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TimFaitSonCinema

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13  HIPPOCRATE

affiche_du_film Benjamin effectue – dans le service de son père – son premier stage de six mois en tant qu’interne, premier pas d’une longue carrière qui s’offre à lui. Mais, dans la pratique, les choses vont se révéler bien plus compliquées que ce qu’il avait étudié… Et, peu à peu, il va devoir faire son apprentissage, de ce métier particulier mais aussi de la vie en général.

Sous ses airs de comédie sur un jeune interne découvrant la « vraie vie » d’un service, Hippocrate est en fait bien plus un film d’apprentissage qui, en plus, pose beaucoup de questions autour de l’institution hospitalière et de ses contradictions, porté par des acteurs bien dans leurs rôles respectifs. C’est juste dommage que ce ne soit pas plus maîtrisé, notamment dans le dernier quart d’heure. Mais ça reste quand même correct.

16  PARTY GIRL

affiche_du_film A plus de soixante ans, Angélique a passé toute sa vie dans les cabarets où elle fait boire les hommes et où elle peut vivre la nuit, là où elle se sent le mieux. Michel, un client habitué, lui propose un jour de l’épouser. Cela va complètement transformer la vie d’Angélique qui va aussi devoir reconstruire la relation avec ses enfants.

Party Girl est un film qui ne ressemble à aucun autre et c’est ce qui fait son charme. Presque documentaire par moments, il nous offre une plongée dans un univers un peu barré mais aussi empreint d’une vraie émotion. C’est en tout cas l’un des plus beaux portraits de femme vu au cinéma depuis longtemps.

14  LE RÔLE DE MA VIE

affiche_du_film Son couple semble en danger, son père est sur le point de mourir, son frère est un être très peu sociable et ses enfants ne font rien pour l’aider. Aidan est un peu au fond du trou et il va devoir prendre sa vie en main pour essayer de s’en sortir et rentrer pour de vrai dans le monde adulte avec tout ce qu’il y a à y affronter…

Le rôle de ma vie, malgré de vrais défauts (un côté un peu trop convenu, des longueurs évitables), n’en reste pas moins un film qui finit par charmer le spectateur, notamment du fait d’une écriture qui parvient bien à mélanger drame et moments plus légers. Et il prouve que Kate Hudson peut (très) bien jouer, quand elle est correctement dirigée.

15  LES GARDIENS DE LA GALAXIE

affiche_du_film Peter Quill (ou Star-Lord) est une sorte d’aventurier qui parcourt la galaxie. Il tombe sur un mystérieux globe a priori assez inoffensif mais dont il se rend très vite compte qu’il est l’objet de très nombreuses tentations. Il faut dire qu’il est très puissant et pourrait menacer la galaxie toute entière. Pour la sauver, il va devoir faire équipe avec des aliens bien différents tant ils ont chacun leur spécificité…

Sans doute le Marvel le plus drôle depuis longtemps, ce Gardiens de la galaxie manque d’un scénario un peu plus fouillé et d’un méchant plus convaincant. Mais, en quittant les Avengers, Marvel semble s’être offert une vraie liberté et s’en donne à cœur joie. J’attends la suite des aventures de ces bras cassés de l’espace.

9  LUCY

  • Critique
  • Film d'action
  • Science-fiction
affiche_du_film Alors qu’elle se trouve à Taïwan pour ses études et suite à un concours de circonstances, Lucy se retrouve mêlée à un trafic de drogues puisqu’elle doit transporter dans son ventre un sachet d’une nouvelle substance très puissante. Mais le contenu se répand dans son ventre et donne un résultat assez surprenant.

Vraiment pas grand-chose à sauver dans ce qui se veut être une sorte de thriller d’anticipation. Le scénario est complètement bâclé et la réalisation assez effarante de médiocrité par moments. Les deux acteurs hollywoodiens font le service minimum… Bref, Lucy est un ratage, un de plus pour Besson qui commence dangereusement à les accumuler ces derniers temps…

14  BOYHOOD

affiche_du_film Pendant douze ans, on suit les pas d’une famille et notamment du fils, Mason qui, de six à dix-huit ans, va connaître de grands bouleversements avec une mère qui fait ce qu’elle peut pour éduquer ses deux enfants, un père loin d’être toujours présent et des histoires amoureuses parfois compliquées.

Oui, le concept est extraordinaire et l’idée assez formidable sur le principe. Le souci est que, selon moi, Boyhood se retrouve presque pris au piège de son propre projet et le long métrage finit par trainer un peu trop en longueur. Plus que de cette famille, Boyhood semble finalement être une chronique du temps qui passe. Et de ce côté-là, c’est plutôt réussi.

14  WINTER SLEEP

affiche_du_film En Anatolie, Aydin, un ancien comédien à la retraite, tient un hôtel essentiellement destiné à la clientèle touristique. Il loue aussi des maisons à des gens du coin. Vit avec lui sa jeune femme et sa sœur, avec qui les relations ne sont pas toujours faciles. Au cœur de l’hiver, tous ces personnages vont bien être obligés de cohabiter et de régler leurs soucis.

On ne peut pas dire de Winter Sleep que ce n’est pas un vrai film de cinéma. Il y a tout (de la mise en scène, du jeu d’acteurs, de très belles images) mais, pour réellement convaincre, sans doute aurait-il fallu ne pas ainsi en rajouter sur la longueur. Le scénario aurait ainsi mérité d’être un peu plus densifié. Une Palme d’Or qui se discute, donc même si c’est une vraie œuvre de cinéma.

13  JIMMY’S HALL

affiche_du_film Jimmy Gralton revient dans son Irlande natale, après dix années d’exil et son pays a bien changé puisque après la guerre civile, plus de libertés semble être un horizon possible. Il est là pour aider sa mère dans la ferme familiale mais, poussé par la jeunesse locale, il va rouvrir une sorte de foyer où l’on danse et étudie. Au risque de réveiller les vieilles tensions avec l’Eglise, notamment.

Ken Loach livre un film formellement plutôt réussi. C’est proprement et joliment réalisé. Néanmoins, le tout manque clairement de souffle, notamment du fait d’un acteur principal qui manque un peu charisme et d’un discours parfois un peu trop manichéen. On a connu un Ken Loach plus incisif.

12  DRAGONS 2

affiche_du_film Grâce à Harold, les dragons ont trouvé une vraie place dans le royaume de Beurk. Mais, Harold, lui, a justement du mal à réellement se définir, surtout qu’il est appelé à devenir chef, ce qui ne lui plaît pas beaucoup. Alors qu’il explore les étendues vastes des cieux, il découvre une grotte secrète où une rencontre va le pousser vers de nouvelles aventures…

Finalement un peu déçu par cette suite au scénario bien trop convenu. Si le style visuel reste parfaitement maitrisé et si les seconds rôles sont toujours aussi drôles, le scénario ne parvient jamais à vraiment décoller en restant un peu trop enfantin. C’est plutôt joli mais j’en attendais mieux.

12  ALBERT À L’OUEST

affiche_du_film Albert vit dans l’ouest américain mais a du mal à l’accepter. Alors qu’il se défile une nouvelle fois pour un duel, sa fiancée décide de le quitter. Mais une femme mystérieuse arrive en ville et se donne pour mission d’aider Albert. Cette rencontre n’est-elle surtout pas source de dangers pour Albert ? Trouvera-t-il enfin du courage pour s’en sortir ?

S’il y a bien quelques situations très drôles et des répliques qui font mouche, Albert à l’Ouest ne parvient pas à tenir réellement la distance, notamment du fait d’un scénario qui en rajoute toujours plus et à un humour qui, à la longue, devient un peu lourdingue. On a connu MacFarlane plus inspiré…