même dommage…

16  MARIE HEURTIN

affiche_du_film Marie Heurtin est sourde et muette. De fait, elle est incapable de communiquer avec le monde extérieur, et dans cette France rurale de la fin du 19ème siècle, sa vie est terrible. Elle se rend dans un institut où des religieuses s’occupent des jeunes filles sourdes et, malgré les difficultés, Sœur Marguerite va tout faire pour l’ouvrir à la vie. Entre elles, une relation unique va alors naître…

Marie Heurtin est l’un des vrais jolis films de l’année car, même si on a le sentiment de passer à côté d’un immense long métrage, Jean-Pierre Améris parvient à rendre et à faire ressentir au spectateur beaucoup de choses, avec une réalisation à la fois épurée mais très travaillée. Il livre finalement une œuvre très émouvante, poignante par moments et portée par une Isabelle Carré toujours aussi exceptionnelle.

12  THE SEARCH

  • Critique
  • Drame
  • Film choral
  • Film de guerre
affiche_du_film La deuxième guerre de Tchétchénie vient de débuter et Hadji, un jeune enfant de neuf ans, se retrouve seul alors qu’il a assisté à la mort de ses parents. Parti dans une ville où se trouvent de multiples réfugiés, il rencontre Carole, une jeune femme qui travaille sur les droits de l’homme. Pendant ce temps-là, Kolia, une jeune Russe, va découvrir dans l’armée une nouvelle réalité qu’il ignorait jusque-là…

The Search est un film qui a le mérite d’aborder un sujet compliqué et sans doute trop oublié et qui, par moments, réussit à le faire correctement. Il est juste dommage que l’ensemble soit bien trop manichéen, que trois films cohabitent en un et que le personnage de Bérénice Béjo soit à ce point raté… Belle intention, sans doute, mais pas assez bien mise en image…

13  MAGIC IN THE MOONLIGHT

affiche_du_film Wei Ling Soo est le nom d’artiste derrière se cache Stanley Crawford, homme arrogant et volontairement désagréable. Immense magicien, il a aussi le don pour démasquer tous ceux qui se disent médium. Son meilleur ami le convainc de se rendre dans le sud de la France pour débusquer une jeune américaine qui sévit dans une riche famille. Cette rencontre va-t-elle remettre ses certitudes en question ?

Avec Magic in the moonlight, Woody Allen signe un long métrage que l’on peut qualifier de sympathique. On ne s’ennuie pas, l’image est jolie et l’ambiance des années folles très bien rendue. Mais c’est aussi un film largement oubliable, où rien n’est véritablement marquant.

16  UNE NOUVELLE AMIE

affiche_du_film La meilleure amie de Claire, Laura, vient de mourir, laissant une toute petite fille et un mari, David, désemparé. Claire aussi subit de plein fouet cette disparition. Mais c’est lorsqu’elle découvrira le secret que cachait David qu’elle parviendra à retrouver goût à la vie…

Sur la lancée de dix premières minutes absolument exceptionnelles, et grâce aux performances d’acteurs, et notamment celle d’Anaïs Demoustier, François Ozon signe avec Une nouvelle amie un film souvent intrigant qui a le mérite de poser de nombreuses questions, même de façon détournée. Troublant à différents niveaux.