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LES TROIS FILMS DE LA SEMAINE - 24 & 31 DÉCEMBRE 2014

 L'Article


Pour cette fin d'année, deux chroniques en une avec, pour chacune des semaines, seulement deux films. En même temps, le calendrier de sorties est particulièrement pauvre...

Trois films de la semaine

EXODUS - GODS AND KINGS (Ridley Scott) 

Exodus


Réalisateur :

Est-il encore besoin de présenter Ridley Scott, sa bonne vingtaine de films pour presque autant de succès, son Gladiator devenu mythique, sa capacité à faire dans à peu près tous les genres,… Honnêtement, ça ne me semble pas vraiment nécessaire tant le bonhomme est encore aujourd’hui l’un des réalisateurs et producteurs les plus importants d’Hollywood, du genre qui peut tout se permettre et qui a toujours dix projets sous le bras…

Casting :

Christian Bale en Moïse, avouez que ça claque plutôt sur le principe. L’acteur est toujours investi dans chacun de ses rôles et on peut donc espérer qu’il sorte encore une grande performance ici. Avec lui, on retrouve une sacrée tripotée d’acteurs connus entre Joel Edgerton, Sigourney Weaver, Ben Kingsley ou encore John Turturro. En même temps, un film de Ridley Scott sans grands noms à l’affiche, c’est plutôt rare…

Scénario :

Après avoir revisité à sa façon Robin des bois, Ridley Scott s’attaque cette fois-ci au mythe biblique de la fuite du peuple hébreu à la suite de Moïse. Ce n’est pas la première fois, loin de là, que cette histoire est montrée au cinéma puisqu’on peut penser par exemple au légendaire Les 10 commandements (qui date quand même de presque soixante ans maintenant) ou du Prince d’Egypte, premier gros succès de Dreamworks Animation. Visiblement, Ridley Scott a choisi d’en faire une version assez violente et grand spectacle, ce qui n’est guère étonnant. Même si, honnêtement, la bande-annonce me fait un peu peur…

Degré d'envie de voir ce film : 50%


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WHIPLASH (Damien Chazelle)

Whiplash


Réalisateur :

Il a moins de trente ans et c’est son deuxième film… Damien Chazelle est donc un nouveau venu dans le monde du cinéma américain. Et pour trouver les financements pour faire ce nouveau long métrage, il est passé par le court métrage, qu’il a présenté à Sundance en 2013, remportant un succès qui lui a permis d’avoir les fonds pour réaliser ce qu’il voulait vraiment faire. Depuis, son film est acclamé à peu près partout et se présente comme le très grand film indépendant américain de cette fin d’année (comme il y en a presque toujours un).

Casting :

Miles Teller est-il bien la nouvelle star masculine qu’Hollywood recherchait depuis pas mal de temps ? Visiblement, il en n’est pas très loin avec un plan de carrière vraiment intéressant entre grosses productions (Divergente), films à gros succès public chez les jeunes (Projet X) et longs métrages plus indépendants (The spectacular now). Là, il tient le rôle principal et pourrait bien marquer définitivement le milieu des années 2010 de son empreinte. Avant de voir si ça peut durer.

Scénario :

Le réalisateur s’est servi de sa propre expérience comme batteur pour écrire l’histoire d’un jeune garçon qui va tout faire pour devenir un batteur de jazz reconnu. Sous la férule d’un chef d’orchestre intraitable, il va devoir être toujours plus exigent avec lui-même, quitte à s’oublier lui-même. Les films sur le travail et le côté un peu dingue que demande la musique ne sont pas forcément si nombreux et il paraît que celui-ci est extrêmement réussi. En plus, c’est un batteur, donc ça ne peut qu’être intéressant.

Degré d'envie de voir ce film : 50%

Trois films de la semaine

A MOST VIOLENT YEAR (J.C. Chandor)

A most violent year


Réalisateur :

Il n’a fallu que deux films pour que ce réalisateur se fasse un vrai nom aujourd’hui. Ça avait déjà commencé par Margin call, film assez fascinant sur les dessous de la crise financière, tourné comme un véritable thriller. Ensuite, il était passé à toute autre chose avec All is lost, survival réussi qui voyait un homme seul en mer avec un Robert Redford impeccable. Deux films très différents mais qui démontraient bien la maîtrise d’un réalisateur nécessairement à suivre.

Casting :

Parfois, il suffit de deux noms sur une affiche pour que le palpitant s’emballe… En effet, et même si Oscar Isaac et Jessica Chastain n’étaient pas les premiers choix (le réalisateur voulait plutôt Javier Bardem et Charlize Theron), ce sont deux des comédiens les plus intéressants de ces dernières années. Le premier a enfin trouvé la reconnaissance avec sa performance dans Inside Llewyn Davis alors que, depuis plus de trois ans l’autre illumine chacun des films dans lesquels elle joue.

Scénario :

J.C. Chandor change encore de style en s’attaquant au film de gangster du début des années 80. Et c’est plutôt couillu car ce n’est pas le seul sur un créneau qui a déjà vu un nombre incalculable de longs métrages et qui oblige donc à gérer toutes les références que le spectateur a nécessairement en tête. Mais avec un scénario en béton, son style particulier et le talent de ses acteurs principaux, il peut tout à fait s’en sortir et nous offrir une œuvre vraiment personnelle. C’est vraiment tout ce que je lui souhaite. 

Degré d'envie de voir ce film : 80%

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THE RIOT CLUB (Lone Scherfig) 

The riot club


Réalisateur :

J’avais découvert Lone Scherfig avec son Une éducation, film qui révélait aussi Carey Mulligan. C’était le premier film à l’étranger pour cette Danoise qui, au départ, a fait parti du Dogme95 (rédigé par Lars von Trier et Thomas Vinterberg). Et, après être passé par la case romantique (avec le pas si mauvais Un jour), elle s’intéresse de nouveau au passage à l’âge adulte en Angleterre, à croire que c’est un sujet qui la travaille vraiment. 

Casting :

Visiblement il y a à peu près tout ce que l’Angleterre fait de beaux gosses acteurs de moins de trente ans au générique entre Max Irons, Sam Claflin ou encore Douglas Booth. On notera aussi la participation de Natalie Dormer, découverte par la série Les Tudors et qui, depuis, aréussi à se construire une petite carrière du côté d’Hollywood.

Scénario :

A Oxford, dans l’Université sans doute la plus select au monde, il existe un cercle secret, réservé à l’élite de l’élite. Ce cercle, c’est le Riot Club et les excès en tout genre y sont la règle. Le film raconte comment deux jeunes étudiants feront tout pour intégrer ce club. Une sorte de La crème de la crème à l’anglaise (sans jeu de mots…) ?

Degré d'envie de voir ce film : 50%



Et vous, lequel auriez-vous le plus envie de voir ?

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